80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Les productions symboliques n'ont pas toujours eu le statut d'art et on a dénié ce statut aux oeuvres modernes et contemporaines ; aujourd'hui, outre quelques réticences nostalgiques, l'art assimile quantité de pratiques et de formes qu'on ne reconnaissait pas sous son nom. L'autorité discriminante légiférait sous les noms d'académie, d'art ou d'esthétique philosophique. s'appuyant sur des critères idéaux de perfection émanant de l'esprit. Désormais, avec la faillite des tutelles supérieures, les notions d'art et d'oeuvre ont perdu leur pertinence de verdict ; les définitions et critères se sont délités. De nouveaux paradigmes ont brisé la gangue normative en libérant les potentialités productives ; de nouvelles technicités et des matériaux inusités ont transformé la configuration des oeuvres et les formes de sensibilité esthétique. L'art est en pleine mutation quant à ses modes de production. de présentation et d'usage. Les médias audiovisuels ont colonisé les affects dans un climat culturel où s'entrecroisent le design, la publicité. la mode, etc. et dans cette dispersion esthétique, l'art cherche ses marques dissensuelles ; par ailleurs une subculture prolifique inscrit ses actions dans le champ réservé de la culture. L'art n'est pas en crise, il est, juste conduit à dédramatiser sa fonction, cela sans gravité niais en réaménageant les espaces et les temps ordinaires. Les textes ici réunis tentent une réflexion sur la constitution de ce qu'on appelle oeuvre d'art. sa transformation et sa défection.
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