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Ma mère est morte. Mon père est mort. David Bowie est mort. Ce ne sont pas uniquement de mauvaises nouvelles.
À un an d'intervalle, Anne, Hélène et Émilie perdent leur mère, puis leur père. Entre les deux, David Bowie lui aussi disparaît. Dans l'enfance d'Hélène, la soeur du milieu , le chanteur a eu une importance toute particulière, dont le souvenir soudain ressurgit. Alors, elle commence à raconter... Sur les thèmes inépuisables de la force et de la complexité des liens familiaux, de la place de chaque enfant dans sa fratrie, voici un roman d'une déconcertante et magnifique sincérité.
La mort des parents à un an d'intervalle et au milieu ou presque celle de David Bowie ou comment certaines morts réaniment des sensations ou de vieux souvenirs ?
Comment la mort entraine des changements dans les relations dans la famille entre frères et soeurs (soeurs en l'occurrence dans ce livre) ? Comment la mort peut nous donner un autre regard sur la personne décédée ? Nous faire découvrir certains pans de sa vie ?
C'est ce que nous raconte Sonia David dans ce livre. Une histoire qui réanimet nos propres sensations lors de cette perte ou nous interrogent sur ce moment à venir pour ceux qui ne l'ont pas vécue.
Une histoire qui reste personnelle et du coup tellement intime que l'on se sent un peu en retrait.
Un bon équilibre entre les 2 premières parties sur la mort de la mère et celle du père mais qui est moins spontanée, plus travaillée et un peu superficiel avec la mort de David Bowie.
Une lecture choc sur une histoire de famille.
Qui aime qui dans cette famille? Comment s'aime t-on les uns les autres, que garde t-on des autres, comment s'en garde t-on?...
Trois décès mettent le feu aux poudres, embrasent le papier et donnent ce roman inattendu, drôle parfois, dont la narratrice ressort sauvée, face à la vie, à ses soeurs et à elle-même, au bout de réflexions, d'introspections.
La narratrice perd sa mère qu'elle n'aime pas et s'installe alors les interactions familiales.
Puis vient le temps du décès du père, les interactions se rejouent.
David Bowie a son tour succombe et les cartes se rebattent.
Beaucoup d'état d'âme pour juger ce livre auquel j'aurais attribué 5/5 s'il s'était terminé au milieu du troisième chapitre, puis le livre dure un demi chapitre de trop. Du bavardage, hors sujet.
J'ai lu ce livre en audio, la narratrice est parfaite.
Dommage, je recommande tout de même ce livre.
Ce livre, c'est l'histoire de Hélène, la soeur du milieu, de sa grande soeur Anne, et de la cadette : Emilie.
Elles ont une petite cinquantaine ou l'ont un peu dépassé, elles sont donc adultes et vont devoir, à un an près, devoir affronter le décès de leurs parents.
Ce roman est donc divisé en trois parties : Premier jour ( Vendredi 22 - Mercredi 27 mai 2015) - Deuxième jour (Lundi 2 - Mercredi 11 Mai 2016) - Troisième jour (Lundi 11 janvier 2016...)
La première partie fait référence au décès de la maman de notre narratrice et de ses soeurs ; la deuxième partie s'attarde sur le décès de leur père. Quand à la troisième partie, le déclencheur est le décès de David Bowie, qui survient entre le décès de leurs deux parents. Déclencheur qui nous fait découvrir de nombreux souvenirs de la narratrice, certaines de ses pensées intimes...
David Bowie n'est pas mort est un roman intéressant sur le décès, le deuil, la fratrie...
J'ai apprécié Hélène, la narratrice même si j'ai eu un peu de difficulté à m'attacher à elle au début car je l'ai parfois trouvé un peu trop détachée.
Pour sa maman ça se comprend car leurs rapports étaient très compliqués, mais parfois elle ne fait pas assez preuve d'empathie pour certains passages, et du coup j'avoue avoir plus apprécié les parties deux et trois. Toutes les parties concernant son papa, ses souvenirs d'enfance.. m'ont intéressées.
J'ai aimé que l'auteure choisisse de faire du décès de David Bowie un événement important pour notre narratrice au même titre que le décès de ses parents car c'est crédible.
Beaucoup d'entre nous sommes choqués par le décès d'un chanteur, acteur, ect... dont on se sent proche au travers des chansons, de son oeuvre...
On peut ressentir le même choc que lors du décès d'un proche, et ce parallèle entre les trois décès est bien traité et réussi.
"David Bowie n'est pas mort" est un roman bien ficelé, malgré quelques longueurs ici et là, mais ça passe.
Je n'ai pas eu un coup de coeur mais je suis ravie de l'avoir lu, et je lui mets avec plaisir quatre étoiles.
Hélène est la deuxième d’une fratrie de trois sœurs. Leur mère vient de mourir, une mère détestée par Hélène, cinquante ans passés. A cet âge on pourrait penser qu’une mère n’a plus la même importance, qu’on peut avancer sans elle dans sa vie. Et pourtant la découverte de ce qu’était sa mère vient perturber les idées préconçues, le manque et le refus d’amour.
Chacune des trois sœurs parle à sa façon de cette mère qu’elle abhorre, dénigre, cette mère qui a vécu sans savoir donner d’amour à ses filles. Elles se sont construites non pas avec mais contre leur mère. Et chacune a sa vision de sa relation avec sa mère. L’une est froide et distante, l’autre solitaire et éternellement victime d’une société qui ne pourra jamais la comprendre, Hélène a suivi longtemps un traitement en psychiatrie pour se dégager de l’influence de cette mère toxique.
A la mort de leur père, les filles se retrouvent et retrouvent la demi-sœur et la nouvelle femme de leur père. Le deuil maternel ayant fait son chemin, c’est le moment de revivre l’enfance et de comprendre, de mettre enfin un nom sur les fêlures et les blessures qui les ont construites. Hélène et ses sœurs vont peu à peu parcourir leur difficile chemin de deuil.
Ce qui m’a intéressé, c’est la place que chacun s’attribue ou refuse de prendre dans la famille. Certains préfèrent s’isoler pour ne pas avoir à combattre ou à réclamer un amour qui ne viendra jamais. Egalement intéressant de comprendre les effets d’un décès, y compris d’un parent que l’on n’aime pas. Car la perte d’un parent, quel qu’il soit, remet en cause notre vision intime de la vie et de la mort. Dernier rempart face à l’oubli, à la mort, la perte d’une mère, d’un père, nous place face à l’inéluctable fin. Et cette mort, ces morts, sont parfois le ciment des relations d’une fratrie, ou au contraire l’élément perturbateur qui fera tout voler en éclats.
chronique complète ici https://domiclire.wordpress.com/2018/03/01/david-bowie-nest-pas-mort-sonia-david/
Trois dates importantes à un an d’intervalle (mai 2015 à mai 2016) : celle de la mort d’une mère peu ou pas aimée, puis de la mort d’un père à qui l’on en veut encore d’avoir refait sa vie (et un bébé) avec la jeune fille au pair novégienne, enfin la mort de David Bowie, qui ramène des souvenirs d’enfance plus ou moins douloureux …
Hélène, la cadette du trio, raconte avec pudeur, humour et surtout une très grande sincérité ces trois moments de vie, ou plutôt de mort, qui lui permettent de s’avouer “l’innommable et politiquement incorrect”, c’est à dire le “désamour” (mais pas que : c’est tellement complexe !…) de ceux qui vous ont donné la vie …
Un petit livre de 174 pages ÉPATANT (petit clin d’oeil linguistique pour Sonia David …) au ton à la foi grave et savoureusement sarcastique, dont je vous conseille vivement la lecture !
A la mort de leur mère, 3 sœurs se retrouvent pour préparer l’enterrement et nettoyer l’appartement parisien. Mais c’est aussi l’occasion de vider les souvenirs, décaper les névroses, boire un verre aux restes de leur enfance, porter un toast à une mère qui n’a pas su les aimer comme elles le voulait.
ll y a Anne, Hélène, et Émilie.
C’est d’abord la couleur des habits de leur enfance imposée par leur mère qui a cimenté leur tempérament, leur inclination dans une humeur, un manque de quelque chose ou une demande jamais satisfaite qui a touché le corps et la santé de chacune d’elle.
Anne l’aînée s’est emmurée dans le bleu de la froideur et de la distance, s’est échappée aux Etats-Unis.
Hélène, la cadette qui est aussi la narratrice possède la couleur la plus délurée et la plus audacieuse, c’est la couleur de la parole sans rancune et sans conditionne, s’est échappée par l’écriture.
Emilie, la benjamine sifflotait de joie petite, puis s’est mise à douter, à perdre confiance en elle-même avant de prendre la couleur de l’amertume, s’est échappée dans les larmes.
Le jour des funérailles, toutes les 3 au bord de la cinquantaine videront leurs souvenirs comme on vide un sac à main. Elles ne se voient que très rarement, elles sont pourtant toutes les 3 réunies même si ce lien est silencieux, même si chacune d’elle garde encore ses distances, sa zone de sécurité.
Un an après, la mort du père ne les rassemblera pas plus, Anne a tourné le dos à son père tandis qu’Hélène l’adorait.
C’est l’annonce de la disparition de David Bowie, le chanteur commun de leur adolescence qui contre toute attente fera crouler les premières défenses d’une fratrie abîmée.
Ce roman m’a émue par sa sincérité et sa formidable énergie à panser des chagrins en la couvrant d’un nouveau nom, la nostalgie d'un passé.
Sonia David, je n’avais pas lu son premier roman. Dans l’objectif d’une rencontre avec cette romancière, dans le cadre de la 25ème heure du livre au Mans, j’ai souhaité connaître son deuxième ouvrage "David Bowie n’est pas mort", lu essentiellement dans le train.
L’impression, au fil des pages, de lire mon histoire fut tout à fait surprenante et, pour tout dire émouvante, voire même bouleversante. Même si ma fratrie, dont je suis l’aînée est différente, composée de deux filles et un garçon, même si le décès de mon père est intervenu avant celui de ma mère, même si David Bowie n’a pas eu sa place dans ma vie, tout le récit me parle et me ramène à mon existence.
Non, je ne suis pas là pour parler de moi, je voulais juste expliquer l’importance de ce livre à mes yeux. Revenons au roman, justement. Hélène, la narratrice occupe la place du milieu entre Anne, sa sœur aînée plutôt insensible, peu préoccupée des autres et Emilie la petite dernière fragile, au profil psychiatrique dans ce qu’elle appelle ses "années 20", lorsqu’elle avait 20 ans. Ces trois sœurs se retrouvent au moment de la mort de leur mère. Ce ne devrait pas être trop difficile, elles n’aiment pas particulièrement leur mère, femme froide et distante, et pourtant "Ma mère reconnaît les jolies choses, pas la tendresse." "Ma mère meurt et mon cœur se glace." Voilà pour la première partie. Dans la deuxième partie nous est raconté la mort du père, un an après, l’occasion, là aussi, de revenir sur l’histoire de ce père adoré. Et c’est là qu’intervient David Bowie, dans la troisième… Mais que vient-il faire là ? A vous de découvrir l’importance de ce chanteur dans l’histoire.
J’ai trouvé le roman de Sonia David fort bien construit, son titre fort bien choisi qui nous surprend, nous interroge et dont l’explication nous est fournie seulement à la fin. J’ai beaucoup aimé l’analyse des personnalités de chacun, la tendresse sous-jacente dont l’écrivain les entoure. Avec des mots très simples, un phrasé limpide, elle déroule la vie de ces trois filles, leurs difficultés, leur amour/haine pour leur mère. Elle sait dire les sentiments confus, la préférence pour l’un des parents, elle parle de la mère, du père. Mais surtout, elle veut retenir ce moment de deuil, elle veut le vivre avec douceur, le partager avec ses sœurs "Nous nous apprêtons à être tristes, mais en attendant, quelque chose d’absolument doux émane de cette réunion improvisée d’un vendredi soir de printemps."
On sait que la mort fait ressurgir des souvenirs, ressortir des rancœurs, qu’elle modifie les sentiments enfouis, les relations entre les membres de la famille. Tout cela Sonia David l’a vécu et parfaitement écrit, décrit, et nous le fait vivre au plus profond… pour David Bowie, non, vous ne saurez pas…
Magnifique roman.
www.memo-emoi.fr
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