"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
24 décembre 1944.
Romain Rolland est seul chez lui à Vézelay. Son épouse Macha l'a laissé, le temps d'assister à la messe de Minuit. Agé et malade, il va s'éteindre quelques jours plus tard, le 30 décembre. Le prix Nobel de littérature, conscience morale de toute une génération, s'en doute : cette veillée de Noël est pour lui la dernière.
Assis non loin de son piano, son esprit vagabonde. Il revient
sur toutes les questions qui l'ont hanté depuis sa jeunesse : le pacifisme, l'attitude à adopter face aux totalitarismes, le rôle des intellectuels dans la politique, l'avenir de la France et de l'Europe, la religion. Et la musique bien sûr qui s'entremêle à ses réflexions. De temps à autre, il se rend à son piano. Au moment où il sent que la vie va lui échapper, le grand écrivain qui est aussi un pianiste émérite a une dernière aspiration : jouer l'ultime sonate, l'opus 111, de celui à qui il a consacré une grande partie de son oeuvre et fi ni par s'identifier : Beethoven.
Une pièce inspirée d'un fait réel qui fait revivre un des plus
grands écrivains français
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