80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
" Nous avons tué un homme dont nous ne pouvions accepter les idées. " - Orhan Pamuk " Je ne suis pas turc, mais un Arménien de Turquie. " Pour avoir écrit ces mots, Hrant Dink, fondateur et directeur de publication de l'hebdomadaire turco-arménien bilingue Agos, a été condamné à six mois de prison avec sursis. Ses propos, qualifiés en vertu du code pénal turc d'" insulte à l'identité turque ", lui ont valu de faire l'objet, comme Orhan Pamuk ou Nedim Gürsel, d'une campagne de calomnies orchestrée par la mouvance nationaliste dominante et supervisée par l'État.
Istanbul, le 10 janvier 2007 : Hrant Dink est froidement assassiné par un ultranationaliste. La nuit même de son assassinat, plusieurs milliers de manifestants se rassemblent spontanément sur les lieux du meurtre et scandent : " Nous sommes tous Hrant Dink ", " Pour Hrant Dink, pour la justice " ou " État assassin ".
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