"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les « chroniques» de Marc Delouze traversent l'Histoire de la Shoah et construisent un roman bouleversant où le narrateur, retiré dans sa campagne pour écrire, écoute en lui battre le sang des morts.
Ce sont eux qui le font parler.
Certes, ce n'est pas lui qui se retrouve à Westerbork avec Etty Hillesum. Ni dans le ghetto de Varsovie avec Yitskhok Katzenelson. Ni sur les traces de Margarete Buber-Neumann. Ni à Auschwitz, ni à Hiroshima aux côtés d'Imre Kertész, de Tôge Sankichi. Ce n'est pas lui - ce ne sont que ses mots.
Réunis dans un livre qui n'est que l'ombre portée d'une réalité qui n'en finit pas de nous escorter, et qu'il s'obstine à vouloir nommer, peser, interroger.
« Sont toujours là les en-allés. Pas question d'en faire son deuil. Jamais. Sont toujours là. Ils ne « revivent » pas.
Ils vivent. En nous, en vous, en moi. Quand ma bouche s'ouvre et qu'en surgit un peu de leur parole, ma joie m'étoufferait presque. Mais cela ne fait pas mon bonheur pour autant.»
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !