"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le mot de l'éditeur : « Il est dit dans le conte que partout s'étendirent la haine et le mensonge. » Les mots par lesquels s'ouvre Cité perdue semblent convier le lecteur à une bien triste aventure humaine : celle où règnent l'égoïsme et la dissimulation, la peur de l'autre et les rapports de domination. Et pourtant chacun rêve de l'exact contraire : l'amour et l'égalité entre les êtres, le goût des portes qui s'ouvrent et des mains qui se tendent, ce « jour d'épaule nue où les gens s'aimeront », comme le chante un vers d'Aragon. Avec un sens aigu du tendre et du faillible, deux poètes chantent ensemble « la beauté des recommencements » et tracent un chemin d'espérance. Celui du « chant élevé à hauteur d'idéal », là où le tremblement de sens du poème fonde notre liberté et notre goût de vivre. Un livre écrit à quatre mains, auxquelles se joignent, fabuleuses, celles d'Ernest Pignon-Ernest.
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