Eliza n'a pas été élue rédac chef du journal du lycée. Pourtant, elle était la plus expérimentée et la plus qualifiée. C'est Len DiMartile qui a décroché le job -un sportif blessé qui vient tout juste de rejoindre le journal pour passer le temps et se trouve, accessoirement bien sûr, être un garçon. Alors Eliza écrit un pamphlet pour dénoncer le sexisme dont elle s'estime victime... et les choses s'emballent d'une façon inattendue !
Eliza a le journalisme chevillé au corps…Son rêve : être rédactrice en chef du journal de son lycée…A priori, cela semble gagné car elle est la seule à se présenter et c’est aussi la plus compétente à ce poste à n’en pas douter…Pourtant, les élections ne vont pas se passer comme prévu et Eliza va se retrouver au centre de tous les regards…
Dès le départ, j’ai eu de la sympathie pour Eliza, en prise avec ses émotions, ses idéaux et qui tente, tant bien que mal, de se dépatouiller avec tout cela…Pas facile d’être ado et d’affirmer ses opinions et ses contradictions, de faire face au jugement des autres…
La force de ce roman est qu’il est tout en nuance…Non les mecs ne sont pas tous des grosses brutes dénuées de sentiments, Non les filles populaires ne sont pas toutes sans cervelle…Le roman explique bien ce qu’est, au fond, le féminisme, “ce n’est pas de détester les hommes mais [...] c’est oeuvrer ensemble pour plus d’égalités entre les sexes”.
Avec justesse, ironie et malice, l’autrice nous démontre qu’on peut être ado, amoureux et en avoir dans le ciboulot !
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