"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Début des années 60. Suite à la mort de leur père, deux frères, Fabio et Giovanni, sillonnent les routes au volant d'une Fiat 500. Leur voyage, émaillé de disputes et de silences, de souvenirs et de rencontres, les conduira jusqu'à leur Italie natale, quittée depuis des années. Par bribes, le portrait de leur père se recompose et les amène à mettre en lumière leurs relations tumultueuses...
La BD qui m'a tiré une petite larme....
L'histoire de deux frères qui à la mort de leur père vont entreprendre un voyage retour vers l'Italie à bord d'une Fiat 500 fatiguée.
Giovanni et Fabio vont devoir dépasser les rancoeurs et les désaccords qui marquent leur relation.
Un émouvant road-movie dans l'Italie des années 60, l'histoire simple et sincère de deux hommes, avec leurs faiblesses et avec les fantômes du fascisme en toile de fond.
Come Prima a reçu le fauve d’or 2014 au festival d’Angoulême. Pour ses débuts comme auteur, Alfred signe un coup de maître.
Un road-movie poignant et tendre, qui sent bon la chaleur de juillet 1958 sur la route de l’Italie, la route de la maison pour ces 2 frères. Fabio et Giovanni qui ne se sont pas revus depuis la guerre… Ce huis-clos en fiat 500 est l’occasion de régler les comptes… de se plonger dans le passé – ces planches souvenirs en 3 couleurs sont incroyables de simplicité et de beauté – mais aussi d’envisager l’avenir…
Le dessin se fait chaud et doux, parfois dur et tranchant… Alfred manie les ambiances italiennes – ces rues, ces bords de mer- avec brio.
Come Prima est un album – bientôt un film !- qui sonne juste, qui parlera au cœur de chacun d’entre nous.
Nous sommes dans les années 60, en France. Giovanni est venu trouver son frère Fabio, pour lui annoncer la mort de leur père et lui demander par la même occasion de revenir avec lui en Italie.
Les deux frères embarquent à bord de la vieille Fiat 500 de leur paternel pour sillonner les routes vers leur village natal, que Fabio a quitté sans se retourner bien des années plus tôt.
La route sera semée d’embûches, de rencontres, de disputes, de non-dits et de vérités qui éclatent au grand jour après des années sans se voir ni se parler. Chacun a vécu sa vie, a fait son chemin, ses propres erreurs, et aujourd’hui, ils se confrontent l’un à l’autre.
Les deux frères ont eu leurs errances, leurs victoires, leurs doutes. Come Prima c’est un road-trip qui fait tomber les murs de fierté érigés entre deux frères que tout liait et que tout à fini par éloigner.
C’est la première fois que je lisais une BD d’Alfred, et j’ai beaucoup aimé son écriture comme son coup de crayon. Le dessin peut paraître dur mais il s’en dégage beaucoup de sensibilité et de justesse. Les émotions des deux protagonistes sont à fleur de peau et on perçoit très vite leurs douleurs respectives.
Une histoire familiale sur fond de fin de Seconde Guerre Mondiale qui se découvre avec plaisir et tendresse.
Prix du meilleur album au Festival d’Angoulême 2014, "Come Prima" est d’abord un très beau livre. Alfred soigne les couleurs et son dessin parfois très simplifié sait aller à l’essentiel.
L’histoire se passe au début des années 1960 quand Giovanni retrouve Fabio, son frère, sorte de brebis égarée, pour tenter de le ramener dans leur Italie natale afin d’y retrouver leur père annoncé comme mort. Des pages aux teintes étonnantes sont là pour évoquer le passé et ce pays écrasé de soleil. La déchirure familiale est toujours là, causée par les années noires du fascisme. Le père, militant syndical et politique, n’a pas supporté qu’un de ses fils passe dans le camp des chemises noires puis choisisse la fuite…
Voilà donc Giovanni et Fabio dont les retrouvailles sont très mouvementées, à bord d’une Fiat 500, sur la route où les aventures se succèdent en même temps que les comptes tentent de se régler au fil des discussions et des rencontres.
Puis, il y a Maria qui a aimé les deux frères et que Giovanni retrouve au cours d’une scène centrale du livre, un grand moment, remarquablement dessiné, sorte de valse hésitation entre les draps blancs que Maria est en train d’étendre. Alfred a beaucoup de talent et cette séquence le prouve une fois de plus.
Certaines scènes sont dures, d’autres très tendres mais l’espoir subsiste jusqu’au bout d’une histoire que l’auteur a voulu bâtir comme un film italien de l’après-guerre, ces films qui décrivaient remarquablement la société de l’époque.
Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Quel bel album ! Cette histoire de frères, qui n'est pas sans rappeler un certain cinéma italien néo-réaliste auquel l'album rend un bel hommage discret (mais aussi, je pense, à Ettore Scola pour la très jolie scène au milieu des draps en train de sécher), sait nous emporter avec elle. Et même si on peut la trouver un peu conventionnelle, la beauté plastique de cet album qui prend le temps de regarder les paysages mais aussi sonder les pensées secrètes des deux frères, offre un formidable écrin à ces retrouvailles où les rancoeurs semblent être l'unique ciment entre ces deux êtres. Malgré la haine ambiante, la violence intérieure que l'on retient, Alfred dessine ses personnages avec une chaleur particulière qui nous les rend très attachants. La noirceur du propos s'apaise au fil des pages, au fur et à mesure que les mots arrivent enfin à donner un sens aux sentiments, comme si ce retour vers cette Italie nappée de soleil ne pouvait qu'être synonyme de réconciliation...
"Come prima" est un album irrigué de thèmes forts, alliant beauté plastique et richesse psychologique. Road-movie nostalgique et passionnant, il est un des romans graphiques les plus aboutis de ces derniers mois.
Giovanni se présente à son frère aîné, Fabio à la sortie d'un combat de boxe éprouvant. Les premiers reproches fusent, 10 ans de séparation sont passés. Cette confrontation est habillement tressée avec les scènes du combat qui se rejouent. Un Fabio défendu, tenace, mais perdant. La fuite de Fabio de l'Italie post-mussolinienne a laissé des blessures familiales profondes; communisme et fascisme ne faisant pas bon ménage. Un passé distillé par analepses successives à travers des planches subtilement sérigraphiées. Je ne dévoilerai pas plus avant l'intrigue. Un road-movie touchant, intime, lumineux. Un retour aux sources de l'enfance de deux frères fâchés, pour comprendre et réparer ce qui peut l'être encore... Alfred précisait qu'il y avait incontestablement une part de vécu dans cette intrigue. Cependant, il parvient à éviter la démonstration et la caricature ( de justesse parfois) : c'est juste.
Comédie sociale sous forme de road movie assez émouvante. A découvrir
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