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Debout dans une chambre blanche, une valise fermée à ses pieds, Alicia D. attend le médecin qui va l'aider à mourir.
Alicia a choisi de ne pas lutter contre le cancer. Elle est venue chercher l'apaisement. Elle a cinquante ans passés, et assez de souvenirs amoureux à se remémorer pour affronter cette dernière épreuve et quitter la vie en beauté. La mort sera douce et sereine, puisqu'elle en a elle-même fixé l'heure.
La romancière s'est glissée dans les pensées de cette femme au seuil de la mort pour nous livrer une réflexion amère sur le sens de l'existence.
À mesure que l'échéance approche, Alicia sent la colère grandir en elle. Quel que soit le souvenir qu'elle évoque, un visage qu'elle a peint, un homme ou une femme qu'elle a aimé, un pays qu'elle a traversé, les injustices et les trahisons s'imposent comme les vérités du monde qu'elle s'apprête à quitter. Alicia aurait tant aimé, une fois dans sa vie, croire que tout était simple et beau...
La sincérité et la simplicité avec laquelle Danièle Saint-Bois aborde les sujets dérangeants font de ses romans des oeuvres fascinantes.
Une fois de plus, elle se jette à corps perdu dans l'exploration d'une zone terrifiante de l'âme. De Dies Irae, nous ne ressortirons pas indemnes.
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