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«La dernière fois que je vis Miguel Desvern fut aussi la dernière fois que sa femme Luisa le vit, ce qui n'en est pas moins étrange, peut-être même injuste, puisque c'était elle sa femme, et moi en revanche une inconnue qui n'avait jamais échangé avec lui le moindre mot. Je ne savais même pas son nom, je ne le sus que trop tard, quand sa photo parut dans le journal, poignardé, dépoitraillé et sur le point d'être mort.» Miguel et sa femme Luisa ont pour habitude de se retrouver dans un café où l'éditrice madrilène Maria Dolz savoure le spectacle rare de leur couple parfait. Lorsqu'elle apprend que Miguel a été sauvagement assassiné, Maria décide d'entrer en contact avec Luisa, devenue un être fragile, comme anesthésié par la tragédie, et fait la connaissance de Javier Diaz-Varela, le meilleur ami du défunt. Mais les apparences peuvent être trompeuses...
Je ne sais plus à quelle page j'ai abandonné ma lecture, mais j'ai certainement dû m'accrocher une petite centaine de pages. L'histoire, tout d'abord, m'est parue peu réaliste. On rencontre une femme, éditrice madrilène, à une terrasse de café, épiant un couple voisin qui a ses habitudes dans ce même café. Attachée à ce rituel, Maria Dolz se rendra chaque matin à cette terrasse sur le chemin du travail et contemplera le couple si heureux et bien assorti. Puis le couple disparait et Maria en est totalement déstabilisée. Elle finit par apprendre le meurtre du mari, dont elle apprend alors le nom, Miguel Desvern. L'épouse, elle reviendra à la terrasse du café où Maria finira par oser l'aborder. Immédiatement, la veuve, Luisa, l'invite chez elle et partage ses états d'âmes dans de longs monologues. Maria finit par disparaître dans cet univers intime, pas plus visible qu'une plante verte.
Si encore cet intérêt pour le couple, cette rencontre avec Luisa, avaient quelque chose de poétique, d'une rêverie, de léger et ardent à la fois... Mais non, ce ne sont que des faits, si peu réalistes. Et le tout servi par les réflexions et supputations sans fin de Maria, les discours non moins interminables de Luisa et des digressions à n'en plus finir. L'histoire n'avance pas, mais on se perd au fil des pages.
Bref, je ne vais pas m'étendre : ce livre (au moins les pages que j'ai pu en lire) m'a terriblement ennuyée et a fini par me tomber des mains. Abandonné sans regrets (enfin, on regrette toujours d'abandonner une lecture, imaginant que la révélation aurait pu se trouver à la page suivante).
https://itzamna-librairie.blogspot.com/2020/04/comme-les-amours-javier-marias.html
Une vraie découverte.
Une intrigue à rebondissements, une écriture dense (longues phrases) qui peuvent gêner dans la lecture, mais on s'habitue. Des clins d'oeil réussis à des ouvrages et auteurs "classiques".
Déjà recommandé à d'autres lecteurs : des avis partagés.
A vous de vous faire votre opinion.
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