Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
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Avec ce premier roman , David Coulon nous réserve un remuage de tripes garanti en noirceur pur jus .
Il nous embarque pour un voyage sans retour dans la folie des hommes , des hommes fous d'amour , prêts à tout, prêts à tuer pour que ce sentiment reste intact et ne soit jamais travesti.
Un amour à mort .
A l'origine il y a ce meurtre sordide d'une jeune étudiante de 18 ans , Aurore Boischel , égorgée. Deux flics sont sur le coup : Patrick Bellec , le beau gosse de service , coureur de jupons que sa femme a quitté a force d'être trompée et Bernard Longbey , trente cinq ans , mais qui en parait dix de plus , usé psychologiquement par son travail - il travaille à la brigade des mineurs où il reçoit chaque jour les témoignages les plus répugnants les uns que les autres de filles ou de garçons , ayant été abusés par un proche , le plus souvent par un parent . A l'aide de son petit dictaphone il les écoutent et les enregistrent , pour ne jamais oublier . Mais cette accumulation a fini par désarçonner le mental du flic dont les digues qui le protègent de la folie lâchent l'une après l'autre . Une rupture irrémédiable comme avec celle de sa femme Virginie , qui a quitté Longbey avec sa fille Sara pour rejoindre l'homme qu'elle aime . C'en est trop pour Bernard Longbey dont l'âme comme le coeur ont perdu définitivement leurs derniers repères , dernières bornes dépassées avant que l'enfer s'installe et laisse libre à son imagination destructrice .
On se dit que l'on a atteint le summum de l'horreur humaine mais avec David Coulon on en découvre toujours de nouvelles .
Avec « Dernière fenêtre sur l'aurore » on découvre la patte de l'auteur qui nous fait pénétrer à chaque roman dans des univers de noirceur insoupçonnés mais pourtant présents dans quelques cerveaux qu'une part d'humanité a déserté .
Un style extrêmement efficace . Des personnages à la personnalité complexe et torturée que l'on suit à la trace jusque dans leurs têtes . Comme ici ce flic ,Bernard Longbey , un type qui a lâché prise avec la réalité , une réalité qu'il ne supporte plus . Alors quitte à mener le mauvais combat , de la mauvaise manière il a décidé d'aller jusqu'au bout quelles que soient les conséquences .
Le lecteur n'est pas là pour juger , il est le témoin privilégié des actes de cet homme sur lequel le destin s'est acharné et qui s'est laissé dépasser par ses sentiments , là où un certain recul aurait du être nécessaire . Mais comment rester inactif face à tant d'injustice , face à tant d'innocentes victimes à la merci de leurs géniteurs , qui « bandaient pour leurs propres mômes »
Un roman captivant de la première à dernière ligne , un témoignage dur mais nécessaire par les temps qui courent .
J'ai découvert David COULON avec LE VILLAGE DES TENEBRES et j'avais trouvé très prometteuse la plume de cet auteur, alors quand je suis tombée sur un autre livre de lui, je n'ai pas hésité. Ce n'est qu'après ma lecture que j'ai appris que DERNIERE FENETRE SUR L'AURORE était en fait son premier roman.
D'abord un bunker, quatre prisonniers torturés. Dès le départ, les bases sont posées, on sait que ça ne va pas rigoler (et en vrai, tout de suite on adore ça) : "un cutter qui tranche un téton, qui tranche une paupière". Ensuite une jeune femme belle comme le jour retrouvée assassinée dans son lit, la gorge tranchée. Une enquête confiée à l'étrange policier Bernard LONGBEY, hanté par le départ de sa femme et de sa fille. Et un mystérieux Sam qui confie à un privé la mission de filer le flic.
Secouez tout ça, et plongez dans une histoire tout à fait stupéfiante, où les méchants ne sont pas forcément ceux qu'on croit, où victimes et coupables se confondent, où l'histoire rebondit à la dernière page alors qu'on croit l'épilogue atteint. L'ambiance est étouffante, presque malsaine, rien ne nous est épargné dans la description des violences (de quelque nature qu'elles soient). J'ai refermé ce livre comme j'avais terminé LE VILLAGES DES TENEBRES : en m'interrogeant sur le cerveau dont peut sortir une histoire aussi tordue...ce qui chez moi est un compliment!
Le personnage de LONGBEY est très fouillé, et la formation de psy de David COULON n'est sans doute pas étrangère à l'habileté avec laquelle il décrit cet homme sur le fil du rasoir, à travers ses monologues intérieurs très tourmentés. On hésite constamment : LONGBEY a-t-il vraiment basculé ou tout ça n'est-il que le fruit virtuel de son esprit chahuté par les horreurs auxquelles son métier l'a exposé?
J'ai trouvé ce livre de David COULON parfaitement abouti et c'est donc avec surprise que j'ai découvert que c'était son premier roman. Je vais décidément garder un oeil sur cet auteur, en espérant qu'il nous livrera une nouvelle horreur en 2016.
http://cousineslectures.canalblog.com/archives/2016/07/11/34073489.html
David Coulon, tu devrais continuer à écrire des polars. Non.... tu dois continuer à écrire des polars, parce que tu es très fort!
Dernière fenêtre sur l'aurore commence très fort. Première page, un meurtre : Aurore, une étudiante, est retrouvée morte dans sa chambre universitaire. On fait la connaissance de Bernard, flic au bout du rouleau de par son passé familial et de par son expérience difficile à la brigade des mineurs, à écouter de jeunes victimes d'abus sexuels de la part de proches... et puis Bernard, à un moment, il pète un plomb. Et ça va loin, très loin, trop loin.
Et puis il y a Bellec, son collègue. C'est pas qu'il cautionne ce qu'il fait Bernard, mais il comprend... et à nouveau ça va loin, très loin... L'histoire est difficile, ça traite d'un sujet tabou qui est l'inceste et la pédophilie, thème qu'on ne retrouve pas tant que ça dans les polars... Néanmoins ce n'est pas le sujet principal du livre. Le sujet principal c'est le meurtre d'Aurore et l'enquête de Bernard, et la folie (schizophrénie?) de Bernard....
Difficile de donner une première impression après avoir refermé Dernière fenêtre sur l'aurore.
Difficile parce que l'écriture est différente de tous les autres auteurs que j'ai pu lire jusqu'ici.
C'est rapide, ça part parfois dans tous les sens sans pour autant perdre le lecteur en cours de route. J'ai personnellement trouvé le livre suffocant de suspens. Le rythme est soutenu, certains chapitres sont très courts, les phrases ne sont parfois constituées que d'un mot, l'écriture est hachée et tu n'as pas le temps de respirer que ça continue, encore et encore, jusqu'à la fin, et jusqu'à l'épilogue.
Si j'ai aimé le thriller Le village des Ténèbres du même auteur, j'ai adoré Dernière fenêtre sur l'aurore.
Je recommande chaudement !
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