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« Faut bien l'avouer, cette ivresse-là nous a conquis : légère, euphorique, insouciante. Et sans le moindre soupçon de gueule de bois. «C'est que des plantes !» nous avait-on répété avec un délicieux accent neuchâtelois. La faute à qui ? La faute à la «bleue», puisque c'est ainsi que l'on appelait la verte absinthe pour tromper l'ennemi gabelou, au temps de sa prohibition sur cet arc jurassien franco-suisse où elle embaumait les cuisines des fermes et les arrière-salles de bistrots. » La « fée verte » connut un vif succès au XIXe siècle, mais fut rapidement accusée de provoquer de graves intoxications, décrites notamment par Émile Zola dans L'Assommoir et ayant probablement alimenté la folie de certains artistes de l'époque (Van Gogh, Toulouse-Lautrec...). Dès 1978, les ligues antialcooliques, les syndicats, l'Église catholique, les médecins hygiénistes, la presse, se mobilisent contre « l'absinthe qui rend ou », leur mot d'ordre : « Tous pour le vin, contre l'absinthe ». Populaire mais interdite en 1908 car jugée dangereuse, la «fée verte» est à nouveau autorisée en France depuis 2011.
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