Rentrée littéraire janvier 2017, merci à Geneviève Munier de nous faire découvrir ce roman paru le 2 janvier
Rentrée littéraire janvier 2017, merci à Geneviève Munier de nous faire découvrir ce roman paru le 2 janvier
Complètement emportée dès le début de ce récit poétique et juste .
Les émotions , les troubles de l'héroïne sont touchants .
Le désarroi des enfants est très bien décrit ds la 2 ème partie du livre .
Par contre ,la 3 ème partie du roman m' a déçue , trop mélo à mon gout , dommage .
Peut-on tomber amoureuse d'un livre ?
Oui, les lectrices et les lecteurs le savent.
Voilà ce qu'il vient de m'arriver avec ce livre déroutant mais merveilleux, cette histoire férocement magnifique mais sublimement immorale.
J'ai respiré ce cruel éloge du désir, des non-dits, d'une vie qui s'émiette.
Finir un livre et se sentir désoeuvrée, mais emplie d'un désir que seule la littérature peut abreuver...
J'ai aimé chaque phrase, chaque mot, chaque suspension, chaque silence de ce livre fabuleux.
Delacourt m'a fait danser au bord de l'abîme avec son verbe flamboyant.
Le livre est fini, me voilà orpheline, esseulée à la lisière du vide et pourtant gorgée d'une énergie vorace...
Alors, je vais raccrocher les abîmes si sombres pour en faire des guirlandes que je rallumerai à chaque fois que la pénombre me fera perdre l'équilibre.
— Grégoire Delacourt, vous m'avez fait danser.
— C'est vrai ?
— Tourbillonner.
— Me voici auteur heureux.
— Jusqu'au vertige.
— Mais, vous tombez ?
— Rattrapez-moi donc.
Les livres que nous aimons ne nous quittent pas vraiment.
L'abîme se rouvrira de temps en temps.
Et j'aurai le sel des pages sur mes yeux, et les mots sur ma langue.
Les mots que j'aimerais dire et que vous avez écrits.
« La petite chèvre de Monsieur Séguin » en trame de fond instaure une tension palpable à cette histoire universelle du désir foudroyant, de la passion face à la raison, de nos rencontres, nos renoncements, nos désillusions et de la force qui est en nous pour combattre face aux chutes imprévues rencontrées au fil des aléas de la vie.
Ce roman est constitué de trois parties.
En première partie, l’écriture brillante pour raconter un coup de foudre quand l’être ne s’appartient plus, m’a saisie d’admiration.
Puis l’auteur choisit de rompre le fil d’un bonheur promis pour verser dans le drame. L’écriture est toujours au rendez-vous pour brosser talentueusement le vertige de l’être éperdu perdu, piétinant dans le gâchis d’un destin brisé aux dommages collatéraux infligés à son entourage.
Interviennent de nouveaux personnages qui rendront quelques touches de lueur et du rythme au texte qui a perdu en vigueur et s’est fortement assombri.
En troisième partie, l’auteur renoue le fil de la passion à la raison. L’atmosphère pesante est portée par un excès répétitif d’effets d’écriture recherchée.
La plume plonge dans un sang malade avec une encre à la robe noire et épaisse jusqu’à une éclaircie miraculeuse, celle de l’amour plus fort que la mort.
Clap de fin. Soit…
Hormis la première partie qui m’a vraiment emballée, je n’ai pas pris grand plaisir à cette sombre lecture aux tonalités de philosophie bon marché, sans pour autant nier l’éclat artistique mis au service d’une luminosité noire et vertigineuse.
L’auteur a un talent certain pour romancer l’esprit mélancolique des femmes et leur robustesse face aux périls de l’incertitude.
J’avais beaucoup apprécié « La liste de mes envies » qui, après lecture, m’avait poussée à aller voir les adaptations très réussies au cinéma et au théâtre.
Ce livre m'a fait sourire, mais aussi beaucoup fait pleurer, il est d'une tristesse... Avec beaucoup de réflexions. J'ai eu un peu de mal à avoir le courage de le finir, mais il est très bien écrit car j'ai surmonté mes émotions et je peux dire, lisez le !!
Ce livre m'a beaucoup touchée par l'histoire, les thèmes (l'amour, l'amitié, la mort), l'écriture poignante, l'omniprésence de la musique en fond sonore; j'ai été bluffée par cette histoire de femme (s) racontée par une femme, du point de vue de la femme et l'auteur que j'ai découvert avec ce roman est un homme; chapeau bas.
Emma, comparée à la chèvre de M. Seguin qui cherche la liberté malgré le danger et dont l'histoire revient régulièrement en contrepoint de celle d'Emma, est une jolie trouvaille littéraire; heureusement Emma ne connaîtra pas le sort tragique de Blanquette.
Le choix du prénom du personnage principal Emma (en fait Emmanuelle mais on apprendra que seule sa mère l'utilise de façon accusatrice) n'est-il pas aussi un rappel de Emma Bovary qui s'ennuyait dans sa vie étriquée et monotone?
Le choix total et absolu de tout quitter, son mari et ses enfants qu'elle aime, pour vivre son désir fait peur; ce désir restera inassouvi puisque l'homme qui l'incarne meurt avant de pouvoir le vivre; ce désir n'en sera que plus vivace car il ne sera pas usé par la vie quotidienne et transformera Emma très profondément.
Le thème de la mort est omniprésent: celle de son père auquel elle dira enfin adieu en réalisant une promesse qu'il lui avait faite mais n'avait pas tenue, celle de son amour fou Alexandre, celle, qui la frôle, de son mari; chaque fois les thèmes amour et mort sont intimement liés. La mort ou l'imminence de la mort décuple l'amour.
De beaux seconds portraits de femmes sont à souligner : son amie Sophie toujours présente, Mimi qui la recueille au moment où elle sombre et qui tricote pour son fils qu'on lui a enlevé et qu'elle attend (un petit rappel de Ulysse et Pénélope ????), Léa, une des filles d'Emma qui n'a jamais rejeté sa mère et qui a gardé le lien, la mère d'Emma, sèche, dure qui ne peut pas comprendre sa fille et la condamne avec des mots d'une dureté incroyable.
Bref un magnifique roman empreint de tristesse et de nostalgie mais aussi beaucoup d'espoir; à éviter cependant de lire en période de blues ou de cafard.
Quel beau titre et quel beau roman ! J'ai trouvé que Grégoire Delacourt décrivait avec beaucoup de justesse les sentiments que peut éprouver une femme.Il sait vraiment nous faire partager les émotions d'Emma, l'héroïne du livre.
Emma est une femme de 40 ans ; elle est mariée depuis 18 ans, a trois enfants et mène une vie heureuse. Un jour, dans une brasserie, son regard se porte sur un homme et instantanément le désir l'envahit . Elle sait qu'à cause de cet homme, sa vie va basculer.
Elle va quitter son mari qu'elle aime et ses trois enfants qu'elle adore pour cet homme qu'elle connaît à peine mais elle veut vivre à fond cette passion qui l'envahit. Elle veut aller jusqu'au bout de ce vertige.
j'ai vraiment aimé ce livre sur le sentiment amoureux, la passion. Gregoire Delacourt revisite le théme de l'infidélité avec beaucoup de délicatesse, de poésie. On veut partager les sentiments d'Emma et la suivre dans ce choix déraisonnable mais peut être faut- il être déraisonnable pour prendre pleinement conscience de ce qu'est la vraie vie.
L'ecriture est très belle, il y a des phrases magnifiques.
L'auteur s'est à nouveau glissé dans la peau d'une femme et il est excellent à ce jeu là. L'histoire se présente en 3 parties. La première est formidable, son héroïne va tout quitter sur un simple regard et quelques paroles échangées avec un homme dans un bar. La seconde est un peu lente (longue?) mais le personnage qui rentre en scène, haut en couleurs, ne peut laisser indifférent. Là encore un beau portrait. Quant à la 3ème partie, c'est n'importe quoi ! A noter un surprenant parallèle avec la nouvelle d'Alphonse Daudet " La chèvre de M. Seguin" qui sert à travers des extraits de fil rouge à l'histoire et qui est reproduite intégralement à la fin.
Premier livre de cet auteur !
Émotionnellement compliqué dans la première partie , puis un peu plus doux au fur et à mesure de l'histoire.
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