Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
La perte d'un enfant est une chose dont on ne peut pas parler. Pour l'évoquer, Chahla Chafiq a choisi la forme des nouvelles. Son génie, c'est que le deuil n'en est jamais le sujet. Dans ces six récits, une blessure à la tête, l'incendie d'une gare, le vol d'un portefeuille dans le métro, un petit-déjeuner de hasard, une invitation à une fête, une rencontre. Y a-t-il encore quelqu'un dans une photographie, ou dans un coeur greffé dans un autre corps ? A-t-on des enfants quand ils sont morts ? Comment compter leur âge ? Toujours le deuil surgit comme accidentellement évoqué, comme si la narratrice, au coeur de son écriture, était rattrapée par cela dont elle ne parle pas. L'innommable du deuil avec quoi il faut vivre, qu'il serait vain d'essayer d'oublier. Dont on ne peut presque rien dire, mais dont on ne peut pas ne pas parler. Et qui revient avec l'insistance insinuante d'une douleur lancinante et connue, et avec la violence foudroyante d'une improbable crise de folie.
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Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force