Homeira s’exile aux USA, mais reviendra quelques années plus tard en Afghanistan pour tenter de récupérer son fils
Homeira naît en 1980 à Hérat, en Afghanistan, dans une maison où se côtoient trois générations qui tentent de survivre tour à tour à l'occupation soviétique, à la guerre civile puis à la première prise de pouvoir des talibans. Au sein de ce foyer aimant, l'enfant chérit les livres et la liberté, se révolte contre les privilèges accordés à la gent masculine et les interdits visant les filles. Adolescente, elle ira jusqu'à animer une école clandestine dans une mosquée.
Mais plus Homeira grandit, plus la vie s'assombrit. Elle accepte le mariage avec un inconnu, puis finit par fuir son pays. Elle fera alors de sa vie un combat pour l'instruction et pour le droit des femmes.
À travers son histoire singulière, l'autrice dresse le portrait d'un peuple qui vit sous la férule des talibans.
Danser dans la mosquée est aussi une adresse à son fils. Par les lettres qu'elle lui écrit, elle dessine l'espoir de retrouvailles dans un pays délivré de l'obscurantisme.
Rentrée littéraire 2022
Homeira s’exile aux USA, mais reviendra quelques années plus tard en Afghanistan pour tenter de récupérer son fils
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Ce magnifique texte nous offre ici une alternance de souvenirs d’enfance et de lettres qu’Homeira écrit à son fils Siawash dont elle est séparée. Siawash est resté avec son père là-bas en Afghanistan « pays des balles invisibles et de la mort annoncée » et elle lui écrit depuis les Etats-Unis.
A travers les souvenirs d’Homeira « l’indocile » on découvre un pays dévasté par la guerre contre les talibans où elle a dû apprendre à survivre et à se battre contre l’obscurantisme et le mépris réservé aux femmes.
Grâce à ses parents et grands-parents ouverts et bienveillants elle nous décrira les subterfuges pour apprendre et se cultiver malgré tout et faire accéder les jeunes filles et les jeunes garçons au savoir.
Tous ses rêves d’écrivain ont pu se réaliser grâce à elle et à ses jeunes courageux qui ont défié l’obscurantisme en « dansant dans la mosquée ».
Je retiendrai de ce livre la cruauté d’un pays qui détruit tout ce qu’il y a de plus beau en lui. Un témoignage très beau, très touchant et heureusement plein d’espoir.
Exilée en Californie, Homeira entame un récit épistolaire en s’adressant à son fils, resté loin d’elle en Afghanistan. Entre deux lettres bouleversantes, elle raconte son enfance et son adolescence dans son pays en proie aux chars russes puis aux talibans. Jeune fille assoiffée de connaissances, elle a malgré tout la chance de grandir dans une famille progressiste, chérissant les livres et l’écriture.
Dans ce roman, Homeira témoigne de la douleur de naître femme en Afghanistan, de n’être qu’un numéro, de ne jouir d’aucun loisir, d’être reléguée à une propriété. À travers cette histoire singulière, le récit d’une fillette, adolescente, femme puis mère, se dessine toute la condition des Afghanes sous la férule des talibans.
Ce magnifique et courageux témoignage a fait vibrer la lectrice que je suis. Chaque mot lu dans ce récit est une victoire sur l’obscurantisme. Aux heures les plus sombres de l’histoire de son pays, Homeira parvient à insuffler un espoir et une lumière qui rejaillissent de ses pages.
Téméraire, elle fédère, entreprend, tente coûte que coûte de faire entendre sa voix, et au-delà de la sienne, celles de toutes les femmes afghanes.
Ce livre est un cri, un appel à l’obstination, à la résilience. Allant jusqu’au bout de ses convictions, cette femme forte devra faire l’ultime sacrifice : être séparée de son fils au nom de ses idées.
Un roman à lire, diffuser, partager, défendre, afin de donner voix à toutes ces femmes bâillonnées !
Homeira est née en Afghanistan en 1980. Elle y passe son enfance entourée de sa famille dans la maison familiale. Depuis son plus jeune âge, son pays doit faire face à des conflits, elle grandit entre l'occupation soviétique, la guerre civile et l'occupation des talibans. Maintenant adulte, Homeira est en exil. Elle a dû une nouvelle fois quitter son pays suite à la prise du pouvoir par les Talibans en 2021. Elle nous raconte son histoire, à travers des lettres qu'elle écrit à son fils dont elle est séparée de force par son ex-mari.
Nous découvrons son quotidien, celui de sa famille et surtout les difficultés d'être une fille/femme en Afghanistan. Homeira nous raconte sa passion pour les livres, pour l'écriture, son envie de s'instruire et d'aller à l'école comme les garçons. Mais c'est impossible, c'est une fille et dans son pays, elle doit rester à la maison. Soutenue par ses parents, malgré la peur et les énormes risques qu'elle prend, elle va se battre, devenir institutrice et intégrer un groupe d'écriture.
Mais arrive le jour où elle doit se marier avec un inconnu et arrêter sa classe. Homeira va décider de continuer à s'instruire et de poursuivre son combat pour les droits des femmes, quitte à perdre ce qu'elle a de plus cher...
J'ai beaucoup aimé, l'écriture est très belle, l'histoire de cette femme extrêmement courageuse est bouleversante.
Un livre à decouvirir avec beaucoup de plaisir ,ses femmes qui sont privé de liberté qu'elle honte sa ne devrais pas exister de nos jours ,le sujet m attire beaucoup et comprendre pourquoi tous ses hommes font au temps de mal autour d eux la liberté est se qui il y a de plus précieux c est sur mais elle est mélanger avec la souffrance et c est sa qui est le plus dure
Un témoignage autobiographique poignant de Homeira Qaderi qui est née et a grandi en Afghanistan au sein d’une famille aimante et relativement libérale.
Sa vie traverse l’histoire de son pays de l’occupation soviétique au régime des Talibans en passant par la guerre civile et l’occupation par divers organismes multinationaux, ce pays qu’elle finit par fuir en y laissant le fils qu’elle a eu et qui lui a été retiré lorsqu’elle a refusé de partager son mari avec une deuxième épouse.
Un témoignage bouleversant d’une femme courageuse, une lettre d’amour d’une mère à son fils mais aussi un plaidoyer pour ne pas oublier les femmes afghanes qui luttent pour leur liberté dans le contexte que l’on connait.
Dans la petite ville d'Herat, en Afghanistan, vit la famille de Homeira.
Entourée de ses grands-parents, de ses parents et frères et sœurs, Homeira grandit dans une famille aussi aimante et libérale que le monde extérieur est hostile.
Le pays, après avoir lutté contre l'invasion soviétique et la domination des Russes, doit faire face la guerre civile menée par les Moudjahidines, puis l'arrivée des talibans qui enlève toute forme de libertés au peuple Afghan, et plus particulièrement aux femmes : interdiction de sortir de chez soi sauf en cas de nécessité et obligatoirement accompagné d'un homme, port de la burqa , pas de livres, pas de télévision, pas de musique autre que celle qui loue le Coran...
C'est une vie faite de privations, de sacrifices et de silence dans laquelle bien des horreurs sont commises : viols, violences physiques, humiliations...
Homeira, petite fille indocile, un peu rebelle, devient vite une jeune femme pleine de courage qui se bat contre l'ignorance, la toute puissance des hommes, la religion. Elle ira jusqu'à organiser une école clandestine dans la mosquée voisine pour que l'éducation des filles, interdites par la charia, perdurent, quitte à se mettre en danger.
Car que deviendront les femmes lorsque les talibans s'en iront, dans quelques mois ou quelques années? Elles n'auront plus l'âge d'être scolarisées et ne sauront ni lire ni écrire... Elles ne pourront être que dépendantes des autres, et notamment des hommes.
Puis, lorsqu'elle est en âge de se marier et qu'elle devient "femme et pubère", une fois encore, Homeira fera l'expérience du pouvoir des hommes sur les femmes, elle sera mariée et deviendra "la propriété" de son mari : "Ma peur s'était muée en désespoir".
Installés en Iran, elle découvrira la liberté qu'ont les femmes là-bas : elles conduisent, ne sont pas voilées, marchent à côté de leur époux, font des études...
Une nouvelle vie s'offre à elle, pour un moment seulement...
J'ai beaucoup aimé cette lecture. C'est une autobiographie qui glace le sang... L'autrice relate ici des épisodes de sa vie en Afghanistan et termine chaque chapitre en s'adressant à son fils, que son ex mari tient éloigné d'elle. Volontaire et courageuse, elle ne cesse de se battre pour sa liberté et celles de ses comparses et fait face à l'obscurantisme religieux et à l'omnipotence des hommes. C'est un très beau portrait de femme qui rappelle ô combien la liberté et les droits de chacun ne sont jamais acquis et peuvent disparaître en un rien de temps, en une fraction de seconde.
C'est un récit qu'il faut absolument lire, partager, offrir, pour ne pas oublier que toutes n'ont pas notre chance et que dans certains endroits du monde, certaines résistent et se mettent en danger pour que leurs droits soient reconnus...
Homeira Qaderi, est écrivaine, professeure de lettres et ardente défenseure des droits des femmes afghanes. Née en 1980 à Herat, sous l’occupation russe, elle livre un récit sans emphase mais percutant des conditions de vie de la gent féminine en Afghanistan, depuis cette date jusqu’à la reprise de contrôle du pays par les talibans.
Lorsque les écoles sont fermées aux filles, Homeira brave les interdits au péril de sa vie, dispense clandestinement des cours de lecture et d’écriture dans la mosquée. Ce passage du livre est remarquable, beau comme la liberté volée, émouvant.
La narratrice inscrit comme dans un conte les lettres qu’elle écrit à Siawash, son fils né en Iran où elle a vécu avec son mari, là où les femmes seraient plus respectées... Portée par l’espoir, Homeira ne cesse d’informer et de poursuivre ses combats avec les livres et l’écriture comme armes de survie et de défense. «J’ai toujours considéré mes livres comme mes bébés – mes filles, dont chacune symbolisait l’émancipation des femmes ».
Emue par l’histoire, je suis un peu plus nuancée sur la narration qui donne un rythme trop saccadé.
Herat, Afghanistan, 1980. Homeira naît dans une famille aimante, cultivée et relativement libérale. Mais la vie, ou la survie, est difficile. L’occupation soviétique, puis la guerre civile, puis la première prise de pouvoir des talibans n’ont fait que brider de plus en plus cruellement les libertés, en particulier celles des femmes et des jeunes filles, asphyxiées sous d’épaisses burkas, interdites de presque tout, et surtout d’aller à l’école et de travailler hors de la maison. C’est dans ce contexte de plus en plus obscurantiste et mortifère qu’Homeira grandit, en révolte contre cette injustice et les privilèges des hommes. Incapable de se résoudre à la cuisine ou à la couture, elle ira, à peine adolescente, jusqu’à créer une école clandestine dans une mosquée et à mettre sur pied un atelier d’écriture tout aussi clandestin, risquant sa vie à chaque fois qu’elle quitte la maison familiale.
A 17 ans, elle accepte, pour préserver l’honneur de sa famille, d’épouser un inconnu. Dans son malheur, la chance sourit cependant à la jeune femme : son mari l’emmène vivre à Téhéran, où elle découvre un monde de libertés inimaginables pour elle, dans lequel les femmes ont même le droit de conduire des voitures. Elle entreprend des études, obtient brillamment son diplôme, travaille, écrit des livres. Au bout de quelques années, elle donne naissance à un fils. La vie est presque belle, jusqu’au jour où son mari décide de rentrer en Afghanistan. A cette époque (années 2010), le pays est relativement ouvert et tolérant envers les femmes, mais pas au point d’empêcher le mari d’Homeira d’épouser une deuxième femme. Elle s’y oppose, se révolte, mais son mari lui impose alors le divorce, et la séparation d’avec son fils. Désespérée, Homeira s’exile aux USA, mais reviendra quelques années plus tard en Afghanistan pour tenter de récupérer son fils. Avant que la donne change une nouvelle fois, avec le retour des talibans en août 2021.
Je mets cinq étoiles à ce livre dans l’espoir dérisoire d’attirer l’attention sur lui, sur son auteure, ses combats pour les libertés et l’égalité hommes-femmes, dans un pays désormais à nouveau sous le joug d’un des régime les plus cruels et les plus arriérés de la planète. Parce que le peuple afghan (et d’autres avant et ailleurs) a été abandonné lâchement par la communauté internationale, parce que les filles et les femmes afghanes sont des mortes-vivantes en sursis dont le taux de suicide est très élevé, parce que cette situation me crève le cœur, me révolte et me fait honte, et que je ne sais pas quoi faire à mon petit niveau, parce que j’ai pas le millième du courage d’Homeira Qaderi.
Parce que pour les Afghans, lire un livre autre que le Coran est un crime puni de mort, et que je peux lire, moi, bien tranquille dans mon salon ou dans le tram, je tiens à vous en parler et vous inciter à faire de même, pour ne pas oublier les femmes afghanes, ni que la liberté est une lutte de chaque instant, même dans nos petits pays confortables.
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