Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Le jeune Jonathan Harker rend visite au comte Dracula dans son château des Carpates afin de l'informer du domaine qu'il vient d'acheter pour lui en Angleterre. Au cours de son voyage, les autochtones qu'il rencontre tentent de le dissuader d'atteindre son but et manifestent une inquiétude véhémente où il ne voit d'abord que l'expression d'une superstition locale ridicule. Dès son arrivée chez le comte, l'inquiétude gagne pourtant Jonathan Harker, jusqu'au jour où trois jeunes femmes pénètrent dans sa chambre pour lui prodiguer des baisers qui sont autant de morsures. Alors qu'il entreprend une exploration du château, il découvre, gisant dans une caisse, le comte Dracula...
A Whitby, en Angleterre, où l'histoire se déplace, Lucy, l'amie de Mina, la fiancée de Jonathan, sera la première victime du vampire.
Avez-vous peur des vampires ?
Le mythe de Dracula a été moult fois exploité, sous toutes ses formes (cinéma, série télé, roman, BD). Mais Bram Stoker a été le premier à raconter cette légende.
Tout débute avec le jeune Jonathan Harker qui doit se rendre au château du Comte Dracula pour une mission professionnelle. Sur son chemin, il relève des choses étranges : les gens se signent sur son passage, semblent inquiets à la nuit tombée et des loups hurlent à la mort. Tout le monde semble terrorisé par ce Comte Dracula qu’il va visiter. Très vite, Jonathan Harker va être témoin d’événements étranges au château jusqu’au départ du Comte pour Whitby en Angleterre...
Bram Stoker installe lentement une ambiance à la fois envoûtante et angoissante dans son roman. Des nuages noirs viennent obscurcir les clairs de lune
J'en ai lu des classiques et pourtant je n'en finis pas de m'émerveiller quand j'en découvre un, même tardivement, même quand tout le monde le connaît.
Après Le Comte (comprenez de Monte Cristo ❤) en début d'année, c'est un autre comte que je rencontre, le célèbre comte Dracula aux dents longues.
Dès les premières pages, j'ai été cernée par cette atmosphère inquiétante, saisie par ces paysages mystérieux.
La forme du roman, épistolaire, permet de s'immerger encore plus dans cette histoire fantastique. En effet, en lisant les journaux et correspondances des différents narrateurs, on accède à leurs pensées les plus intimes, leurs frayeurs les plus profondes.
Je dois cependant reconnaître que parfois les voix de Jonathan Harker ou du Docteur Seward se confondaient, il n'y avait pas à mes yeux un ton propre à chacun.
Le personnage de Van Helsing m'a particulièrement plu, il intrigue par son savoir, par ses actes qui semblent parfois totalement incongrus à ses acolytes. Il m'a fait penser à Clive Owen dans The Knick (s'il y en a encore parmi vous qui n'ont pas vu The Knick, il faut réparer cette lacune au plus vite).
La construction du roman est habile, elle laisse certains éléments dans l'ombre pour y revenir plus tard, approfondissant le flou dans lequel se trouve le lecteur, pour ensuite lever le voile.
Le rythme fluctue, lent pour installer une atmosphère nébuleuse, troublante, et s'accélérant dans les moments de traque.
L'édition d'Actes Sud reprend la traduction de Lucienne Molitor, qui date de 1963, et le langage châtié et fluide à la fois a contribué à m'immerger dans l'époque et les aventures de nos narratrices et narrateurs.
Mythique, effrayant, trépidant, gothique, scientifique, Dracula est tout cela à la fois. Un classique qui mérite son statut !
J'ai dévorer cet lecture et adorer cet univers. L écriture est fluide, sombre .à lire absolument !
Un des livres fondateur du style fantastique/ épouvante. Et même si l'écriture à assez mal vieilli, on passe encore un très bon moment à la lecture de ce Dracula.
Aujourd'hui, je vous présente un grand classique de la littérature du XIXème qui n'a même plus besoin d'être présenté à vrai dire : je vais vous parler du fameux Dracula, qui nous fait trembler depuis 1897 et qui n'a cessé d'inspirer la littérature, le cinéma, la musique et la télévision en faisant proliférer le peuple des enfants de la Nuit, j'ai nommé les vampyrs (communément "vampires" chez le commun des mortels). Une fois n'est pas coutume, et vous allez y être rapidement habitués (si vous ne l'êtes pas déjà d'ailleurs), c'est l'adorable Pauline de la chaîne Pinupapple & Books qui m'a définitivement décidée à lire cet incontournable ouvrage littéraire, à mettre entre les mains de tous les lecteurs au moins une fois dans leur vie afin de se faire sa propre opinion. Et pourquoi donc avais-je tant tergiverser à me plonger dans les ténèbres les plus noires avec ce roman, moi qui suis si friande de littérature de l'ère victorienne et fantastique par-dessus le marché ? Tout simplement car je nourrissais beaucoup de préjugés à son égard. Ce roman, qui est un pilier à lui tout seul, qui est à l'origine d'un univers si prolifique et étendu qui continue à prospérer de nos jours, en particulier chez les ados mais aussi chez un public plus âgé, aurait dû capter immédiatement mon intérêt et suscité mon envie. Or, j'ai eu un temps l'effet tout inverse.
Laissez-moi juste vous narrer le début de ma petite longue histoire avec Dracula.-Il y a six ans, alors que j'étais en quatrième, le thème de notre étude en cours de Français était la littérature fantastique. L'aboutissement de tous ces cours a été un exposé sur une œuvre classique de fantastique à choisir parmi une liste. Tandis que la plupart des élèves se sont jetés sur la nouvelle La dame de pique de Pouchkine (le texte le plus court sur l'ensemble proposé bien sûr), je me suis pour ma part intéressée aux pavés de la liste, y étant accoutumée. J'ai alors dû faire le choix, et pas des moindres, entre Frankenstein et Dracula, deux romans pour lesquels je nourrissais des préjugés incommensurable et injustifiés. Dans l'un, le fantôme de Boris Karloff planait, et dans l'autre, ma saturation des créatures aux dents longues me donnait des relents d'acidité. In fine, j'ai dévoré le Prométhée moderne et je dois avouer que je ne regrette pas de l'avoir fait passé en premier, tant il m'a transpercé le cœur et me marque encore aujourd'hui de par son intelligence et sa force. Mary Shelley devait sûrement avoir un bel esprit éclairé, sa plume est remarquable. Cependant, celle irlandaise de Bram Stoker l'est aussi, et c'est avec une grande fierté et un baume au cœur que j'ai refermé Dracula après une lecture minutieuse et pas à pas, celle-là. Le temps de puiser la force et la volonté d'un groupe de personnes au dessein noble, au cœur pur et à l'ingéniosité redoutable. Voilà mes préjugés effacés du tableau, prêts à reposer au tombeau à tout jamais.
L'aspect épistolaire d'un roman ne m'a jamais effrayée, bien au contraire. C'est un type de lecture que je rencontre peu souvent et, quand cela est le cas, je plonge d'autant plus à corps perdu dans l'histoire car c'est comme si j'étais dans la confidence, que j'étais un personnage à part entière qui va lui aussi faire évoluer le récit et apporter du soutien à l'auteur de la lettre ou du journal rien qu'en lisant. Cela exacerbe mon immersion dans le récit et rend mes sens plus affûtés, mes émotions plus ardentes et authentiques encore. Cela nous permet de plonger clairement dans les états d'âmes des personnages, de découvrir leur ressenti précis face aux événements : le désarroi de Jonathan Harker, le désespoir amoureux de John Seward,-l'abysse de tristesse d'Arthur Holmwood, la compassion et rage de vaincre de Van Helsing, le soutien de Quincey et les craintes de la douce Mina.
Tout cela transpire des divers lettres jetées à la mer, journaux testaments d'une entreprise inévitable et morbide, au profit de l'Humanité, et cela est purement, simplement captivant. Cependant, ce qui est en ressort par-dessus tout, et qui se dégage de chaque pion de cette intrigue noire et à couper le souffle, y compris de Dracula himself, c'est de la détermination. De chaque fibre de leur être, ces personnages aspirent à accomplir quelque chose de grand, inspirés par le bien de l'Homme ou le Mal de l'Enfer, à laisser une trace indélébile sur Terre, libératrice ou néfaste. Et je n'ai pu qu'être contaminée par cette envie oppressante d'Agir, de faire face aux pires obscénités du démon pour permettre un meilleur futur à ce monde embrumé. En ouvrant ce livre phare, je me suis embarquée dans une sacrée aventure mystique, qui a enclenché tous mes sens.
L'écriture de Bram Stoker pourra vous sembler trop "pompeuse" ou alambiquée mais je l'ai justement adoré pour cela, elle m'a fait ressentir tous les états d'âme des personnages au plus profond de moi, ce qui a décuplé ce que je pouvais moi-même éprouver durant mon intense et périlleuse lecture et j'ai pu ainsi en savourer toute l'essence. Surtout, j'ai été profondément touchée par la bienveillance attentive que les personnages démontrent les uns envers les autres, ils se soutiennent, s'épaulent, et jamais personne ne se retrouve abandonné, malgré les risques de vampirisme injecté par les crocs de Dracula.
Ou bien la lourdeur de la tâche de tuer un être humain possédé par un démon d'un autre niveau. Cela m'a fait du bien que des sentiments aussi nobles pouvaient être de mise, là où notre monde est toujours si cruel et de surcroît, dans une histoire aussi noire ! Quel beau contraste ! Cela m'a redonné espoir et cela constitue une lumière, un phare dans ce récit semé d'angoisse. Après, peut-être est-ce la traduction que j'ai lue qui donne une telle aura à ce roman, je l'ai beaucoup apprécié malgré les nombreuses répétitions et les fautes de frappe qui ont parsemé ma lecture et qui m'ont sauté aux yeux, même après une longue journée de travail. Du coup, j'en saurais d'autant plus curieuse de lire la version irlandaise originelle et je continuerais mon épopée draculienne en compagnie de Dracula, l'Immortel, écrit notamment par un descendant de Bram, Dacre Stoker.
Ce dernier semblait armé de bonnes intentions et de fidélité envers l’œuvre pour le moins éternelle de son aïeul (voir informations en fin de livre). Cela m'a rendue vraiment avenante envers cette suite "officielle" qui saura me donner tous les éléments de réponses dont j'ai besoin concernant la naissance de l'amitié Mina/Lucie, la rencontre entre Mina et Jonathan, le cas Renfield... En attendant de me procurer cet ouvrage, je ne peux que vous conseiller chaudement la lecture de ce grand classique qui aura marqué ma vie de lectrice et que je suis très fière d'avoir lu !
Chef d'oeuvre absolu de la littérature épistolaire . Ambiance particulière. Un de mes livre préféré!
sombre, saignant, magique, suspens!!!! à lire et à relire sans compter
Un monument de la littérature fantastique du XIXe siècle. Nous découvrons les caractéristiques de ce personnage effrayant par l'intermédiaire des journaux des protagonistes et de leur échange de lettres.
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