Je ne peux pas dire qu'avant mon accident, je ne me mettais jamais à la fenêtre. Mais ce n'était alors qu'à deux moments de la journée, et encore de manière assez brève.
Le matin, je me redressais, je rejetais vivement mes draps, je sautais sur la plancher, j'enfilais ou je n'enfilais même pas mes pantoufles, j'ouvrais la porte de ma chambre (la fenêtre de cette chambre ne m'intéresse pas, elle donne sur une cour intérieure, étroite, sombre, un puits), je traversais le couloir, la salle de séjour, j'écartais le rideau. Mon premier souci était évidemment de savoir quel temps il faisait : je jetais un 1/2il au ciel. Puis je l'abaissais vers le port.
Raoul a disparu. Antoine, Robert, Thierry, Yvon, Drelin et leur nouveau comparse Christophe, surnommé Chartreuse, se lancent dans une folle enquête pour essayer de retrouver leur ami. Entre pas perdus sur le port de Fécamp, guet à la fenêtre, filatures cocasses, rencontres au cimetière et verres de chartreuse, parviendront-ils à leur fin ?
Voilà un livre déconcertant mais plein de poésie , d'humour et d'amitié..J'avoue avoir été surprise en commençant ma lecture car le style de cet auteur est original; on pourrait le qualifier de simple voir simpliste, mais pas du tout ...il faut passer ce premier degré pour en découvrir la finesse. Les compères ont un côté "Pieds nickelés" bien décrits par l'auteur. Maintenant que j'ai achevé la lecture, je vais relire certains passages pour les savourer...
Un grand merci pour ce livre que j'ai apprécié et nul doute que je vais rechercher un autre livre de Bernard Leconte afin de percer ce mystère : écrit-il toujours ainsi ?
Je remercie lecteur.com de m avoir offert ce livre.
Le pitch : un homme solitaire qui se cloître chez lui, est embarqué par 3 retraités à la recherche de leur compagnon Raoul qui a disparu depuis plusieurs semaines. L’histoire est plutôt rédigée avec humour et était plutôt plaisante. Cependant je n’ai pas accroché par le style d écriture que j’ai trouvé compact , lourd , alors que plus de légèreté aurait été plus adaptée.
J’ai tenu jusqu’à la moitié et après j’ai survolé pour connaître la fin car vraiment l’écriture me gênait .
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