Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Coeurs et visages : Un roman d'Emmanuel Bove

Couverture du livre « Coeurs et visages : Un roman d'Emmanuel Bove » de Emmanuel Bove aux éditions Culturea
  • Date de parution :
  • Editeur : Culturea
  • EAN : 9791041923298
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Grand moment ! Ce soir André Poitou reçoit le ruban ! La Légion d'honneur ! Et c'est l'occasion d'un grand banquet, où il recevra amis - de circonstance et célébrités - modestes. Poitou est chausseur ; parvenu au faîte de son existence laborieuse, l'industriel du soulier reçoit sa juste... Voir plus

Grand moment ! Ce soir André Poitou reçoit le ruban ! La Légion d'honneur ! Et c'est l'occasion d'un grand banquet, où il recevra amis - de circonstance et célébrités - modestes. Poitou est chausseur ; parvenu au faîte de son existence laborieuse, l'industriel du soulier reçoit sa juste récompense. Tout est en place, le dîner sera parfait, les mesquineries sont prêtes, tout à côté des jalousies, des rancoeurs et des bassesses ; d'ailleurs on a même réussi à faire venir un sénateur et le président du syndicat des bottiers !
Cet ouvrage date des années 30 mais est pourtant encore très actuel ! Un banquet est donné en l'honneur d'André Poitou industriel heureux qui reçoit la Légion d'honneur. Ils sont tous là ses amis , sa famille , ses employés , les vagues connaissances et mêm quelques curieux et on assite alors sous la plume d'Emmanuel Bove a un déballage de la bassesse humaine. La jalousie , la méchanceté , l'hypocrisie il ne manque rien ! Savoureux portrait de groupe où personne n'est parfait mais cache si bien son jeu. Petit livre savoureux, superbement écrit dans un français impeccable, ce court roman d'une centaine de pages est un réel plaisir de lecture. En impitoyable taxidermiste des sentiments humains, Emmanuel Bove épingle sur la nappe blanche du banquet de ce roman la bourgeoisie industrieuse de son début de siècle comme l'aurait fait Flaubert. Incontournable.

Donner votre avis