Il est temps de lire "Apatride" de Shumona Sinha, et de suivre ses conseils de lecture !
« Vous vous réveillez dans un aéroport.
Vous ne savez pas qui vous êtes ni où vous allez.
Vous avez dans votre sac deux passeports et une lingette rince-doigts.
Votre portez un diadème scintillant et vous êtes maquillée comme une voiture volée.
Vous connaissez par coeur toutes les chansons d'Enrico Macias.
Vous êtes une fille rationnelle.
Que faites-vous ? » Cette quatrième de couverture donne le ton, plein d'humour, du troisième roman de Nina Yargekov chez nous. Malgré ce ton maintenu tout au long du livre, le sujet traité, comme le laisse entendre son titre, n'est cependant pas anodin. Nous avons pensé que le plus simple était de joindre à ce document la passionnante note d'intention que l'auteur nous a communiquée.
Elle est relativement longue pour un document commercial mais sa lecture permet de mesurer toutes les dimensions, pas seulement littéraires - même si cet aspect est évidemment à mettre au premier plan - d'un roman qui devrait imposer Nina Yargekov comme un des auteurs importants de notre littérature.
Il est temps de lire "Apatride" de Shumona Sinha, et de suivre ses conseils de lecture !
La narratrice descend de l'aéroport à Paris. Elle ne sait plus qui elle est. Elle a deux passeports, l'un français et l'autre yazigue... , donc double nationalité. Elle part de là de supposition en supposition. Petit à petit, elle se découvre elle-même : interprète et sans véritable attache à Paris. Pendant 400 pages, il ne se passe rien ou presque. C'est plutôt une réflexion sur l'identité et la possibilité de vivre ou non avec une double nationalité. Notre héroïne se veut être dans tous les cas une fille rationnelle. Elle a pourtant ses moments de folie : elle s'attache par exemple à une taupe en peluche à qui elle parle et avec qui elle visite les musées. Elle a aussi plein de clichés sur les pays avec lesquels elle est en relation. Puis il devient important pour elle de faire un choix et se elle se décide à partir en Hongrie, pays d'origine de ses parents. Il y a alors un peu plus de rebondissements dans les 280 pages suivantes.
Le récit est écrit à la première personne du pluriel et les phrases sont parfois très longues, ce qui rend l'écriture encore plus originale. Il y a de l'humour. J'ai aimé mais ne recommanderai pas systématiquement ce roman. le sujet est pourtant bien traité malgré les répétitions. La conclusion : il semblerait qu'on ait besoin d'un ancrage pour exister.
Idée de base plutôt amusante que cette amnésique loufoque et paumée qui cherche à recouvrer sa personnalité. Française, Yazigue ? Son coeur semble balancer dangereusement.
Alors ok c'est marrant....mais 5mn pas 269 pages !!!! Sachant que le livre fait plus de 600 pages et qu'il ne s'y passe rien hormis d'incessantes digressions qui finissent par fatiguer...
Nul... terriblement nul.
J'ai abandonné après en avoir lu 1/3
Le texte est trop dense, pas Aere, pas de chapitre, pas de paragraphe
Le narrateur parle de lui même en se vouvoyant : " vous rentrez chez vous , vous posez votre valise ...", cela ne m a pas plu
Et j'ai eu beau persister impossible d accrocher, bien que l histoire au départ était attrayante : une jeune femme se réveille dans un aéroport, sans savoir où elle est et qui elle est
Je crois que c’est la première fois que je lis un roman Prix de Flore. Et je dois dire que j’ai beaucoup aimé.
D’abord le ton, qui m’a enchanté : c’est décalé, drôle, et toujours juste. Quel dilemme d’être prise entre deux nationalités, deux cultures, deux façons de penser. Sans oublier les clichés sur l’une et l’autre culture.
J’ai aimé cette étrange Yazigie, le second pays du personnage principal, que l’on découvre, dans la seconde moitié du roman, être un vrai pays (dont je tairai le nom pour plus de suspens). J’aurais dû m’en douter avec l’histoire du dessin animé de La Petite Taupe, mais je suis passée à côté.
On sent une passion du personnage principal pour Enrico Macias et Dalida, un peu décalé en ce 21e siècle.
Un roman qui se déguste, même si l’explication finale m’a quelque peu déçue.
L’image que je retiendrai :
Celle du SDF dans la rue du personnage principal à qui elle donne son diadème à son arrivée à Paris.
http://alexmotamots.fr/?p=2484
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