"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Avec lui elle avait senti que l'infidélité pouvait signifier fidélité vis-à-vis de soi-même. ».
Carlo et sa femme Margherita s'aiment mais commencent à douter de leur capacité à rester fidèles. Quand Carlo est pris sur le vif avec son étudiante Sofia, le couple vacille, et Margherita, très affectée, cède une fois à la tentation. De son côté, sa mère Anna, veuve depuis peu, se met aussi à douter de la loyauté de son mari. Dans ce chaos intime, Margherita se focalise sur un appartement hors de prix qui pourrait assurément sauver son couple.
Neuf ans plus tard, ils y vivent, avec un enfant. Margherita a gardé sereinement en elle son secret, mais Carlo reste marqué par sa fidélité ratée. Lorsque Anna, leur grande alliée, se fragilise, les doutes refont surface et l'ombre de Sofia revien planer. Et si finalement s'aimer, c'était toujours douter ?
Au coeur d'un Milan saisissant de réalisme, on arpente les rues comme les sentiments dans un roman subtil, tendre et piquant, et d'une désarmante authenticité sur l'amour, la dévotion et le désir.
Bonjour, ce roman au style fluide et simple amène réflexion sur la fidélité...
Margherita doute des sentiments de Carlo, après son aventure avec l'étudiante . quelque temps après, c'est elle qui se retrouve dans les bras de son kiné ,Andréa...
-Le mariage était s'adapté;;;phrase prononcée par Anna, mère de l'héroïne...
Peut-on être infidèle et aimer tout de même la personne qui partage notre vie???
Carlos et Margherita s'aiment depuis des années, mais ils commencent à douter de leur capacité à rester fidèles, surtout depuis que Sofia, une étudiante de Carlos entre dans la lumière. Le couple vacille, se fissure, se pose des questions. De son côté Margherita est attirée par son kinésithérapeute, Andrea et cède à la tentation. De l'autre côté, Anna, la mère de Margherita, se met aussi à douter de son mari, décédé des années auparavant.
Grande déception pour ce roman qui apparemment a eu un immense succès en Italie. Ce roman est lent, sans vraiment voire aucun rebondissement. Malgré une écriture plaisante et fluide à travers ma majestueuse ville de Milan ; et ça c'est le point fort du roman, l'auteur connaît parfaitement la ville, et vous fait traverser et suivre les personnages dans Milan grâce à de belles descriptions.
La construction du roman n'arrange pas ce côté "longueur" car il n'y a aucun chapitre et pratiquement pas de paragraphe. On passe d'un personnage à l'autre dans la même phrase, sans transition.
Un roman psychologique sous forme d'histoire d'amour et de questionnement qui en découle mais sans réel intérêt, dû à une lecture lente sans mouvement malgré des personnages forts. Déception !
Avec cette couverture couleur infidélité, Marco Missiroli mise sur la capacité à la fidélité des êtres.
Cette lecture sans chapitres passant d'un personnage à l'autre et parfois d'une époque à une autre m'a donnée un effet brouillon. Je n'y vais pas par quatre chemins, je l'ai trouvée ennuyeuse par moments. Les dialogues ne m'ont pas passionnée, je ne me suis pas attachée aux personnages, et certainement pas à celui de Carlo qui danse d'un pied sur l'autre si je puis dire. Ces envies, voire même ces besoins d'infidélité n'ont pas été agréables à lire. Je n'ai pas adhéré à ce caractère volubile souvent dénué de remord alors même que Carlo continue les projets avec sa femme : l'achat d'un appartement et même avoir un enfant...
Une atmosphère de doute plane sur ce foyer qui n'est pas très équilibré et cela ne m'a pas mise dans une situation confortable pour savourer ce roman. Ma lecture s'est étalée sur quinze jours alors qu'il n'y a pas 300 pages. Cela reflète le petit manque d'intérêt à son égard, mais j'aime aller jusqu'au bout des histoires car parfois une belle surprise peut apparaître. Malheureusement ici, ce ne fut pas le cas.
Vous allez me trouver sévère mais je souhaite être la plus honnête possible. Tout n'est pas inintéressant cependant. Cette virée en Italie reste sympathique en soi. Le personnage de Margherita n'est pas désagréable. Nous arrivons à la comprendre, dans ses peines, ses doutes, ses envies d'ailleurs... Le personnage d'Anna - la maman de Margherita - est intéressant dans le sens où il fait le lien entre sa fille et Carlo. Anna semble être l'arrangeuse de leurs relations. Alors quand celle-ci faiblit physiquement et mentalement, les démons hantent de plus belle. D'autres personnages viennent se greffer mais ils ne sont pas assez développés pour devenir signifiants dans l'histoire.
Vous l'aurez compris, cette lecture fut pour moi un petit raté comme j'en ai peu souvent. La construction du récit et la difficulté à m'immerger dans une histoire pleine de doute et d'infidélité ont eu raison de mon intérêt pour ce roman. Globalement il ne me laissera malheureusement pas un souvenir impérissable...
Merci à Lecteurs.com pour cette lecture dans le cadre du Cercle livresque et aux éditions Calmann-Lévy.
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