"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce récit est un classique aux États-Unis. La ville de Chicago est considérée comme un être vivant. Cet essai resserré, au lyrisme puissant, montre une ville laissée aux prostituées, aux gangsters et aux politiciens corrompus. En même temps, c'est un chant d'amour incomparable. Si le livre a paru en 1951, il n'a rien perdu de sa force. Certes la ville a changé, mais cette évocation reste l'une des plus appréciées à ce jour. Sans doute une des raisons qui expliquent le mieux cette popularité est la cristallisation du dilemme principal de Chicago : d'un côté la beauté de la ville, de l'autre sa violence extraordinaire ; son énergie exceptionnelle d'une part et sa brutalité cupide d'autre part. Cette tension qui perdure dans cette immense cité, la troisième ville des États-Unis, est au coeur du projet littéraire d'Algren, qui en a fait un portrait digne de Goya ou de Baudelaire.
Considéré par certains critiques (Studs Terkel) comme le meilleur livre sur Chicago, cet essai prend place à côté des grands romans de Nelson Algren.
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