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Ce roman inédit signe le grand retour d'armistead maupin.
C'est la suite des chroniques de san francisco qui se sont vendues à des millions d'exemplaires dans le monde entier. michael tolliver est vivant. ses amis se sont perdus dans l'excès ou sont morts du sida. lui a survécu à tout. il a rencontré ben, l'amour de sa vie. mais sa famille refuse toujours d'accepter son homosexualité. lorsque la mère de michael tombe malade, c'est pourtant lui qu'elle appelle à ses côtés en floride.
à san francisco, sa mère spirituelle, anna madrigal, tombe dans le coma. il est alors confronté à un dilemme : doit-il accompagner cette mère qui l'a tant rejeté dans ses derniers instants ou rester auprès d'anna ? les six premiers volumes décrivaient le san francisco mythique des années 70 et 80, terrain de toutes les expériences amoureuses et sexuelles. vingt ans après, l'insouciance s'est envolée, le sida est passé par là.
Avec ce mélange de drôlerie, de légèreté et de gravité qui est sa marque de fabrique, maupin clôt cette extraordinaire aventure littéraire dans ce septième et dernier épisode.
Oui, Michael Tolliver est vivant, et il en est le premier surpris. En ce début de millénaire, il a 54 ans et est séropositif depuis une vingtaine d’années. Réchappé de l’hécatombe qui a fait tant de victimes parmi la communauté homosexuelle au début des années 80, il sait qu’il n’est jamais qu’en sursis, et ressent d’autant plus le bonheur d’être en vie. Et d’être amoureux. Il a enfin rencontré son prince charmant en la personne de Ben, 20 ans plus jeune que lui, et ils filent le parfait amour. Autour d’eux, gravitent certains de leurs amis de longue date, tels Brian et sa fille adoptive Shawna, et bien sûr Mme Madrigal, toujours vivante elle aussi et désormais vénérable octogénaire. S’il y a une légère ombre au tableau, c’est celle projetée par la (très conservatrice) famille de Michael, qui n’a toujours pas accepté son homosexualité, et encore moins son mariage avec un homme aussi jeune. Mais la mère de Michael est mourante, et elle appelle son fils auprès d’elle en Floride, peut-être en vue d’une réconciliation ? Presque au même moment, Anna Madrigal aurait elle aussi bien besoin de l’assistance de son fils de cœur. Un fameux dilemme pour Michael. Ou pas…
Publié 20 ans après le volume précédent (« Bye bye Barbary Lane« ), cet épisode (sans doute en partie autobiographique) est assez différent, innovant avec une narration à la première personne par Michael. Plutôt qu’une succession de saynètes virevoltant entre de multiples personnages hauts en couleurs et péripéties rocambolesques, il est davantage centré sur le couple Ben/Michael, ce dernier revenant sur le passé et livrant ses réflexions sur leur vie commune et l’amour en général. Les personnages sont moins nombreux, l’ambiance est plus posée, l’insouciance des années 70-80 n’est plus. Ce qui n’empêche pas Michael de donner à cette sorte de « mémoires » le même ton humoristique, ironique ou même salace. Un brin nostalgique, ce tome de retrouvailles avec Michael et sa famille « logique » (par opposition à sa famille biologique) réussit une fois de plus le dosage impeccable entre tendresse et causticité.
j'aime beaucoup toutes les chroniques de San Francisco.
Tres décevant par rapport aux précédents tomes
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