Au menu : un été italien, une disparition mystérieuse et un premier roman époustouflant…
Dix ans après La Solitude des nombres premiers, un adieu à la jeunesse dans un bouleversant roman d'amour et d'amitié.
Chaque été, Teresa passe ses vacances chez sa grand-mère, dans les Pouilles. Une nuit, elle voit par la fenêtre de sa chambre trois garçons se baigner nus dans la piscine de la villa. Ils s'appellent Nicola, Bern et Tommaso, ce sont « ceux de la ferme » d'à côté, jeunes, purs et vibrants de désirs. Teresa l'ignore encore, mais cette rencontre va faire basculer sa vie en l'unissant à ces trois « frères » pour les vingt années à venir, entre amours et rivalités, aspirations et désillusions. Fascinée par Bern, personnage emblématique et tourmenté, viscéralement attaché à la terre somptueuse où il a grandi, elle n'hésitera pas, malgré l'opposition de sa famille, à épouser ses idéaux au sein d'une communauté fondée sur le respect de la nature et le refus du monde matérialiste, à l'image de la génération des années 90, tiraillée entre le besoin de transgression et le désir d'appartenance, mais entièrement tendue vers l'avenir, avide de tout, y compris du ciel.
Au menu : un été italien, une disparition mystérieuse et un premier roman époustouflant…
Un roman d'apprentissage ; trois garçons et une fille dont les histoires s'entremêlent.
Une ferme dans les Pouilles, la chaleur, l'aridité, l'écologie et la volonté de construire leur monde.
Les personnages sont attachants, bourrés de failles et de contradiction.
Il est questions de passion, d'amitié, de désir et de trahison.
Le rythme est doux et l'écriture mélancolique.
Une belle découverte.
Un roman fascinant et une fresque dramatique qui se déroule sur plus de quinze ans.
Dès les premières pages, j'ai été saisie par la beauté de l'écriture, hypnotisée par ce style très visuel qui ne fait que gagner en intensité.
L'auteur exploite brillamment des problématiques poignantes et complexes, notamment l'écologie et le désir d’enfant à tout prix. La psychologie des personnages est absolument saisissante, à la fin du roman on n’a pas envie de les lâcher. L’atmosphère est très planante, on s’imagine parcourir avec eux ces villages où le temps semble suspendu sous un ciel brûlant, ces scènes qui se déroulent au ralenti jusqu'à ce que les cœurs et l'orgueil explosent.
Une lecture merveilleuse et bouleversante qui m’a donné envie de lire d’autres romans de Paolo Giordano que je découvre.
Je l'ai dévoré !!
Teresa passe ses vacances d'été chez sa grand-mère dans les Pouilles où elle va rencontrer trois jeunes garçons ,Bern, Nicola et Tommaso qui vivent dans une ferme voisine . Elle va s'éprendre de Bern sans savoir que cet amour va bouleverser sa vie puisqu'elle va abandonner ses études et vivre avec d'autres dans cette ferme dont ils aimeraient la rendre autosuffisante .Seulement rien n'est simple pourtant Teresa aimerait s'accrocher à ce mode de vie .Une belle histoire au milieu des Pouilles.
Quelques ombres déambulent autour de la piscine. Le soir. Lorsque Teresa les aperçoit, elle ne sait pas qui ils sont, ce qu’ils font là. Ces trois jeunes garçons sont pris en flagrant délit de baignade non autorisée sur la propriété privée de sa grand-mère. Celle où Teresa a pour habitude de passer ses vacances.
Dès cet instant, ils font plus ample connaissance. Au fil de l’eau, au fil des semaines sur place, puis des années qui reviennent, leur amitié se construit, avec tous les ingrédients composant la difficulté des relations entre adolescents. La complexité de cet âge charnière. La jalousie. Mais aussi l’amour… sous toutes ses coutures.
Je suis totalement passée à côté de ce roman, qui pourtant m’attirait énormément. Je n’ai pas su me l’approprier. Je ne me suis pas sentie à l’aise parmi eux. Même si j’ai pu reconnaître certaines scènes qui m’ont fait penser à mes propres vacances de jeunesse, j’ai été distante. Et ce fut le cas pour tout, les personnages comme l’environnement ou la communauté au sein de laquelle ils évoluent. La lecture est aussi une question de moment, peut-être devrais-je retenter cette expérience ultérieurement ?
https://littelecture.wordpress.com/2019/11/10/devorer-le-ciel-de-paolo-giordano/
J’ai adoré découvrir la plume de Paolo Giordano, j’ai vraiment l’impression d’y trouver le « style italien » (l’écriture, le style et le récit j’entends) alliant Luca Di Fulvio avec la Gang des rêves et L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante qui sont deux ouvrages que j’adore.
Au premier abord, on pourrait penser que l’histoire va être longue et trainer en longueur, une adolescente de famille aisée commence à fréquenter des jeunes garçons libres et dévoyé ; mais bien au contraire. L’auteur nous transporte avec Teresa et ses sentiments adolescents, de jeunes adultes et adultes, j’ai trouvé très intéressant que les regards se mêlent. On partage avec elle, l’apprentissage du désir, de l’attente, de la passion amoureuse qui vous dévore et qui la pousse à tout quitter par amour, et enfin la solitude des souvenirs passés.
Le roman prend un tout autre tournant avec l’exploitation de la ferme, la vie en communauté, le respect de la nature, la liberté d’une vie en dehors de la société en apparence et qui finit par se confronter à des difficultés d’enfanter, des perspectives de vie différentes, des incompréhensions et des non-dits fatals.
J’ai dévoré DÉVORER LE CIEL de Paolo Giordano.
Grâce au #grandprixdeslectriceselle2020 j’ai découvert cet auteur dont je vais m’empresser de lire les autres titres .
Teresa fait la connaissance de trois autres ados durant ses vacances d’été chez sa grand-mère. Cette rencontre va changer le cours de sa vie, elle promise à des études de biologie, issue d’une famille respectée de Turin.
Paolo Giordano rend hommage à la nature et évoque le libre arbitre que l’on peut avoir ou non sur sa vie. Nous partons aux fins fonds des Pouilles en Italie, on hume les senteurs de ces contrées reculées, on perçoit l’âme des habitants de ces terres arides et sans fards. On voyage également à Kiev, capitale de l’Ukraine, pays touché par la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986. Pays et ville moroses, tout comme l’est l’âme de Teresa lors de ce périple dans le cadre d’une Fécondation In Vitro. Giordano nous catapulte également en Islande, terre aussi difficile que l’Ukraine et sèche que les Pouilles.
Beaucoup de poésie, de solitude et de mélancolie se dégagent de ce livre dont le personnage principal Teresa se livre à la 1ère personne du singulier.
Sous fond de refus de notre société ultra-matérialiste et de vie en auto-suffisance, on s’attache à ces adolescents qui vieillissent et lâchent leurs désirs d’utopie pour certains, ou vont jusqu’au bout de leurs convictions pour d’autres à l’image de Bern l’amoureux de Teresa. Car ce livre est aussi une magnifique histoire d’amour.
D’abord il y a un lieu, véritable point de départ du roman, qui restera déterminant par la suite, le sud de l’Italie, Speziale dans les Pouilles, terre des oliviers. Mais on ne ressent presque jamais l’odeur de cette terre du sud, de l’Italie. Cela aurait très bien pu se passer au sud de la France, dans un pays méditerranéen, ou autre. Seuls les oliviers sont montrés, puisque les jeunes vont essayer de les sauver d’un microbe qui les détruits et d’humains peut conservateurs et peu scrupuleux.
Une foule de personnages, sommairement campés et manquants pour moi de consistance, font leur apparition. Teresa, jeune adolescente de 14 ans vient passer ses vacances d’été chez sa grand-mère paternelle avec son père. Elle va y rencontrer trois garçons, trois frères de cœur, trio inséparable. Les étés se succèdent, elle tombe amoureuse de l’un d’entre eux, Bern, qu’elle pressent être l’homme de sa vie. Mais Bern est avant tout le « frère » de Tommaso et de Nicola avec qui il a grandit dans une ferme proche de la villa de la grand-mère de Teresa, auprès de son oncle Cesare et de sa femme. Cesare est une sorte de gourou religieux qui leur a récité tout au long de leur enfance et leur adolescence la bible. Dans sa ferme, Cesare élève son fils Nicola, avec son neveu Bern, et un autre garçon du même âge, Tommaso puisqu’il fait famille d’accueil. Cesare se charge de faire leur éducation tous les matins, grâce aux leçons tirées de la Bible, sous couvert d’un Dieu punisseur. Il façonne ainsi leur mental. Les après-midis, ils travaillent tous à la ferme, et deviennent ainsi très attachés aux valeurs terriennes, à la nature, à l’environnement, à l’écologie. Cette enfance spéciale va marquer à jamais les 3 garçons, et leur vie future, parfois courte, sera toujours régie par ces paroles entendues maintes et maintes fois. Le roman est ainsi parsemé de passages de la bible qui sont sensés expliqués des situations, ou dénoncer des abus.
A la mort de sa grand-mère, Teresa hérite de la maison de vacances et vient retrouver Bern. Mais les temps ont changé, Bern vit désormais à la ferme en communauté avec 2 autres couples, en squattant. Il est devenu un écologiste engagé.
« Dévorer le ciel » est une histoire d’amour mêlée à des histoires d’amitié, de famille, de ressentiments. On y rencontre dans le désordre tous les sentiments humains et les principaux thèmes de l’existence : l’amour, l’amitié, les rivalités, la haine, la jalousie, la complexité des sentiments et leur confusion, mais aussi la liberté, les aspirations, les excès, les désillusions, la vengeance, le mensonge, la désobéissance, la nature, la protection, l’argent, l’écologie, la parentalité, le désir de l’autre, le désir d’enfant, la natalité, la mort le deuil, l’envie de s’affranchir, de vivre autrement, la vie en communauté, les responsabilités, les promesses, le rapport à la religion, la croyance en Dieu.
C’est un roman très actuel qui parle de l’homosexualité, des partouzes, des amours de vacances qui finissent en grand amour, de l’enfance subit qui fait des adultes bancals, tourmentés, des fratries qui éclatent, des liens de sang.
Paolo Giordano nous conte le passage de d’adolescence à l’âge adulte, l’apprentissage de la vie par cette bande de jeunes emprunts de liberté, de nature, et d’idéaux, la vie qui leur joue des tours. Tous ne réagissent pas de la même manière, et c’est l’éclatement. En trois parties plus un épilogue, de l’Italie à l’Islande en passant par Kiev, nous suivons sur deux décennies le destin des 4 personnages principaux (les jeunes). Giordano met en opposition le monde agricole avec sa façon de vivre précaire et naturelle au monde moderne plus matérialiste, au tertiaire avec l’informatique, les téléphones, la télévision, internet, les moyens médicaux, l’argent, la police (en la personne de Nicola)…
J’ai trouvé la première moitié du roman extrêmement longue, pleine de lieux communs, comme une histoire de « déjà vu » avec ces adolescents qui jouent, qui grandissent, cette histoire d’amour convenue, d’amitié entre les 3 garçons. Rien de neuf apparemment, rien qui retienne l’attention. Oui, c’est bien écrit, d’une écriture fluide, légère, facile. Mais on s’ennuie. Heureusement que l’auteur, Paolo Giordano est connu, alors on poursuit le livre. Et on a bien fait car débute alors vraiment notre intérêt lorsque tout bascule, et bouleverse la vie de chacun. On retrouve tous les personnages, 20 ans après, avec leurs blessures, leurs cassures, leurs secrets. Et la vraie bonne surprise est enfin là. Que sont nos rêves devenus ? Que sont nos vies devenues ? Quel avenir avons nous après ça ? Les grands thèmes abordés dont essentiellement la cause écologique en filigrane, sont dignes d’intérêt, mais cela vient tard, voire trop tard dans ce roman. Un petit roman d’été sans grande consistance, sans grande conséquence, et qui ne me marquera pas spécialement. Reste une belle écriture sur un sujet anodin mais d’actualité.
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