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On connaît mieux l'épicurisme que les Epicuriens.
Ils étaient nombreux pourtant, répandus dans tout le monde grec et romain, fort distingués souvent, et même familiers des princes. Ils s'appelaient Lucrèce ou Virgile, mais on pourrait en citer encore près de cent, dont ne subsistent parfois qu'une lettre, des fragments, une épitaphe, ou simplement un nom. Ils formaient une secte, une école attachée à la doctrine et au culte des fondateurs, ouverte et missionnaire.
Renée Koch rassemble ici leurs traces dispersées, du vivant d'Epicure jusque par-delà leur extinction, aux alentours du IVe siècle. Cette moisson nous fait entrer dans le quotidien de leurs échanges et le vécu de leurs doctrines. On connaissait jusqu'ici la dimension religieuse de leur philosophie: c'est dans la conviction de posséder un plaisir égal à celui des dieux, et dans la contemplation des images divines, que l'Epicurien atteint son salut.
Le livre souligne la place et l'impact de cette conviction dans l'histoire des religions au sein du monde gréco-romain. Par là, il réoriente le regard sur les oppositions admises entre religion et philosophie.
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