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La vocation bretonne de Charles Le Goffic, comme celle de la plupart des Bretons de lettres, de Chateaubriand à Xavier Grall, est née d'une rupture qu'il faut bien qualifier de révélatrice. C'est à Paris où il poursuit ses études, c'est en Normandie où il commence sa carrière, que l'auteur de l'Âme bretonne reçut une double révélation : celle d'une identité originale de la Bretagne, d'une part, celle de son identité de Breton, de l'autre.
A partir du moment où il abandonne le professorat pour tenter une carrière littéraire, parisienne et nationale, Charles Le Goffic ne revient plus en Bretagne que pour de trop brèves vacances. A son expérience directe de la Bretagne s'est très tôt superposée une connaissance livresque, la séparation de l'Église et de l'État, va bientôt opposer deux Bretagne : l'une républicaine et laïque, l'autre conservatrice et religieuse. Si par raison Charles Le Goffic incline vers la première, ses sentiments, son « âme » le poussent vers la seconde. C'est aussi l'époque où se manifestent les premières velléités autonomistes et séparatistes. On ne traverse pas sans dommage de telles tempêtes. Les hésitations du Trégorrois puis son engagement militant et, vers la fin de sa vie, sa liberté d'esprit ne lui ont pas valu que des sympathies.
C'est cet itinéraire assez exemplaire d'un écrivain breton sous la Troisième République qui nous est ici restitué.
L'auteur, maître de conférence à la faculté des lettres de l'université de Bretagne Occidentale, y enseigne la littérature française des XIXe et XXe siècles, ainsi que la littérature bretonne d'expression française.
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