Carlo Monterossi, détective à ses heures perdues, est ravagé par la culpabilité : après avoir pris un verre avec Anna, une escort girl avec laquelle il a partagé un moment de surprenante sincérité, il est parti de chez elle sans fermer derrière lui, laissant le champ libre à un meurtrier tortionnaire. Les pistes suivies par la police semblent annoncer une intrigue d'une complexité effarante, mais Alessandro Robecchi la détricote avec habilité et malice pour le plus grand bonheur de son lecteur. Son regard aiguisé sur la société milanaise et ses innombrables milieux nous offre une histoire où la pègre et les gens comme il faut s'avèrent aussi féroces les uns que les autres...
Bravo à cette petite maison d’édition d’avoir repéré ce POLAR italien!
Il y a l’histoire, l'enquête, très bien ficelées: un meurtre, un autre, et puis il y a le style, le jeu : l’auteur joue avec nous, lecteurs, décrypte tous les dialogues, les pensées de ses personnages; et tente de nous amuser avec cette sorte de voix off.
Un récit captivant autour d’un diner entre amis, Alessandro est notre hôte : un vinyle de Bob Dylan alors qu’un vent glacial inhabituel souffle sur Milan…. Jusqu’à ce qu’il tombe enfin, tout comme l’assasin.
L’auteur ne peut s’empêcher de faire des commentaires sur ce que disent, pensent ou font ses personnages, c’est original et ingénieux :
*Crypte construite, enterrée ou non, sous l'église supérieure; vestige… décrypter c’est déterrer un peu."
quand l’auteur s'en mêle, j’adore!
Cela donne du piquant à la lecture, pourtant déjà assez «salée» et des expressions d'enfer, euh... de fer "construire la tour Eiffel avec l’eau des olives» !
On apprend des tas de choses sur l’Italie, chansons populaires, auteurs célèbres ou méconnus, ...
Il aurait pu s’appeler «le killer de l’escort-girl»,
quel suspens!
impossible de démasquer le meurtrier! Les enquêteurs, «Brig» comme brigadier, amoché, partage le 1er rôle avec Carlo célébrité de la télé-réalité, désabusé, et moult autres personnages, la victime entre autres, sympathiques, caractériels, attachants.
C’est un peu notre F. Thilliez ou Grangé Italien avec un peu de Musso,
bizarrement traduit parfois, exemple une des injures «bordel de cul!» je pense qu’on dirait «bordel de merde» en France, non?
Bravo aux @editions_de_laube et @sellerioeditore
A Lire ou à offrir
Carlo Monterossi, détective à ses heures perdues, se retrouve, malgré lui, mêlé à une
histoire de meurtre : après avoir passé la soirée avec Anna, une escort girl, il est parti de
chez elle sans fermer derrière lui. Quand Anna est retrouvée assassinée, il est rongé par la
culpabilité et se lance dans une enquête d’une complexité effarante...
C’est un roman policier plein d’humour à l’intrigue délicieusement construite. Il dénonce la
société milanaise et nous fait plonger dans les méandres de la pègre.
J’ai passé un agréable moment et le recommande à tous ceux qui aiment les polars à
l’humour ravageur.
Milan, deux meurtres, liés ou pas,. Un concessionnaire de voitures de luxe est tué à bout portant et le tueur en s'enfuyant est pourchassé par un moine, qui est en fin de compte un flic en planque. Une cover girl sauvagement assassinée. Beaucoup de vent sur la ville de Milan, qui est un fait surprenant, un personnage anodin qui a la rage, après avoir appris la mort tragique d'une femme , avec qui il avait passé une bonne soirée : il découvre qu'elle était une escort girl de luxe, de prestige et qu'il a été le dernier à lui avoir parlé et le clac de la porte le hante. Il va alors décider d'en savoir plus et va s'associer, avec des camarades, amis, des comparses pour en savoir plus : un inspecteur, le fameux moine, en convalescence et qui a aussi la rage car il veut retrouver son arme. Les deux meurtres semblent associés.
Deuxième tome d'une série, nous allons suivre l'enquête de ces « apprentis enquêteurs », leur vie quotidienne, la vie conjugale de l'inspecteur en convalescence, le travail de producteur d'émission de télé « une grande usine de merde", une concierge intendante du célibataire, des jeunes femmes qui ont des rêves de réussite.. et la recherche d'un trésor..
De l'humour dans certaines scènes dans les dialogues, les relations entre personnages, Pas super convaincue par cette lecture mais un moment plaisant de lecture et je vais lire le premier tome pour retrouver cette bande de pieds nickelés.
Qu'on se le dise, Milan est une ville qui a toujours été épargnée par le vent. Quand celui-ci vient s'engouffrer dans les rues de cette capitale de la mode, cela n'annonce rien de bon... Est-ce que la découverte d'Anna, une escort-girl sauvagement assassinée et d'un concessionnaire retrouvé baignant dans son sang sont-ils à l'origine de ce phénomène inexplicable ?
Carlo, est la dernière personne à avoir vu Anna quelques heures avant sa mort. Ce producteur de télé-réalité désabusé et pleins de rage face à ce meurtre va se lancer dans les investigations avec le brigadier Ghezzy en repos forcé et son sous-brigadier Carella.
Seule la réponse et la justice sera la clef pour que le vent arrête de souffler !
Suite de "ceci n'est pas une chanson d'amour", ce 2ème tome peut se lire indépendamment du premier. Pourtant je pense que sa lecture me manquait car beaucoup de références concernant les personnages y sont faites. Même si j'adore les romans policiers à l'humour noir et caustique, mon intérêt pour lui est vite redescendu au bout d'une centaine de pages. C'est dommage qu'un courant d'air ait fait retomber ce soufflé qui avait l'air pourtant si beau et bon...
Milan, un concessionnaire de voitures de luxe est assassiné, le moine (un policier sous couverture) qui passait par là est roué de coups et sauvé par un passant. Une escorte girl est ensuite assassinée après avoir passé quelques heures avec Carlo Monterossi, scénariste d’émissions populaires à succès.
Voilà, le décor est planté.
Monterossi, détective à ses heures va mener une enquête, parallèle à celle de la police, sur le meurtre d’Anna Galinda, l’escorte girl qui l’a abordé le soir de sa mort. Pour cela il sera aidé du sous-brigadier Ghezzy et d’Oscar, espèce de Batman trentenaire.
Une intrigue qui suscite l’intérêt.
Les chapitres alternent l’enquête de Monterossi, celle de la police et les agissements des suspects potentiels. L’auteur entretient le suspense en terminant ses chapitres par des rebondissements, des interrogations, des actions en suspens afin de relancer ou d’éveiller la curiosité du lecteur. Curiosité qui est entretenue par le fait que l’auteur ne nous met pas dans la confidence des actions, des plans qui sont élaborés et que nous découvrons quelques chapitres plus loin. Un style d’écriture qui oblige le lecteur à ne pas lâcher le livre.
L’humour, la dérision et le sarcasme et l’humanité se mélangent à chaque page.
Ce roman est également une étude très fine, sans fard et sans complaisance de la société milanaise, et une critique acerbe d’une télévision dont les contenus veillent à l’abrutissement de ceux qui les regardent.
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