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Jake Pepper enquête jusqu'à l'obsession sur une série de meurtres mystérieux. Toutes les victimes ont reçu peu avant leur mort un cercueil miniature contenant une photo très personnelle... Un suspect : l'intouchable Bob Quinn, propriétaire du B.Q. Ranch traversé par la Rivière Bleue, objet de toutes les convoitises.
Je connais bien entendu Truman Capote, l'un des plus grands auteurs de la littérature américaine contemporaine, mais je n'avais jusqu'à présent jamais rien lu de lui. Afin de combler mes lacunes et prouver à mon lectorat ma bonne volonté, j'ai donc opté pour "Cercueils sur mesure", un court roman paru dans la collection Folio 2€ que l'éditeur annonce dans la veine de son chef d'œuvre, "De sang froid". Au programme, un peu plus de cent pages au service d'une enquête racontée par le narrateur qui a joué un rôle prépondérant dans sa résolution - ou sa non-résolution, ce sera à vous de voir. Ce qui m'a marqué d'emblée dans ce roman, c'est le style de Capote, subtile mélange entre le langage familier des dialogues, une narration riche en détails sur les lieux, les personnages et des citations et références à d'autres auteurs, notamment Mark Twain dont l'auteur utilise au bout de trente pages cette citation que j'aime beaucoup : "De toutes les créatures existantes, l'homme est la plus détestable. De tous les êtres vivants, il est le seul, l'unique, le solitaire, doué de méchanceté. C'est là le plus bas de tous les instincts, de tous les vices, de toutes les passions - le plus haïssable. Il est le seul qui inflige la douleur par jeu, en toute connaissance de cause. Et il est également le seul de toute la liste à posséder un esprit mauvais." Non seulement cette citation lui permet de montrer sa filiation avec les grands noms de la littérature U.S., mais elle permet également de mettre le lecteur sur la piste du meurtrier et de nous préparer à une nouvelle émanation de violence d'un esprit torturé. Pour construire son intrigue, Capote, par l'intermédiaire de son alter-égo narrateur qu'il baptise T.C., opte pour trois modes d'expressions complémentaires mais différents. Le roman démarre avec une narration classique où l'entrée en jeu du narrateur dans l'enquête nous est expliquée, mais dès que celui-ci évoque ses discussions et ses rencontres avec Jake Pepper ou les autres protagonistes liés aux crimes, il opte pour des dialogues construits comme une pièce de théâtre, utilisant régulièrement les didascalies pour commenter les réactions et les émotions des personnages. Ces scènes théâtralisées sont régulièrement entrecoupées d'une narration classique et vont aboutir un temps sur la retranscription du journal intime de T.C., une autre manière de raconter qui enrichit constamment les deux autres. On se rend compte en avançant progressivement vers la fin de l'histoire que chaque mode d'expression sert en fait à donner une indication sur le rythme à l'intrigue. La narration classique permet de faire le point, de tirer les conclusions et de passer à l'étape suivante. Les dialogues théâtralisés correspondent aux moments où l'enquête avance le plus et où les révélations vont bon train, une approche finalement très classique quand on sait que les meilleurs détectives de la littérature - Sherlock Holmes, Hercule Poirot - deviennent de grands bavards lorsqu'il s'agit d'élucider un crime. Enfin, le journal intime et ses phrases brèves permettent au lecteur de bien comprendre la difficulté et l'angoisse des enquêteurs lorsque les investigations sont au point mort, une sensation renforcée ici par les rapports difficiles entre T.C. et son vieil ami Jake Pepper. En dehors de la résolution de l'enquête dont on tire soi-même les conclusions qui m'a déàu - même si la culpabilité du principal coupable sera pour la plupart avéré -, j'ai été complètement happé par cette histoire, par la qualité du texte - rendons au passage hommage au traducteur français Henri Robillot - et le style maîtrisé et imagé de l'auteur. Je ne vais donc surprendre personne en disant que cette lecture m'a réellement enchanté et que je vais donc approfondir cette découverte en dénichant d'autres livres de l'auteur, mais également en regardant l'adaptation cinématographique de "De sang froid" ou en jetant un œil à sa carrière en tant qu'acteur.
Pas emballé par l'écriture de ce petit polar.
L’histoire est intéressante. J’ai bien aimé l’idée que des victimes reçoivent des cercueils juste avant de mourir.
Ce qui est par contre dommage c’est que j’aurais souhaité plus de descriptions… Et là il n’y en a pas vraiment… j’ai été déçue de ce manque parce que pour moi les descriptions sont importantes !
J’aurais apprécié que Truman Capote nous décrive ses personnages, les lieux mais aussi qu’on lui raconte les scènes de crimes plus précisément.
L’histoire aurait pu être beaucoup plus intéressante si elle n’avait pas été racontée et si on assistait vraiment aux différents meurtres aux réactions des proches et des enquêteurs. Dans cette histoire j’ai vraiment ressenti un manque de beaucoup de choses et la sensation que l’histoire n’était pas assez aboutie ou que l’auteur voulait aller à l’essentiel.
Ce que j’ai apprécié c’est le fait qu’on rapporte à l’auteur les faits, c’est original. Par contre même si on lui raconte les choses ce n’est pas pour autant que l’on doit oublier les détails.
Le style est agréable et le roman se lit donc assez rapidement surtout qu’il n’est pas très long.
Ce qui m’a un peu déstabilisée au début c’est le fait que les dialogues soient du style théâtral. C’est assez surprenant pour un roman. De plus, il y a aussi entre parenthèses les actions des personnages ou certaines petites notes. Par contre je n’ai pas compris pourquoi l’auteur n’avait pas utilisé la même structure concernant les dialogues pour la dernière scène…
L’histoire progresse bien et ne va pas trop vite.
Ce qui est intéressant c’est que l’on ne sait pas tout de suite qui est le meurtrier. On peut donc essayer nous-même de le découvrir.
Les personnages auraient pu être attachants s’il y avait eu plus de descriptions autant dans leur physique que dans leurs ressentis.
La fin m’a déstabilisée et m’a laissée sur une note un peu décevante. J’ai eu l’impression que l’histoire n’était pas finie et qu’il manquait par exemple un épilogue ou un passage pour que l’enquête soit vraiment terminée.
http://fais-moi-peur.blogspot.fr/2016/01/affaire-n-cercueils-sur-mesure-de.html
Un petit livre sympathique, dans une petite ville américaine des meurtres en séries ont lieu ceux çi sont annoncés par l'envoi d'un petit cercueil et de sa photo à la victime. L'histoire nous est raconté principalement sous forme de dialogue entre l'auteur et un agent fédéral très impliqués, l'action est donc totalement absente et ma grosse déception est qu'aucune explication claire n'est donné au lecteur à la fin.
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