Entre confirmations et découvertes littéraires, faites le plein d'idée de lectures...
« Les Inuit sont un peuple de chasseurs nomades se déployant dans l'Arctique depuis un millier d'années. Jusqu'à très récemment, ils n'avaient d'autres ressources à leur survie que les animaux qu'ils chassaient, les pierres laissées libres par la terre gelée, les plantes et les baies poussant au soleil de minuit. Ils partagent leur territoire immense avec nombre d'animaux plus ou moins migrateurs, mais aussi avec les esprits et les éléments. L'eau sous toutes ses formes est leur univers constant, le vent entre dans leurs oreilles et ressort de leurs gorges en souffles rauques. Pour toutes les occasions, ils ont des chants, qu'accompagne parfois le battement des tambours chamaniques. » (note liminaire du roman) Dans ce monde des confins, une nuit, une fracture de la banquise sépare une jeune femme inuit de sa famille. Uqsuralik se voit livrée à elle-même, plongée dans la pénombre et le froid polaire. Elle n'a d'autre solution pour survivre que d'avancer, trouver un refuge. Commence ainsi pour elle, dans des conditions extrêmes, le chemin d'une quête qui, au-delà des vastitudes de l'espace arctique, va lui révéler son monde intérieur.
Deux ans après son roman Née contente à Oraibi, qui nous faisait découvrir la culture des indiens hopis, Bérengère Cournut poursuit sa recherche d'une vision alternative du monde avec un roman qui nous amène cette fois-ci dans le monde inuit. Empreint à la fois de douceur, d'écologie et de spiritualité, De pierre et d'os nous plonge dans le destin solaire d'une jeune femme eskimo.
Édition augmentée d'un cahier de photographies.
Entre confirmations et découvertes littéraires, faites le plein d'idée de lectures...
La romancière remporte le Prix du Roman FNAC 2019, l’auteur culte américain sera l’invité d’honneur du Salon Fnac Livres
Près de 100 auteurs sont attendus pour la 4e édition de ce rendez-vous gratuit et ouvert à tous
Une toute jeune fille inuite, Uqsuralik, est séparée de sa famille par une fracture de la banquise. Son père a réussi à lui jeter une peau d’ours et quelques outils rudimentaires. Elle se met alors à marcher. Elle survit jusqu’à ce qu’elle soit recueillie par une famille. La vie est dure, très dure et la famine n’est jamais bien loin dans la vie des Inuits. Leur survie dépend de leur pêche et de leur chasse, bonne ou mauvaise. Encore faut-il que leurs provisions ne soient pas détruites par un coup du sort.
Le roman est semé de chants qui servent aux Inuits à se réjouir, mais aussi à résoudre des problèmes, à dire l’indicible parfois.
Vous serez séduit par le rapport entre les Inuits et les animaux qu’ils remercient de s’être donnés pour être mangés, ainsi que par la poésie qui se dégage de l’ouvrage. Mais vous serez certainement surpris par les relations familiales.
Cette histoire est magnifique. En plus d’être poétique et profonde.
Uqsuralik, une nuit, est séparé de sa famille, aire afin de rencontrer d’autres êtres vivants.
Tous les personnages sont très profonds.
L’ambiance est magnifique.
Le fond de l’histoire est superbe.
Cette plume est absolument géniale.
Uqsuralik est une inuit. Le jour où elle perd son sang pour la première fois, elle se retrouve séparée de sa famille, une fracture de banquise symbolique pour l'enfant qui n'en est plus une.
Elle va devoir affronter le froid et la solitude, grandir, souffrir, s'épanouir et vivre. Sur cette terre de glace battue par les vents et la neige.
Sur cette terre où les géants murmurent aux oreilles de ceux qui les écoutent, où les mauvais sorts et les chamans font et défont les destins.
Ce roman est une véritable porte d'entrée à cette culture si différente de la nôtre. À cette vie rude, mais à l'harmonie certaine avec la nature.
Cela peut-être sombre et tragique lorsqu'il faut abandonner une personne âgée ou un nouveau né ou bien cohérent et lumineux lorsque chaque animal tué est remercié pour son sacrifice et chaque partie de son corps utilisé.
Si le roman d'apprentissage peut parfois apparaître comme un style éculé car trop utilisé, l'originalité, la force de ce cadre mystique, de cette Nuna des inuits, de la poésie qui rythme ces pages ont font un roman fort et magnifique.
Dans un style très épuré, Bérengère Cournut nous offre un magnifique portrait d'une femme forte et libre qui a su dompter les épreuves et trouver sa voie.
Ce roman s’ouvre sur la terreur d’Uqsuralik, une jeune Inuit séparée de sa famille après une fracture de banquise. Seule dans le froid avec pour seul bagage une lance et son courage, elle va devoir lutter pour trouver un refuge, de la nourriture et ainsi ne pas mourir…
Bérangère Cournut est une formidable conteuse. Pendant toute ma lecture, je me suis sentie transportée par les légendes et les chants inuits qui tapissent les pages de cette aventure aussi glaciale qu’émouvante. Ce roman m’a particulièrement plu car c’est l’histoire d’une femme qui se construit face à l’adversité dans des conditions extrêmes mais surtout face à des hommes parfois sexistes ou violents.
La narration volontairement très dépouillée crée une certaine tension et j’ai vraiment dévoré cette histoire. Jusqu’à la fin, je me demandais ce qui allait arriver à l’héroïne, aussi attachante qu’elle est déterminée. Je ne connaissais pas du tout la vie des Inuits et j’ai vraiment beaucoup aimé la découvrir à travers le portrait de cette jeune fille.
Un roman initiatique envoutant et sauvage.
« La voûte céleste est parsemée de voiles brumeux entre lesquels brillent quelques étoiles. En la parcourant lentement du regard, je finis par apercevoir une étrange lumière au loin, posée sur la ligne d’horizon. Comme si une étoile plus faible, plus pâle que les autres était tombée sur la banquise. Je marche vers elle d’un pas rapide, craignant qu’elle ne s’éteigne avant que j’arrive. En approchant, je m’aperçois qu’il s’agit en fait d’un igloo à peine plus haut que le mien. Une lampe brille à l’intérieur, et six chiens dorment près d’un traineau. »
Alors qu'elle sort pour se soulager, Uqsuralik se retrouve isolée de sa famille à cause d'une fracture de banquise. Commence pour elle un chemin initiatique dans cet univers glacial, livrée à elle même. Au gré des rencontres, elle va parfois participé à la vie de la communauté, mais se retrouvera souvent seule, avec sa fille.
J'aime ces romans qui nous transportent dans un monde totalement différent de ce que l'on peut vivre dans notre quotidien, qui nous font découvrir d'autres lieux et d'autres cultures. J'aime passer du temps à suivre la vie de Uqsuralik, ses aventures, ses rencontres, son rapport à la nature, à l'environnement ... Un roman plein de sagesse et de simplicité.
Un roman très surprenant, très poétique.
Uqsuralik, jeune inuit est séparée de sa famille au petit matin par une faille qui s'ouvre et elle n'est pas du bon côté. Elle va devoir affronter seule, avec son chien, la banquise, les bêtes sauvages, la faim,...
Il y a des chamans, des âmes qui s'envolent ou se posent, de la sorcellerie et chaque étape importante de la vie donne l'occasion d'un chant, d'un poème.
"De pierre et d'os" est aussi un roman sur un peuple qui est train de disparaitre, des coutumes qui se perdent, des croyances qui meurent.
Ce livre formidablement bien écrit nous emporte dans un voyage, dans un rêve dont on redescend doucement en fermant la dernière page.
Partons en terre Inuit... Séparée brutalement de sa famille, la jeune Uqsuralik doit survivre en milieu hostile. Chasseuse expérimentée, elle survivra jusqu'à son arrivée dans un campement humain. Sauvée du froid , du danger des animaux mais pas de la jalousie chef qui s'irrite de ses talents de chasseur. Commence pour Uqsuralik une bataille pour se faire une place mais aussi pour comprendre le monde qui l'entoure, celui des forces et des mystères de cette nature gelée mais si vivante pourtant. Débute aussi une recherche d'identité en solitaire puis chamanique avec son mari, qui perdurera toute sa vie.
La terre inuit est une terre de sagesse et donnant formes, corps et paroles aux esprits, Bérangère Cournut, avec poésie, nous la dévoile.
nous sommes transportés dans le monde des Inuits. Par une nuit d'hiver, une jeune fille sort de son igloo pour prendre l'air suite a des douleurs menstruelles. La banquise se détache et elle se retrouve seule, avec une meute de chiens a dériver sans parents, nourritures... Elle chassera, fera la rencontre d'autres Inuits qui la prendrons en charge; Mais au cœur de ce froid, il y a des rancœurs, des esprits mal intentionnés, des hiver froids et rigoureux, la faim se fait sentir... Une très belle leçon malgré tout d'amour, de partage, de tolérance
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