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Conscience et violence

Couverture du livre « Conscience et violence » de Guillaume Michaut aux éditions La Cle A Molette
Résumé:

« Comme d'un lapin retourner la peau de la fin du monde / Réverbérer l'innommé / Respirer l'infinitif ». Guillaume Michaut vit dans la rue, la plupart du temps à Besançon. Conscience et violence et son premier recueil de poèmes. Il prépare le second.

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Avis (1)

  • Ouvrir subrepticement « Conscience et violence ». Observer ce qui s’élève dans ces fragments si sincères. Dans ce noble, champ de blé en plein regain du juste. Tout est beau ici. Dans cet espace dédié à la chapelle des intériorités. Ces morceaux d’architectures, vifs, certains, habitués aux...
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    Ouvrir subrepticement « Conscience et violence ». Observer ce qui s’élève dans ces fragments si sincères. Dans ce noble, champ de blé en plein regain du juste. Tout est beau ici. Dans cet espace dédié à la chapelle des intériorités. Ces morceaux d’architectures, vifs, certains, habitués aux gestes qui ne connaissent pas l’hésitation sont tout simplement bouleversants. Il y a des jours comme cela où lire est un acte de vie sublime. Relire à l’infini ces dualités cornéliennes, ces contraires assemblés. La violence ici, est un courant d’air qui se risque aux écueils des interrogations sur l’existence et ses fondements, sur ce qui foudroie l’homme et interpelle le sage. Sur cette violence rugueuse d’un monde qui fragilise ses hôtes de passage. Ce macrocosme de haute littérature est une myriade d’oiseaux qui s’élève en plein ciel. Battements d’ailes, traces indélébiles, les signes persistent et signent les messages d’une mise au monde. Telle une orange que l’on pèle en la déshabillant du regard, mise à nue, la violence est le majeur du doute. La conscience est un miroir. Un labyrinthe qui se profile et qui invite à franchir pas à pas les empreintes de Guillaume Michaut. Carte en main, l’entrée dans un monde riche d’introspection, de mise à nue est une chance inouïe.
    Page 45 : « Des tautologues tenue de soirée /les ontologues en blouson de cuir/à leur tour les enfants/ que j’ai faits à la terre enfantent/la double hélice creuse le ciel/la génération mutante/désertent les films et les livres. »
    Page 47 : « Le démon n’est rien d’autre qu’en chacun l’enfant supplicié. »
    La poésie qui frappe, tel le linge frais claquant au vent est un message. Bien plus qu’un symbole éclaté, ce grand livre est une boussole. Confiante, affirmée, l’écriture est une ode.
    Page 60 : « Je renais dans l’humus de vos marges/mes filles mes libellules/mes sagesses mes tueuses.
    Publié par les majeures Editions La clé à molette, à lire et relire à l’infini.
    « Conscience et violence » est une destinée, un parchemin, une grande chance.

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