La Revue de Presse littéraire de février
Anastasia Steele, étudiante en littérature, a accepté la proposition de son amie journaliste de prendre sa place pour interviewer Christian Grey, un jeune et richissime chef d'entreprise de Seattle. Dès le premier regard, elle est à la fois séduite et intimidée. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l'oublier, jusqu'à ce qu'il débarque dans le magasin où elle travaille à mi-temps et lui propose un rendez-vous. Ana est follement attirée par cet homme. Lorsqu'ils entament une liaison passionnée, elle découvre son pouvoir érotique, ainsi que la part obscure qu'il tient à dissimuler... Romantique, libératrice et totalement addictive, la trilogie Fifty Shades, dont Cinquante nuances de Grey est le premier volume, vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais.Le roman le plus vendu dans le monde en 2012.
Une amie qui lit très très peu et qui me demande absolument de lire "Cinquante nuances de Grey" d'E.L. James, et me voilà embarqué dans une lecture dont je suis malgré tout arrivée au bout, mais terriblement mitigée. Ce livre a suscité un débat intense depuis sa publication, en grande partie en raison des éléments controversés qu'il présente. Et je pense être une personne de plus qui va ajouter sa nuance de gris… (Je sais, jeu de mot inutile ^^.)
Le livre explore ouvertement des thèmes sensuels et érotiques, notamment le BDSM (bondage, discipline, domination, soumission, sadisme, masochisme). Les scènes sexuelles explicites, décrites en détail, ont été critiquées par certains lecteurs et critiques pour leur nature graphique et parfois crue. Pour ma part, cela ne fait pas partie de mes lectures, je n’ai donc pas d’avis là-dessus, hormis une impression de surabondance parfois inutile, de manque de subtilité et de « jeu » entre les personnages. Un sentiment d’aller vite, trop vite, trop dans l’excès, comme si il ne s’agissait que de performance.
Un élément central de la controverse entourant "Cinquante nuances de Grey" est la dynamique de pouvoir entre les personnages principaux, Anastasia Steele et Christian Grey. Christian est un homme d'affaires riche et dominant. Son côté dominant n’est pas ce qui m’a rebuté, mais plutôt de le présenter comme un homme torturé par son passé, richissime donc ayant pouvoir et argent… Est-ce que c’est cela qui fait un dominant ? Je ne crois pas. Tandis qu'Anastasia est présentée comme une jeune femme plus vulnérable et inexpérimentée, timide et réservée, une jeune fille portée par la littérature et le romantisme. Mais ce pouvoir, tant recherché par Christian, est quasi maladif, un contrôle excessif sans même l’avis ou le commentaire de celle qu’il dit aimer… Oui, c’est un côté malsain, je pense, car il va au-delà même de la relation dominant/soumise.
Le consentement est un sujet brûlant de débat dans ce livre. Bien que le roman insiste sur le caractère consensuel des pratiques BDSM entre les personnages, le contrat BDSM que Christian propose peut être perçu comme un moyen de coercition. Mais qu’en est-il du vrai consentement d’Anastasia, dans une relation qu’elle décrit parfois comme subit, mais portée en même temps par les sentiments qu’elle porte à Christian ? Elle subit une telle pression de cet homme, que j’ai eu l’impression permanente qu’elle avait le non-choix du choix et pas l’inverse.
En-dehors de cela, "Cinquante nuances de Grey" le style d'écriture simpliste et redondant m’a un peu lassé, les personnages sont très stéréotypés, et par moment tout semble tellement improbable et irréel. Encore une fois, ce côté prince charmant milliardaire est tellement invraisemblable (tant mieux pour celle et ceux qui ont cette vie), que cela n’a rien de crédible…
Du positif, il y en a : vouloir proposer une histoire sur cet univers semble avoir démocratisé ou en tout cas présenté le BDSM sans ce côté extrême que l’on peut avoir en tête. Les relations sont différentes des relations habituelles, c’est un univers complexe qui n’est pas fait que pornographie et rapports débridés. J’ai apprécié cette nouveauté, découvrir également un nouvel univers. La forme m’a bien plus lassée que le fond.
En bref : "Cinquante nuances de Grey" reste un exemple notable de la manière dont la littérature peut provoquer des réactions vives et passionnées parmi les lecteurs entre ceux qui ont adoré le livre et d’autres qui en ressortent très mitigé. Mais c’est aussi cela la littérature : tout a un public, succès ou non.
J'ai lu ce livre par curiosité et finalement, il a été addictif ! je l'ai dévoré en peu de temps car il est prenant avec juste ce qu'il faut d'intrigue. Une écriture fluide, simple et des personnages attachants bien que très clichés.
Bref, j'ai adhéré et j'ai hâte de lire la suite.
Le mérite de ce premier tome tient sans doute du fait que l'auteure explore la romance sous un angle différent....
Une lecture qui renvoie à mes faibles attentes...
Je ne passerai pas par quatre chemins : je n'ai pas tellement apprécié cette lecture. Mais finalement le point positif c'est bien que je m'attendais à une lecture bien moyenne... (je prends ce qu'il y a de positif hein!). Comme je m'y attendais, j'ai facilement retrouvés les personnages principaux de Twilight, dans ce que j'aime le moins d'eux : la niaiserie de Ana/Bella et la souffrance complexe de Christian/Edward. Pourtant, j'éprouve une grande sympathie pour l’œuvre de Stephenie Meyer, comme vous pourrez le lire ici. Mais j'ai eu beaucoup de mal avec ceux de E. L. James. Ana est plus que niaiseuse (constat assez optimisé par la voix Séverine Cayron), indécise au possible et peu attachée à ses propres valeurs. Grey ne laisse rien transparaître de sympathique ni de respectable.
Seul petit point positif peut-être, une fin assez inattendue.
Bref, une lecture à la faible hauteur de mes attentes... Dommage, car l'idée de base n'est pas si mal !
Juste un gros coup marketing...
chronique : http://leschroniquesdenounett.blogspot.com/2015/02/chronique-litteraire-cinquante-nuances.html
Alors, ce livre... Je ne voulais pas en entendre parler à sa sortie quand il a fait le buzz. Cependant, j'ai été séduite par la bande-annonce qui était passée il y a quelques mois pour annoncer la sortie du film.
Je voulais en savoir plus. Je voulais savoir pourquoi tant de bruit pour ce livre. Alors certes, il a eu des avis mitigés, j'en conviens. Mais, quand même, tout le monde en parle !
Alors je me suis lancée. Je l'ai lu. Et il m'a plu. Mais, il y a un mais.
Tout d'abord, le style très pauvre de l'auteur, faut pas se leurrer, c'est pas du tout de la grande littérature. Je venais de terminer le tome 1 de Outlander de Diana Gabaldon et je suis tombée de haut tellement le style est complétement différent.
Il y a beaucoup de redondances, de répétitions de mots, d'expression et cela peut être sur la même page (!).
Cependant, malgré cela, c'est un livre qui devient addictif. En effet, d'abord, et malheureusement, il y a le personnage d'Ana... Alors, agaçante au plus haut point... Alors elle a 22 ans, soit disant, mais j'ai trouvé qu'elle se comportait comme une adolescente, une groupie.. Bref, quelqu'un qui manque cruellement de discernement et de maturité. Alors oui, on sent qu'elle est expérimentée, mais quand même ! Et ce qui m'a semblé incohérent c'est que d'un côté, l'auteur la présente comme étant prude et de l'autre, elle fait des choses qui ne collent pas avec ce statut de prude. Ana m'a vraiment énervée et d'ailleurs, je ne comprends pas, dans ce tome du moins, ce que M. Grey lui trouve...
Et ensuite, et surtout, il y a le personnage de M. Grey. Et quel personnage ! Charismatique, mystérieux, distant, froid.. Mais qui peut se montrer drôle, ironique... Il a carrément une double personnalité, et ses deux personnalités m'ont plu !
"J'ai des goûts très particuliers."
On constate qu'il utilise le "vous" quand il cherche à être distant, froid et veut tout contrôler. Mais il utilise de plus en plus le "tu" qui montre qu'il s'ouvre peu à peu -mais pas trop- et qu'il peut être incroyablement romantique, amicale -voire plus- et avec beaucoup d'humour.
On s'attache à M. Grey, parce que son mal-être nous touche et nous transperce. On veut savoir ce qu'il ressent, ce qui lui est arrivé. Et, c'est à ce moment que le roman devient addictif, car on veut tout savoir !
Ensuite, c'est un livre qui se lit très facilement, pas prise de tête, il n'y a aucune difficulté particulière.
Ce n'est pas le coup de coeur, surtout à cause du style très pauvre de l'auteur qui donne la sensation de ne pas avoir être très travaillé. A certains passages, je me demande même si c'est pas un problème de traduction.
Ce qui est sûr, c'est que je lirai la suite de la trilogie avec grand plaisir et surtout avec hâte, notamment pour retrouver le mystérieux M. Grey !
Et bien oui, moi aussi j'ai lu 50 nuances de Grey, du moins les tomes un et deux.
Plutôt mieux que je ne pensais. Tout le monde connait grosso modo l'histoire, et tout le monde sait que c'est du "porno chic". Ce que je n'avais pas vraiment compris en revanche c'est que c'est une histoire d'amour! Un peu chaude, un peu étrange, un peu SM, mais quand même une histoire d'amour!
Les personnages sont assez attachants (sans jeux de mots au départ, promis!) même si Anastasia est agaçante surtout au début de l'histoire et si Christian est tout de même un grand malade!
Le succès est à mon avis un peu excessif mais il en faut pour tous les gouts! Le fait qu'ils soient jeunes, beaux et riches doit y avoir aussi contribué! Je me suis arrêtée au 2... car c'est néanmoins un peu répétitif...
Coup de cœur pour le premier tome mais par contre, j'ai moins accroché avec les suivants.
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