Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Dog Island : une île sanctuaire, à moins de dix-huit kilomètres de Manhattan. De la Guerre de Sécession à 1940, elle a servi de pénitencier à ciel ouvert. Potter's Field, l'immense plaine qui occupe un tiers de l'île est devenu le plus grand cimetière d'Amérique, où un million de personnes ont été ensevelies : les prisonniers confédérés, puis tous les morts anonymes et les indigents des hôpitaux et des asiles de l'état de New-York.
Au début de la Guerre Froide, Dog Island a accueilli les rampes de missiles anti-aériens destinés à protéger New-York. Mais pourquoi l'armée de l'air garde-t-elle des hommes sur l'île alors que l'ancienne base nucléaire est fermée depuis des décennies ? Pourquoi de discrets transbordeurs continuent-ils de décharger des dizaines de cercueils venus du continent ? Odosh'a, la vieille Indienne fantôme qui, selon la légende, hantait Dog Island après le génocide des indiens Algonquiens, est-elle vraiment de retour ?
Qui sont ces « 77 vauriens » dont parlent Nick et Leo, les enfants des deux derniers militaires chargés de surveiller les lieux ? Et surtout, qu'a vu Tania Greene, cette jeune artiste en résidence sur Dog Island, de suffisamment terrifiant pour la décider à mettre fin à ses jours ?
C'est peut-être dans les passés obscurs de l'île qu'il faut chercher l'explication des étranges événements qui se succèdent aujourd'hui sur Dog Island. Deux détectives de la police de New-York, les lieutenants Kitman et Jaworski, débarquent avec la ferme intention de démêler le vrai du faux.
Un thriller à huis-clos, dans une Amérique de l'après-Trump et post-covid, un hommage contemporain aux grands romans claustrophobes d'Agatha Christie, du Meurtre de Roger Ackroyd aux Dix Petits Nègres...
La couverture du livre me laissait imaginer un roman d’aventure sur une île. En fait, « Dog Island » est plutôt un huis clos en plein air, à la manière des romans d’Agatha Christie.
L’aventure se déroule dans un endroit isolé du monde où seulement une poignée d’habitants occupent les lieux. Cette île a la particularité d’avoir un passé chargé en évènements sombres. En effet, après la guerre de Sécession, elle a été un pénitencier, puis elle a servi de base militaire durant la guerre froide et finalement de cimetière géant pour les personnes abandonnés par l’Etat. Alors quand des morts suspectes apparaissent sur son sol, les secrets refont surface.
Les inspecteurs vont se servir de toutes ces pistes afin de déceler la vérité. Le récit revient donc régulièrement dans le temps. L’enquête repose sur les interrogatoires des citoyens. Au fil des échanges avec cette population, les détails de l’Histoire se précisent. Chaque personnage se révèle mystérieux et les soupçons se multiplient.
Malheureusement, entre l’idée de départ et le dénouement, il y a deux cents pages à remplir. Et il semble que l’auteur n’avait pas assez de contenu pour pouvoir nous garder sous pression. En découle un très long passage où les protagonistes tournent en rond. Les enquêteurs interrogent en boucle les suspects et le scénario n’avance pas. Les courts chapitres, censés accélérer le rythme, m’ont paru répétitifs. Je me suis ennuyé jusqu’à perdre l’envie de connaitre la fin.
J’ai senti que Michel Moati avait un véritable potentiel. Sa narration est parfaitement maîtrisée et son écriture est très bon niveau. Mais son histoire manque d’épaisseur pour tenir sur la longueur et je suis resté sur ma faim. Contrairement à Agatha Christie (dont il revendique l’héritage), il tergiverse trop et perd en efficacité. Vous aurez compris ma déception. Je vous laisse vous faire votre propre avis !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2021/08/23/681-michel-moati-dog-island/
Vivre sur Dog Island, c’est vivre sur une île au lourd passé située en face de Manhattan, une île telle une tombe géante, abritant des milliers de cadavres. L’Etat américain y stocke des corps depuis la guerre de Sécession mais aussi des morts laissés pour compte, ceux des hôpitaux et des épidémies et tout cela dans la plus grande opacité. Aujourd’hui l’île a repris du service avec les morts du Covid. Les habitants douze en tout vont être sous le choc d’une première disparition suivie d’une seconde. L’île est en effervescence et l’arrivée de deux détectives, les lieutenants Kitman et Jaworski, ne va pas calmer les choses. Pour le lecteur non plus tout n’est pas calme, dès le chapitre 3, on sait qu’un mystère nous attend. Un mystère construit dans un huis clos étonnant. L’auteur a la capacité de mixer des éléments réels avec des éléments de fiction, bien malin qui saura tirer les fils de vérité. J’aime beaucoup partir d’un endroit existant et suivre les pas de l’imagination de l’auteur, et il n’en manque pas. Nous allons suivre deux familles dont les pères militaires, sont les « gardiens » de l’île. Deux autres hommes demeurent sur place dans l’ancien pénitencier ainsi qu’une veuve qui n’est jamais partie. Deux natifs de l’île dont Jack Charnotta, l’épicier du coin, un homme âgé qui possède de nombreuses connaissances historique de l’île et qui est mon personnage préféré. L’île ayant aussi servie de base nucléaire de protection, nous survolons l’historique de la guerre froide sans grand intérêt en ce qui me concerne. Plusieurs autres thèmes sont abordés Sida, Covid sans que cela ne viennent faire montée la tension, je n’ai pas ressentie cette excitation qui me fait tourner les pages en attente de la suite. Pas de grandes révélations, pas de suspense et un final qui ne vient malheureusement pas relever tout cela. L’idée de départ était bonne mais traitée de manière journalistique en une succession de faits, cela n’a pas fonctionné avec moi. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2021/07/13/39056654.html
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