Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Vive la vie sauvage ! Après le succès de De Pierre et d'os (plus de 120.000 lecteurs à ce jour), l'imaginaire de Bérengère Cournut nous amène cette fois-ci sur les pas d'une jeune fille, née dans la forêt et à la recherche de ses frères ainés. Un roman en vers libres, bref et joyeux, pour tous les publics dès l'âge de 12 ans.
Pourquoi l'amour picote ?
Pourquoi l'amour rend sotte ?
Parfois, j'ai envie de me cacher Alors je descends jusqu'à la rivière Je cherche mon trou de vipère Je m'y enfouis et je m'y terre Élise vit dans la colline, au sein d'une famille libertaire parfois sauvage, souvent joyeuse. Ce qu'elle sait, elle l'a appris de ses frères et soeurs, des arbres et des sentes, des rivières et des combes. Mais un jour, sur les conseils d'une femme-serpent, la jeune fille quitte ses terres pour retrouver deux aînés vagabonds. Elle se lance ainsi à la découverte d'un monde où réel et fantastique se mêlent amoureusement.
Élise sur les chemins est un roman en vers librement inspiré de la vie familiale du géographe et écrivain anarchiste Élisée Reclus (1830-1905). Après De pierre et d'os (Le Tripode, 2019), Bérengère Cournut offre avec ce texte un nouveau voyage sur le sentier des rêves et de la liberté.
Ce livre est pour moi, une vraie merveille.
Vraiment je l'ai dégusté page après page, comme une gourmandise, pleine de nature et de poésie.
Un bonheur, un souvenir délicieux de lecture.
Et c'est tellement agréable !!
Nous allons ici naviguer entre imaginaire et nature, avec une famille absolument idéale pour moi du moins, une famille amoureuse de liberté et de nature.
En dehors de l'art, il y a donc ici mes valeurs- passions réunies, le tout dans l'amour et l'affection, c'est pas si simple néanmoins, mais vraiment, vraiment, vivant, beau et original !!
Elisée va quitter un moment le nid familial, ( ah l'école sans école, dans la forêt avec la maman et la nature, mais quel bonheur !!) , pour retrouver ses deux grands frères.
Oui.
Parce qu'après des discussions avec la Vouivre, ( oui la Vouivre est présente dans la rivière de leur vallon) elle se dit qu'ils sont en danger, et qu'il faut partir les sauver.
Je sais, je ne vous raconte pas bien l'histoire, mais c'est un livre à lire, à offrir et à relire.
Parce que c'est écrit poétiquement, comme à dire à voix haute, avec ses rimes, très réussi.
Parce que cette famille dans ses collines et ses nombreux enfants sans école, sont des gens dont il est difficile de ne pas tomber amoureux.
Parce que le mélange du récit, du fantastique et des paysages est très réussi, talentueux, et m'a procuré plaisir, inspiration, et une bonne respiration dans ce paysage littéraire souvent sombre.
Bravo à l'autrice, et n'hésitez pas à vous faire plaisir.
Ceci est un bijou poétique, littéraire et un plaisir à lire et relire.
À mille lieues du Grand Nord où son précédent roman m’avait conduit, je me suis plongée dans la dernière publication de Bérengère Cournut.
Un roman en vers, une immersion dans la vie d’une famille vivant à l’écart du progrès et des gens. Apprenant la vie grâce au chant de la rivière et des arbres.
Les deux aînés de la fratrie partent pour faire leurs études mais Élise, leur petite sœur, va devoir les retrouver.
Pas d’autre choix car elle a été prévenue du danger qui menace l’un de ses frères par la Vouivre en personne.
Ce roman se savoure à l’ombre des arbres. On a l’impression, durant les premières pages, d’observer la vie de cette famille, caché derrière la futaie.
Une vie qui se déroule hors du temps, où le progrès est aussi surprenant que le fantastique.
Un conte qui parle de nature, de ce que l’on trouve lorsqu’on s’éloigne de chez soi, de l’amour que l’on fuit et de celui que l’on trouve.
Ce roman se savoure, retentit du bruissement des feuilles, et révèle encore une fois le talent de Bérengère Cournut pour tisser des récits si différents mais tous passionnants.
Après le succès de "De pierre et d'os", revoici Bérengère Cournut avec un nouveau récit osant la poésie jusqu'au bout puisque se présentant intégralement en vers ( libres). Ce long poème, découpé en chapitres, prend les allures d'un vrai conte avec les fils aînés d'une famille qui partent courir les chemins pour découvrir le monde et la vie. Une soeur, affolée par les paroles d'une vouivre lui signalant un des frères en danger part à son tour pour les retrouver. Nous sommes semble-t-il un peu hors du temps ( même si une trayeuse électrique est vaguement évoquée au détours d'un vers), dans une belle nature sauvage et enchanteresse sans doute dans une région de moyenne montagne.
Le départ séduit. Pourquoi pas un conte ? On aime bien les contes... Les vers libres offrent une légèreté et joliesse agréable. Mais dans la deuxième partie, tout devient plus contemporain et vire au conte poétique moderne. Adieu combes, plantes et animaux fantastiques et bonjour la ville, les boîtes de nuit et les industries. Les vers ont du mal à s'acommoder à ce nouveau décor, essayant maladroitement de garder de la poésie et de la joliesse. Cette bifurcation du chemin plus que hasardeuse noie le récit dans une sorte de mélasse peu goûteuse. Le chemin est nettement moins intéressant et fait soudain apparaître l'intérêt finalement très anecdotique de l'ensemble.
"Elise sur les chemins" peut se classer dans cette catégorie de romans qui font du bien, si prisés actuellement. Certes, par rapport à des consoeurs ou confrères connu(e)s pour leurs mièvreries mercantiles, il y a derrière une ambition réelle de tirer l'ensemble vers le haut ( les vers, les clins d'oeil à Marcel Aymé ou Henri Vincenot, ...) mais coche tout de même pas mal des codes du genre : facile à lire, pas trop long, un peu de mièvrerie, un peu de social, un peu d'écologie, un peu de handicap, un peu de metoo et pas mal de cette inévitable bienveillance... Ce saupoudrage très tendance reste totalement vain et finit par devenir cliché, même écrit sous forme de poésie.
J'ai emprunté ce roman de Bérangère Cournut parce que j'avais beaucoup apprécié "De pierre et d'os" qui a reçu notre Prix littéraire des lecteurs de la Passerelle en 2020.
Mais maintenant, au moment de vous en parler, je suis bien ennuyée. Non pas, parce que ce roman (mais peut-on le nommer ainsi? j'en doute) est de piètre qualité. C'est tout le contraire! Mais justement pour ces deux raisons. Ce récit est non seulement un long poème, une véritable ode à la nature, un vrai parcours initiatique, mais aussi il possède un charme unique, une beauté singulière et une écriture littéraire remarquable.
Voilà pourquoi je suis ennuyée pour vous donner envie de lire cet ouvrage, cet apprentissage de la vie en famille, au seul contact de ses proches et de la nature, de ses aléas climatiques, de ses bouleversements tant écologiques que physiologiques et personnels que cette jeune fille, Elise, doit affronter et surmonter au cours d'un étonnant voyage pour mieux les accepter.
Ce texte est une pure merveille. C'est court. C'est intense. C'est lumineux.
Lisez-le.
Aux éditions Le Tripode.
Bérengère Cornut va nous parler d'Elisée Reclus ou plutôt de sa jeune soeur Élise. Les deux frères aînés de la fratrie Reclus viennent de quitter la ferme pour aller étudier les plantes. Élise va attendre des nouvelles de ses deux frères, quelques lettres arrivent mais des mystères demeurent. Elle étudie avec sa mère dans la forêt, pendant que leur père, le Lion s'occupe des champs.
Bérengère Cornut avec une écriture poétique, fantastique, nous raconte quelques épisodes de la vie de la famille d'Elisée Reclus, elle nous entraîne aussi dans des contes avec des personnages fantastiques de la forêt comme la Vouivre qui attend avec impatience le retour du jeune Elisée et prévient la petite Elise, qu'elle doit partir à la recherche de ses frères.
J'avais lu et apprécié déjà un texte sur l'enfance de Elisée Reclus « avant les ruisseaux et les montagnes de Thomas Giraud.
J'ai aimé retrouver des épisodes de la vie de cet auteur, explorateur des forêts et des chemins, écrit en vers libres ce texte nous entraîne tel un compte dans la forêt sur les pas de la petite soeur mais aussi nous raconte certains épisodes de la vie de l'écrivain : ses truculences au pensionnat sa fuite de ce pensionnat son côté libertaire et anarchiste, ses voyages, ses recherches. Un texte qui donne une nouvelle fois envie de lire les textes d'Elisée Reclus.
Difficile de définir ce court roman en deux mots tant il échappe aux classifications. A la fois ode à la nature, conte satyrique, ballade poétique, récit merveilleux …
Bérengère Cournut a trouvé son inspiration en lisant Élisée Reclus ce géographe voyageur et anarchiste qui disait « là où toute poésie a disparu du paysage, les imaginations s'éteignent », et on peut être rassurés, l’imagination de l’autrice brille de tous ses feux !
La lecture peut être déconcertante à première vue car le roman est écrit en vers libres, mais très vite, le rythme de la poésie nous entraine sur les pas de l’héroïne.
Élise est la fille du Lion et de Zéline, elle a sept frères et sœurs. Elle est « enfant des arbres, fille de l’eau » car la famille habite en pleine nature sur une colline boisée, et vit de ses cultures maraichères tandis que la mère instruit les enfants en pleine forêt. Sans que cela soit explicité, ils sont écolos et refusent la société de consommation.
« Zéline et le Lion disent souvent :
Peu de gens sur terre ont le courage
De s’éloigner des villes et des villages
Pour vivre selon les lois de la nature »
L’aventure commence lorsque les deux ainés Onésime et Élisée quittent le terrier pour un long voyage qui les mènera dans une école d’horticulture. On suit leur périple à travers les lettres. C’est lorsqu’elle rencontre la femme serpent, Vouivre à la foi malicieuse et perverse, qu’Élise va devoir partir à la recherche de ses frères sur le retour. Grâce à une pierre magique, elle va pouvoir les protéger de dangereuses créatures. Car, dans cette nature sauvage et idyllique vivent des filles anguilles et des vipères, et si les garçons croisent Ondine et Mélusine sur leur chemin, ils pourraient ne jamais s’en remettre.
L’autrice s’est amusée à mélanger le monde réel avec le merveilleux sans oublier l’influence d’Elisée Reclus. On croise ainsi un vieil anarchiste, des fées maléfiques et des jeunes qui aiment les concerts et la fumette et dansent autour d’une fille anguille à paillettes.
Derrière la poésie et le merveilleux on trouve une réflexion sur les dangers de notre monde moderne et sur notre rapport au vivant et à la nature.
L’écriture, simple et poétique, nous emporte dans ce voyage initiatique qui se poursuit avec la belle couverture illustrée par Corinne Pauvert, artiste peintre inspirée par la nature.
Une belle histoire, onirique et enchanteresse, ce dont on a bien besoin en ce moment.
Voici un roman atypique. Il est écrit en vers libres, comme un long poème, sans point, qui n’est pas sans rappeler le livre de Marie Testu également publié aux éditions du Tripode (mon éditeur chouchou).
Bérengère Cournut est une écrivaine dont j’apprécie beaucoup la plume. Elle s’inspire ici de Jacques Elisée Reclus, géographe et écrivain du 19ème siècle et de son livre « Histoire d’un ruisseau ».
La narratrice est une jeune fille, Elise. Elle vit au sein d’une famille nombreuse, dans la forêt, à l’écart. Les enfants appellent leur mère Zéline ou Féline et leur père Jacques ou le Lion. La mère leur fait l’école dans la forêt.
Elisée et Onésime, les deux grands frères partent étudier l’horticulture. La famille attend avec impatience leurs lettres pour avoir de leurs nouvelles.
Entre peur et désir de liberté, Elise va partir à la rencontre de ses frères. Ce sera le début d’un voyage et d’une aventure, sorte de conte initiatique. Elle rencontre d’abord la Vouivre qui lui parle de ses cousines dont il faut se méfier et lui donne quelques conseils pour les neutraliser. Il y a Mélusine, Ondine, Ophélie, les anguilles et les vipères. On ne sait pas à quelle époque se déroule ce roman mais peu importe, il suffit de se laisser porter par les mots de l’autrice.
J’ai adoré ce roman onirique, faisant la part belle à l’imaginaire, parsemé de légendes et de créatures fantastiques mythologiques. Tout en poésie, Bérengère Cournut fait une ode à la nature. Le lecteur est invité à réfléchir à son rapport à la nature, à son environnement, ses choix de vie.
La couverture est sublime ; les rabats se déplient et forment un tableau. L’illustration a été réalisée par Corinne Pauvert.
Bérengère Cournut et son éditeur Frédéric Martin étaient les invités d’un VLEEL à l’Hôtel littéraire Gustave Flaubert à Rouen. La captation vidéo sera bientôt disponible sur la chaîne Youtube !
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