Comment retrouver la joie dans un univers de crise et de morosité ? Comment découvrir la paix du coeur, dans un monde trop pressé, stressé, qui a oublié le goût de la sérénité ? Jour après jour, Susanna Tamaro écrit à sa jeune amie Mathilde, partie en Afrique. Au rythme des saisons, de la nature qui change, elle partage sous la simplicité apparente des mots ce qui l'habite au fond d'elle-même : un long cheminement spirituel, une ouverture à l'Esprit. Il faut devenir chercheurs d'espoir, diffuseurs de joie , écrit Susanna Tamaro avec des mots que saint François d'Assise n'aurait pas reniés. Cultiver la joie ne signifie pas se cacher les laideurs et les défauts du monde, ne signi¬fie pas jeter un voile rose sur la réalité afin de créer un bonheur illusoire ; au contraire, vivre dans la joie signi¬fie vivre dans la plus grande lucidité en témoignant, dans un monde sans lumière, du fait que l'être peut avoir une autre appartenance. La joie n'est pas un langage fait de paroles, mais de regards, la joie ne convainc pas, elle est contagieuse. La joie est puissamment subversive, parce que l'amour sans distinctions, qu'elle véhicule, est lui aussi subversif. Un coeur en chemin invite à aller jusqu'à ce lieu profond où, dans l'authenticité, la personne retrouve sa propre vérité.
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