"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
On commence à savoir enfin que derrière l'image de Jean Cocteau magicien, illusionniste, touche©à©tout de génie, " Paganini du violon d'Ingres " se cachait un poète secret qui s'attacha sa vie durant à mettre sa nuit en plein jour. Doué d'une stupéfiante force créatrice, cet éternel jeune homme au physique de fil de fer fut un athlète de la poésie, utilisant avec bonheur tous les genres : vers, prose, dessin, théâtre, film, fresque, peinture... aucune activité artistique ne lui resta étrangère. Sur sa trajectoire, le rocher de Monaco fut, dès sa jeunesse, un point de repère important. Du Ballet russe de Serge de Diaghilev basé à Monte©Carlo au séjour à la villa Santo Sospir de Saint©Jean©Cap©Ferrat en passant par l'hôtel Welcome à Villefranche©sur©Mer, des studios de la Victorine aux éditions du Rocher de Charles Orengo, du " dernier temple avoué du hasard " aux cérémonies du mariage princier en 1956, Jean Cocteau n'a cessé de hanter cette Côte d'Azur et cette principauté de conte de fées, comme la nomme Carole Weisweiller dans sa préface.
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