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« Douce » est le roman qui m’aura le plus marquée jusque là… Sylvia Rozelier m’a envoûtée avec ses mots, ses phrases, sa plume, son histoire, son amour… J’ai aimé « Douce » un peu, beaucoup, à la folie, passionnément… J’ai rencontré, j’ai appris à connaître, du moins je le croyais, j’ai aimé passionnément, je n’ai rien vu, j’ai attendu, j’ai cru, j’ai subit… Douce, c’est moi… Lui c’est mon lui… La fausse maladie de sa femme est la fausse maladie de sa fille… Ses mensonges sont ses mensonges… Les attendes de Douce sont mes attentes… L’amour de Douce est mon amour… Sa douleur est ma douleur…
Sylvia Rozelier raconte magnifiquement bien une histoire d’amour, une dépendance affective créée par l’autre, cet amour qui devient vital pour pouvoir respirer mais qui fait si mal, qui est si destructeur… Sylvia, avec ses phrases courtes, ses mots justes, est comme une boxeuse: elle envoie un upercut, un coup à gauche, un coup de pied bien placé; elle sautille sur un pied puis sur l’autre, sans pause, toujours en mouvement; elle prend sa respiration quand c’est nécessaire; elle tombe mais se relève de suite; pas de temps mort; tout doit être dit, enfin… C’est comme cela que j’ai lu « Douce » et j’ai retenu ma respiration jusqu’à ce que je referme le roman où j’ai pu pousser un soupir, un soupir de soulagement: soulagée d’avoir pu lire ces mots si beaux sur une histoire qui ressemble à mon histoire. J’ai pu comprendre pourquoi Douce se cachait la vérité alors qu’elle la connaissait… J’ai pu comprendre comment Douce est tombée sous l’emprise de cet amour, comment elle en est devenue prisonnière… J’ai pu comprendre pourquoi Douce n’arrivait pas à quitter cet homme… J’ai été touchée par ce roman, je suis tombée en admiration de la plume de Sylvia, je me sens plus vivante depuis ma lecture. « Douce » est un sublime roman sur l’amour passionnel, sur la dévotion d’une femme pour l’homme qu’elle aime, sur la tristesse de cet amour, sur la croyance en l’autre.
"Douce" c'est la dissection d'une relation amoureuse toxique où « comment nos aspirations féministes peuvent voler en éclat face à la violence de nos sentiments ».
Lorsqu'elle croise cet homme la première fois, il n’y aura pas de coup de foudre, pas d’évidence et pourtant il y aura 8 ans de passion, 8 ans de souffrance.
Des débuts magiques, une histoire magnifique comme tout être rêve d’en vivre. Alors forcément Douce, elle y croit dans cet amour absolu.
Mais la mécanique de destruction va se mettre en place pernicieusement, à pas de loup. Il ment, elle accepte, il disparait, elle accepte, il la coupe des autres, elle accepte, il l’humilie, elle accepte, il revient, elle accepte, il s’excuse, elle accepte. Elle accepte parce que par petites touches, il flatte, il séduit, il aime, il aime mal mais intensément.
Mensonge après mensonge, Douce s'enfonce, elle se perd dans la perversité de cette relation.
Un homme manipulateur, un tricheur, mais tellement doué pour lui faire croire en l’amour total, en l’histoire unique, pour l’hypnotiser, la rendre sentimentalement dépendante.
On a envie de lui crier « casse toi », « fuis ce connard », mais ce n’est pas si simple. On ne sort pas des griffes d’un prédateur aussi finalement, on ne défait pas facilement les cordes du ravisseur.
Sylvia Rozelier fait parler cette femme qui n'aura rien vu venir (ou refusé de voir), prise dans la toile tissée par un homme nocif.
Un roman que l'on ne peut pas lâcher parce que cette histoire si intime comporte aussi quelque chose d’universel. Douce, toi ou moi, personne n’est à l’abri d’une addiction amoureuse, d’un moment dans sa vie où l’on se raccrocherai au regard de n’importe qui, pour tout simplement ne pas être seul ou juste avoir l’impression de vivre, quitte à se détruire.
Ne jugez pas Douce, ne cherchez pas à comprendre ce qui expliquerait qu'elle ne soit pas parvenue à rompre ce lien infernal, lisez son histoire.
Aimer et prendre garde. Prendre garde pour l’autre mais aussi prendre garde à soi-même. Car l’amour est passion, l’amour est aveugle, l’amour happe, dévore. L’attirance plus forte que la raison, la raison enfouie dans les corps, les corps s’enfoncent dans la jouissance, la jouissance qui pose des œillères, les œillères qui provoquent la myopie de l’esprit, l’esprit qui part dans l’égarement, l’égarement qui fait souffrir. Douce et si abîmé par l’autre.
Tout commence par une rencontre anodine. Pas de coup de foudre, même pas le jaillissement d’une étincelle. Tout oppose cette femme et cet homme. Juste une réunion de travail. Puis, une seconde entrevue où le futur couple se voit davantage, puis être entraîné dans une boîte de nuit, et soudain, c’est l’amour fou qui se déclenche pour Douce, surnom donné par son soupirant. Dés les prémices de la relation, tout est compliqué, Douce habite Paris, lui le Sud de la France. Chacun a vécu des précédentes liaisons, Douce est juste séparée de son compagnon Adam, du nouvel homme de sa vie on ne sait quasi rien. Vont suivre des années de retrouvailles, d’absence, de conflits, de silence, de mensonges, d’emprise. Un enfermement intérieur amoureux qui consume Douce mais elle va continuer à souffler sur les braises pour enflammer un amour impossible.
Un très subtil roman qui ne peut être totalement fictif. L’écriture est trop réelle, la plume semble gémir sous les souffrances de l’âme et de la chair. Un récit comme un témoignage, comme un journal de bord d’une femme amoureuse qui refuse de croire à ce qu’elle semble voir, qui veut rompre mais ne peut jamais interrompre ses pulsions aimantes.
Sylvia Rozelier fait de Douce l’incarnation de la femme sous le joug de l’homme ; comment la manipulation, alliée au désir, peut assouvir un être qui ne souhaite qu’aimer et être aimée. Le tout dans une arabesque scripturale infinie.
https://squirelito.blogspot.com/2018/11/unenoisette-un-livre-douce.html
Douce.
Le surnom qu’il lui donne. « Douce ». Douce.
Le roman de l’amour fou. De l’amour fort. De l’amour avec un grand Z …
C’est le roman d’une histoire. Banale. Étrange pourtant. Unique. Triste.
Il disparaît. Elle accepte. Elle attend. Elle aime.
Cet homme insaisissable. Méprisant. Lâche. Gênant dans ses contradictions. Dangereux.
Douce.
C’est un livre sur une drôle de violence. Qui ne se voit pas. Celle de ces êtres qui manipulent, trichent et érodent les cœur jusqu’à l’écœurement.
Douce. Amère. Cette lecture. Sylvia Rozelier dissèque avec une plume intransigeante, absolument vraie et terriblement touchante un amour qui fait mal.
La justesse, l’honnêteté de ton m’ont offert un vrai plaisir de lecture. De l’ordre du pur et dur. Du sans compromis. Ni avec soi, ni avec l’autre. Une façon de dire ces choses intimes qui traversent l’histoire d’amour. Une façon d’écrire tellement vraie.
Il ya beaucoup de choses dans ce livre. Lisez le.
Ce sentiment de l’avoir échappé belle. Lorsqu’après cette lecture, on réfléchit à son existence. A ses propres amours …
La bienveillance est rare dans ce monde.
Douce. Jusqu’à la nausée.
Ce mot va me hanter.
Lorsqu’elle le rencontre, ce n’est pas le coup de foudre immédiat, genre tsunami qui renverse tout sur son passage. Non, c’est plus insidieux que ça. Le venin , c’est pire, je pense, quand il se dissout lentement dans le corps. Ce n’est pas une fulgurance, et pourtant… Pourtant, elle pense à lui. D’abord un peu, puis beaucoup, puis passionnément, puis à la folie. Lui qui vit à l’autre bout de la France, lui qui a vingt ans de plus qu’elle. Lui qui deviendra bientôt son indispensable oxygène. Avec ce roman uppercut paru aux Editions le Passage, Sylvia Rozelier trace l'itinéraire d'une désespérance amoureuse.
« De fil en aiguille, nous en sommes venus à nous écrire de longs mails. Un échange épistolaire, l’air de rien. Rien qui ne compte, n’engage d’autre qu’un di alogue. Mais ce rien-là existait bel et bien, prenait de la place. De plus en plus de place à mesure que les jours passaient »
Il flatte, il esquive, il ment. Il promet et disparaît. Elle étouffe loin de lui. Elle est en manque de sa peau, de son corps, de son rire, de ses mots , de ce « Douce » qu’il a fait d’elle. Il triche, l’enserre dans ce piège infernal que peut devenir l’amour passion. L’amour poison.
« Je tombais sur toi, tu tombais en moi et nous tombions dans le vide »
Elle, la femme indépendante, la femme brillante, intelligente, elle l’attend. Passionnément.
Il manipule. Il la manipule. Le mal est fait et creuse chaque jour davantage son sillon.
« Un envahissement. Voilà ce à quoi tu m’avais acclimatée, nourrie pour bientôt m’affamer »
Elle est lucide, mais l’addiction est plus forte que la raison. La descente aux enfers durera huit ans.. Huit années de mensonges, d’’espoirs, de ruptures et de retours, d’attentes, d’absences, de dérive.
Douce, elle est fragile. Elle est toute en carences, toute en blessures. Celles qu’on tait quand on est une femme libre est indépendante. Celles que l’on se tait. Celles qui font que peut-être on ne sait pas aimer, car on ne sait pas s’aimer. Alors, forcément, l’amour devient quête. Quitte à se brûler les ailes..
« Tes mots d’amour, je les buvais, je leur attribuais le statut de vérité. Le soin de me racheter, pas moins : de combler la carence narcissique, la blessure d’enfance »
L’amour c’est beau, oui, mais ça peut faire mal. Huit ans . Huit ans de vie en pointillés livrés en pâture. Certes, on peut dire que huit ans d’une vie, c’est bien peu. Huit ans de prison, c’est énorme. Et amplement suffisant pour détruire.
J’ai été profondément touchée par cette histoire, cette histoire dont « l’amour était le personnage » .J’ai souffert avec Douce et je vous avoue l’avoir maudit, lui. J’ai trouvé l’analyse du sentiment amoureux poussé à son paroxysme au plus près de la vérité. Quant à la plume de Sylvia Rozelier, que vous dire ? Que vous dire si ce n’est qu’elle est sublime de finesse, de pudeur, de justesse.. Que vous dire si ce n’est que l’autrice manie avec brio l’art de tenir le lecteur en haleine, le ventre noué, les mains tremblantes, le cœur en vrac ? Que vous dire sinon LISEZ-LE !!
En cette rentrée littéraire, on voit beaucoup passer ce titre sur les réseaux sociaux. Et comme j'ai été intriguée et que je voulais me faire ma propre idée, j'ai coché (et gagné) ce roman lors de la masse critique Babelio de septembre.
Une rencontre inattendue, improbable. Une différence d'âge. La distance. Elle est en couple, mais peu importe, elle suit son intuition. Commence une longue relation. Elle devient sa Douce. Il est son loup.
"J'avais choisi de te faire confiance. Notre amour ferait écran, nous protégerait. Ce que tu répétais si souvent. Trop souvent. Une fable."
Au départ, la passion. Puis les silences, les mensonges. Les absences. Les pardons. Manipulation. Jalousie. Destruction. Noyade. Mais l'envie d'y croire est plus forte que tout pour Douce, plus forte que la raison.
"Au fond, n'est-ce pas le propre de l'amour que de voyager à travers l'inconnu, s'extraire de ses représentations pour se confronter à l'altérité, explorer un territoire mystérieux, aborder d'autres rivages ? Cette aventure humaine, je voulais la tenter en toute liberté. Au nom de la liberté et de l'amour, je m'emprisonnais."
Douce, c'est l'histoire d'un amour fou, un amour impossible. Un amour à sens unique ? Un amour dans lequel les deux amants ne s'aiment pas avec la même intensité. Un amour où elle ne vit que dans l'attente d'un appel, d'une rencontre. Lui, il ment, souvent, c'est son mode de fonctionnement. Il retourne la situation à son avantage. Douce est aveugle, folle amoureuse, alors elle revient toujours. Spirale sans fin, cette relation durera plusieurs années.
"Huit ans d'un amour fou devenu malade.
Huit ans à la dérive."
L'auteure plonge dans les profondeurs de l'amour. Elle nous entraîne avec elle, et on boit la tasse en même temps que Douce. La plume de Sylvia Rozelier est belle, poétique, percutante. Ses phrases sont courtes, telles des coups de poing. Ses mots sont forts, les émotions transparaissent. Je me suis mise à la place de Douce. J'ai voulu la comprendre. Cet homme, qui moi me répugnait, me dégoûtait, elle l'aimait. Je me suis sentie mal à l'aise. J'avais envie de fuir, d'emmener Douce avec moi, loin de sa vie. de lui dire : "mais regarde-toi ! tu fous ta vie en l'air, passe à autre chose, cet homme ne t'aime pas comme toi tu l'aimes !" Je me suis sentie impuissante, spectatrice de cette relation qui ne la menait à rien, sinon à se consumer à petit feu jusqu'à la destruction.
"Il eut mieux valu s'aimer moins et s'aimer mieux."
Malgré tout, je n'ai pas eu de coup de coeur pour ce roman. Pourtant il y avait tout pour me plaire : du style, des jolis mots, de l'amour, de la passion. Cela ne s'explique pas. Peut-être en attendais-je trop au vu de tous les avis dithyrambiques que j'avais lus. Peut-être parce que j'ai eu l'impression de faire preuve de voyeurisme en entrant dans l'intimité de Douce. J'ai aimé ce roman, mais pas jusqu'à la passion.
https://ellemlireblog.wordpress.com/2018/10/09/douce-sylvia-rozelier/
lien : http://www.livresselitteraire.com/2018/09/douce-de-sylvia-rozelier.html
Douce comme sa peau. Douce comme sa voix. Douce c’est le surnom que lui donne cet homme de vingt ans son aîné. Cet homme rencontré lors d’un déplacement professionnel. Charmeur. Taquin. Ne plus y penser. Retrouver l’autre qui nous attend là-haut, à Paris. Et cette histoire qui inévitablement s’approche du point final depuis déjà trop longtemps.
Ne plus penser à cet homme et y revenir, sans cesse. Comme une pulsion. La repousser, et puis abandonner. S’abandonner. D’abord une nuit. Une aventure sans lendemain. Sans tracas. Sans attaches. Froisser les draps le temps d’une nuit, d’un week-end. Reprendre sa vie. Entendre sa voix. Lire les messages qu’il nous envoie. Complicité naissante. Y retourner, le réclamer. Les caresses, le sexe, sa peau, son goût. D’abord le corps donc. Et puis le cœur. Mais est-il seulement véritablement libre cet homme ? C’est flou. Ça pue. Elle le sent, le sait au fond d’elle mais refuse d’y penser. Pour le moment. À 800 kilomètres l’un de l’autre, la confiance est primordiale. C’est ce qu’il lui fait comprendre. Elle est sa Douce c’est ce qui compte. Elle veut y croire. Le croire.
Elle est douce et son cœur malléable dès lors qu'il ne répond plus aux signaux de la raison, de la conscience, reléguée au second plan. Ce n’est pas de la naïveté, c’est toujours plus complexe lorsqu’il est question de sentiments si forts. Lorsque le corps et l’esprit de l’un s’entremêlent à ceux de l’autre. Complexe au point de ne pas réagir quand l’autre ment, jurant qu’elle est la seule. Le mensonge devient un quotidien. Complexe au point de ne pas être capable de voir qu’elle s’éloigne petit à petit de ceux qui comptent pour elle. Famille, amis. Il est jaloux et possessif. Destructeur. Mais Douce est une reine. Encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots… on connait la chanson. Elle aussi. Une reine sur un tableau de chasse. Le sien. Et elle tombe dans le piège. Celui qui se referme sur elle. Cet homme qui s’éloigne et revient. Quand ça lui chante, comme ça lui chante. Manipulateur-menteur. Volage. Quand elle s’éloigne, il la rattrape. Alors Douce se raccroche à ces quelques mois où ils ont été heureux. Aux souvenirs de leurs corps qui ne font plus qu’un, de leurs sourires, de leurs rires, ce monde qu’ils ont inventé ensemble. Pendant huit années. Mais quand et comment le point de non-retour arrivera-t-il ?
Quand les principes de femme indépendante et libre sont balayés par le poids d'un amour oppressant, dévorant, d'une passion qui entraîne notre propre perte. D’une passion que l’on ne parvient pas à stopper. On y plonge, replonge jusqu’à boire la tasse. Jusqu’à être face à une autre, une inconnue qui porte notre reflet. Sylvia Rozelier décrit avec une précision rare cette chute, cette déchéance. Elle lâche le cri, elle sort le mal, déroule le fil avec minutie et lucidité. Qu’importe ce qui est vrai, nous n’avons pas besoin de connaître l'exactitude du romancé. Nous savons au fond que tout cela est forcément bien intime. Et dans cet intime, Sylvia Rozelier excelle dans l’analyse de l’engrenage. Il faut un sacré recul pour en être capable et pour dire avec sincérité l’histoire sans ajouter d’ingrédients surfaits pour sublimer ou noircir le tout. Pas besoin, c’est bien assez percutant comme cela. Amplement suffisant pour le démarrer sans plus pouvoir le lâcher. C’est en tout cas l’effet qu’il m’a fait. Happée. Aspirée.
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