Quelle peine j'ai eue à aller jusqu'au bout de ce roman !! Ayant assisté à une conférence d'Eric Reinhardt à l'occasion de la remise du prix Renaudot des lycéens pour "l'amour et les forêts", il a mentionné plusieurs fois ce roman "Cendrillon", point de départ de sa relation épistolaire avec le personnage de Bénédicte Ombredane, héroïne de "l'amour et les forêts", j'ai eu envie de découvrir ce fameux "Cendrillon" tant de fois évoqué. Il m'a fallu une sacrée détermination pour ne pas abandonner ce roman après les 30 premières pages, et j'en ressors avec un sentiment de malaise, de dégoût. Outre l'ambiguïté des personnages, l'auteur se révèle d'une suffisance et d'une perversité incommensurables. Son nombrilisme se révélait déjà lors de son entretien avec le public, il est maintenant confirmé. Aucun doute pour moi, c'est un auteur dont je ne chercherai pas à suivre l'actualité !
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