Le film d’Alexis Michalik sur Edmond Rostand va marquer le début de l’année ciné 2019
Rhôôô, ça donne envie ! :)
Le film d’Alexis Michalik sur Edmond Rostand va marquer le début de l’année ciné 2019
Mais que c'est long, que le public s'ennuie, et pourtant c'est l'incomparable, la sublime Sarah Bernhardt qui joue La princesse lointaine, cette pièce d'un poète inconnu. D'ailleurs les critiques ne s'y trompent pas non plus qui quittent le théâtre avant la fin de la représentation. D'autant qu'Edmond Rostand, le malheureux auteur de cette pièce en vers avait été sommé d'écrire une comédie. Quel flop.
Ce sont aussi les débuts des salles de projection de cette découverte révolutionnaire ds frères Lumière, le film qui projette des mouvements sur un écran. Edmond en est sûr, il faut vite trouver le succès avant que tous les théâtres disparaissent. D'autant que la grande Sarah Bernhardt lui a arrangé un rendez-vous avec Coquelin, l'acteur à la mode cherche le rôle qui confirmera son talent par un éclatant succès.
Désespéré, Edmond qui n'a toujours pas écrit une ligne, part chercher le calme et l'inspiration au café Honoré. Là, le patron et serveur au nom éponyme a de la répartie, de la dérision et l'amour de la rime. Il n'y a donc pas de meilleur endroit sans doute pour retrouver l'inspiration.
Après bien des péripéties qui nous sont contées ici avec humour, tendresse et une bonne dose de dérision, Edmond arrive enfin à écrire l’œuvre de sa vie, celle que chacun d'entre nous connaît au moins de nom. Cyrano de Bergerac sera son chef d’œuvre de Compagnon, son envol vers la postérité.
Ce que j'ai aimé ? Suivre Edmond Rostand pas à pas, jusque dans les tortueux méandres de son imagination, dans sa vie qui parfois s'encanaille, mais seulement pour le bien de sa créativité, dans le tout Paris de la création et du spectacle de l'époque.
Le rythme est soutenu, enlevé, souvent joyeux, avec de belles pointes d'humour parfois grinçant mais jamais mordant.
chronique complète en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/02/23/edmond/
Edmond peut s’inscrire en lettres d’or sur cette magnifique BD, c’est un triomphe ! J’ai aimé la verve, le brio, les talents de conteur et de graphiste de Léonard Chemineau qui a adapté avec prouesse la pièce de théâtre d’Alexis Michalik sur ce cher Edmond Rostand, le père de Cyrano de Bergerac, au physique si ressemblant dans l’album.
L'album est brillant, magnifiquement interprété. Oui, messieurs dames, je dis ceci car en lisant, j’ai été projetée dans une autre dimension, entre 2 époques, 1897 et aujourd’hui, installée en première loge dans le fabuleux théâtre de la Porte Saint-Martin à rire, pleurer et applaudir, dans l’ordre et le désordre ou les 3 à la fois. Je n’ai pas pu assister à la pièce de théâtre ni regarder le film mais je les ai tout de même vus en direct avec le son et l’image grâce à la truculence des dialogues et au charme des dessins rivalisant d’expressions et de couleurs dans un scénario au rythme diablement enlevé qui efface les années.
Sa lecture a été pour moi un vrai enchantement car je me suis retrouvée dans le Paris de la fin du 19ième siècle avec ses beaux costumes, dans le monde du théâtre et du music-hall avec les artistes et les lieux qui ont marqué cette époque. Et bien sûr, j’ai aimé comment l’album raconte dans un mélange de fantaisie et de réalité qui est pur délice, la construction du personnage de Cyrano, le pourquoi de son long nez et du panache qui ont fait sa gloire, et la manière dont il édifie la genèse du texte avec des situations rocambolesques, au petit bonheur le jour, au charme certain où les quiproquos abondent au fur et à mesure qu’Emond Rostand vit la pièce en même temps qu’il l’écrit.
C’est assurément un bel ouvrage, pimenté et espiègle, beau et enjoué, en un mot fringant où j’ai retrouvé avec plaisir les belles citations en rime du plus beau poète amoureux de tous les temps, Cyrano de Bergerac.
Merci infiniment lecteurs.com pour ce beau moment de lecture.
J'ai beaucoup aimé découvrir la genèse du célèbre Cyrano de Bergerac à travers ce roman graphique coloré et aux dessins foisonnants, qui transcrive à merveille l'univers du théâtre mais aussi le Paris de la fin du XIXème.
Cette pièce née en quelques jours a décidément une histoire originale !
Cela m'a donné envie d'en découvrir plus sur Edmond Rostand et sa pièce.
« Les décors n'existent pas, les costumes sont en lambeaux, la pièce n'est pas finie... Les acteurs sont mauvais, et nos financiers sont des proxénètes. Je ne vois pas comment cette journée pourrait empirer. »
Cette bande dessinée reprend et met en images le texte d'Alexis Michalik où il raconte le processus de création de Cyrano de Bergerac par Edmond Rostand.
Ce soir-là de 1895, au théâtre de la Renaissance, Sarah Bernhardt joue une pièce en vers d'un jeune auteur. Ce n'est pas franchement une réussite, les spectateurs s'ennuient… Pourtant le célèbre acteur Coquelin demande une pièce à l'auteur, Edmond Rostand, une pièce en trois actes, de préférence une comédie, pourquoi pas avec un duel ? Et dans un délai de quelques jours à peine !
J'avais trouvé la pièce absolument délicieuse à lire, grâce aux multiples trouvailles, et aussi à l'occasion qui est donnée au lecteur, qu'il connaisse par cœur, ou très imparfaitement, la pièce de Rostand, d'en retrouver les grandes lignes, les scènes-clefs, les répliques inoubliables. Pourtant, soit parce qu'il s'agissait en quelque sorte d'une relecture, soit parce que les dessins ne m'ont pas tout à fait convaincue, j'ai été un peu moins séduite par la bande dessinée. J'ai beaucoup aimé les dessins lorsqu'il s'agit de représenter les rues de Paris, le théâtre ou les scènes de foule, j'ai moins aimé les physionomies des personnages, notamment féminins. Mais ce n'est que mon ressenti, d'autres aimeront sans doute beaucoup.
Et en tout cas, quel texte formidable et quel bel hommage à Edmond Rostand et à sa pièce phare !
Quelle chance d'avoir gagné cette BD. Je ne suis pas une lectrice de BD habituelle et pourtant je me suis laissée transporter! De magnifiques dessins qui nous plongent immédiatement à l'époque, un texte juste, souvent drôle.... Un petit bonbon qui nous fait découvrir Cyrano autrement! Merci.
Merci lecteurs.com de m'avoir fait découvrir Edmond Rostand et Cyrano de Bergerac. J'ai dévorer le livre de la pièce ou du film ou les deux comme le dit si bien l'auteur en préface.
J'ai aimé découvrir la naissance de cette pièce de théâtre, son succès, les déboires rencontrés et la façon dont elle a été écrite.
Je n'ai pas pour habitude de lire du théâtre, mais cela ne m'a aucunement dérangé dans ma lecture. J'ai été happée par le texte, par l'action, par Edmond.
Une bonne lecture, agréable, drôle et touchante.
Merci à Lecteurs.com de m’avoir offert deux places pour le film Edmond.
Edmond, c’est l’histoire de Edmond Rostand, écrivain, poète et auteur de l’une des plus célèbres pièces de théâtre, Cyrano de Bergerac. Le film début sur un énième échec. Edmond se borne à écrire en vers alors que la mode en cette fin de XIXème siècle, c’est Feydeau et ces vaudevilles. Après deux ans à chercher l’inspiration, une rencontre bouleverse tout. Bien que la difficulté à écrire soit toujours là, c’est le stress de rendre une pièce dans des délais très et trop courts qui va le pousser à surpasser, mais pas que. Le film monte crescendo, avec des situations rocambolesques et des scènes inoubliables comme celle du balcon. Le film n’est pas que porté par un acteur, mais par une multitude qui chacun par leur rôle, leur touche, amène le spectateur à s’émerveiller devant la création, le théâtre, la poésie, jusqu’au dénouement magnifique. Le dialogue aura été je l’imagine l’une des obstacles de taille, puisque pour faire tenir le spectateur, le faire rire, tout en lui déclamant des vers aura été je n’en doute pas un sacré challenge.
Les décors sont superbes, du Paris d’il y a un siècle, à la brasserie, jusqu’au planche de théâtre, c’est superbe, les costumes, les coiffes, c’est comme il faut, ni trop, ni trop peu.
Un film qui se regarde avec beaucoup de plaisir, différent et pourtant amusant. Epoustouflant.
Paris, 1897, Edmond Rostand est un auteur de théâtre qui n'a écrit que des fours, même s'ils sont joués par la grande Sarah Bernhardt. Un jour, elle débarque chez Rostand et lui annonce qu'il doit écrire une pièce pour l'acteur de l'époque Constant Coquelin. Sans la moindre idée en tête, Edmond Rostand qui parvient à peine à nourrir sa femme et ses deux enfants, va voir Coquelin et, en chemin, s'arrête dans un café tenu par Honoré, un homme noir épris de poésie. C'est là, en entendant une tirade d'Honoré, puis en s'inspirant de la vie de Cyrano de Bergerac, qu'il a l'idée de ce qui deviendra le plus grand succès du répertoire français.
J'avais adoré Edmond d'Alexis Michalik, et je n'avais pas vraiment d'appréhension à l'ouverture de l'adaptation en bande dessinée. D'abord parce que Léonard Chemineau, je l'ai déjà lu en collaboration avec Matz dans l'excellent Le travailleur de la nuit et ensuite, parce que les premières pages tournées, le charme agit et je n'ai pu m'empêcher d'aller au bout rapidement, quitte à relire en prenant plus mon temps pour bien voir les détails.
J'aime beaucoup les dessins et les couleurs qui collent parfaitement à l'époque décrite. Léonard Chemineau joue avec les tailles des cases, parfois classiques, parfois une seule par page avec un encadré à l'intérieur, ou encore, très hautes -pour la scène du balcon et même totalement libres pour la dernière scène de la pièce.
L'histoire est donc celle de la genèse de Cyrano de Bergerac. Alexis Michalik racontait comment Edmond Rostand s'était inspiré de ce qu'il voyait et entendait autour de lui pour créer ses personnages, son intrigue. La BD rend tout cela merveilleusement bien. Tous les ingrédients sont présents : l'amour, la jalousie, l'action, l'angoisse du créateur, le stress nécessaire pour monter un spectacle en peu de temps, ... C'est virevoltant, enthousiaste, rapide, drôle, frais.
Que demander de plus ? En fait, il ne me reste plus que la pièce à aller voir, tout le reste je l'ai fait et à chaque fois, c'est un coup de coeur.
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j'ai aimé le film, je devrais donc apprécier la BD qui a l'air fabuleuse!