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Dans un climat de tension sociale extrême, la journaliste Leïla Laoudi témoigne de violences policières lors de manifestations, qu'elle contribue à mettre en lumière dans son journal. En marge de celles-ci, elle est informée de soupçons pesant sur d'anciens policiers aujourd'hui honorés qui auraient pris part à la rafle de Juifs à Bordeaux en 1942 ou à la ratonnade d'indépendantistes algériens en octobre 1961 à Paris. Cependant, visée et ébranlée par des accusations la qualifiant de « casseuse de flics », elle accueille ces révélations avec scepticisme. Au fur et à mesure de son enquête, plusieurs éléments permettent toutefois d'étayer les soupçons de ses témoins et entre les deux affaires, des points communs troublants se font jour. Est-elle manipulée ?
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Bordeaux, 1940. Shlomo échappe de peu à la déportation, mais une figure le marque : celle de l'inspecteur Bonaffé.
Paris, Automne 1961. Une manifestation de partisans de l'indépendance de l'Algérie tourne au drame, faisant plusieurs centaines de morts.
Paris, 2018-2019 : les manifestations des Gilets jaunes dérapent. Mais dans les violences, quelle est la part de responsabilité des forces de l'ordre ?
Et si, derrière tous ces événements se trouvait la patte d'un même homme ?
Roman noir des politiques de maintien de l'ordre ? Il y a certainement un peu de cela dans "De larmes et de haine". Mais il y a aussi beaucoup plus : l'affirmation d'une humanité qui oppose son inertie à la violence, qui va sauver le petit Shlomo et permettre la révélation finale.
Des personnages qui ne sont que très rarement tout blancs ou tout noirs, qui ont des doutes et des hésitations, qui cherchent leur voie. C'est tout cela qui fait la richesse de ce roman, au delà d'une certaine inéluctabilité de la violence, d'où qu'elle vienne...
C'est suffisamment bien écrit pour être captivant. L'auteur aurait pu perdre ses lecteurs avec ses innombrables aller-retours dans le passé. Il ne parvient qu'à aiguiser l'attention ! Et comme l'écriture se laisse lire avec aisance, le livre ne saurait déplaire.
Le roman noir d'un éternel recommencement de la violence...
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2024/12/03/de-larmes-et-de-haine-de-bruno-jacquin-aux-editions-cairn-eternel-recommencement/
C'est avec envie que j'attendais ce nouveau livre de Bruno Jacquin, auteur que je suis depuis ses débuts. Si j'ai pu être (légèrement) déçue par le précédent, je dois dire que celui-ci m'a enchantée. Peut-être parce que de larmes et de haine m'a rappelé des souvenirs de mes grands-parents. C'est très habilement mené et si on a peu de doutes sur l'issue on se demande comment l'auteur va nous y entraîner. Comme toujours, c'est très documenté, très éclairant sur des périodes que nous avons tendance à oublier… alors que nous devrions au contraire nous en souvenir pour ne pas qu'elles se reproduisent. Ce livre y contribue parfaitement. Pour amateurs de polars historiques.
De larmes et de haine raconte l’enquête d’une journaliste informée par des citoyens de la promotion faite à un ancien policier. Entre dynamisme et récit très documenté, on suit cette enquête tout en apprenant plein de choses sur le comportement de notre police à travers les temps. Les « violences policières » ne datent vraiment pas d’aujourd’hui. Le ton de Bruno Jacquin est tantôt calme, tantôt enlevé. J’ai beaucoup apprécié la passe d’armes entre avocats vers la fin du livre… qui ne livre pourtant pas encore la fin du récit.
Parfois historien, parfois journaliste, comme son héroïne, Bruno Jacquin nous entraîne une fois encore dans un scandale d'État. Non la police n'est pas toujours l'institution républicaine au service des citoyens qu'elle devrait être. Elle obéit d'abord aux ordres d'un État qui n'a pas toujours été démocratique. De larmes et de haine nous entraîne ainsi d'abord durant la 2ème guerre mondiale à Bordeaux puis pendant la guerre d'Algérie qui s'est "invitée" à Paris à l'automne 1961, deux périodes qui n'honorent pas notre pays. C'est bien mené, bien construit. A lire pour (re)découvrir ces temps noirs pour la démocratie... qui ont tendance à être de nouveau bafoués aujourd'hui.
Comme souvent avec Bruno Jacquin nous sommes à la frontière du réel et de la fiction. Dans De larmes et de haine, la journaliste Leïla Laoudi se retrouve par hasard propulsée dans le temps (en arrière) par le biais de lanceurs d’alerte comme on dit aujourd’hui. Un ancien flic doit être honoré par ses pairs et tout le gratin politique mais il se trouve que son passé semble plutôt trouble. Le récit, très pédagogique, est un régal. A ne surtout pas manquer le chapitre qui raconte la soirée du 17 octobre 1961. On s’y voit, on s’y sent, on a mal en même temps que les manifestants.
Paru chez Cairn, une maison qui gagne à être connue surtout pour ses polars.
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