En attendant le Palmarès des Explorateurs, un dernier tour d'horizon de cette belle rentrée !
Nathan se réveille aux côtés d'une femme qui n'est « ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre » - en tout cas pas exactement la sienne. S'agit-il d'une hallucination ? Une consultation psychiatrique s'impose pour le pauvre Nathan, d'autant qu'au fil de cette histoire, remettant en question toutes ses certitudes, Anne ne cessera de se métamorphoser, jusqu'à se démultiplier, voire se volatiliser, avant qu'il soit accusé de l'avoir fait disparaître...
Avec cette fantaisie littéraire, Boris Le Roy explore le mystère de la féminité et met en scène la nécessité d'une réinvention permanente de soi dans la relation à l'autre. Entre comédie psychanalytique, fable surréaliste et digression philosophique, ce roman aussi inclassable que jubilatoire nous entraîne vers les régions inexplorées de l'inconscient et interroge notre rapport au monde en pleine mutation.
En attendant le Palmarès des Explorateurs, un dernier tour d'horizon de cette belle rentrée !
Celle qui se métamorphose... Acheté jeudi matin, je n'ai pu le lâcher qu'une fois terminé. Les pages se tournent si facilement qu'il est difficile de s'interrompre dans la lecture. C'est rare ; il faut en profiter!
Entre fable surréaliste, moments de comédie et digressions philosophiques, le nouveau roman de Boris le Roy est riche, haletant, drôle et surtout très agréable à lire.
Un des romans à ne pas manquer lors de cette rentrée littéraire.
Un véritable bonheur de lire ce roman, finaliste du prix Maison Rouge 2021! Un livre unique en son genre.
D'abord intrigué dès les premières pages, j'ai été très vite emportée par une spirale hallucinante, légèreté envolée.
D'une originalité rare, ce roman file une magnifique métaphore de la vie, l'amour, le couple... dans une écriture envoûtante et pleine d'humour. J'ai été aussi particulièrement touchée par le passage à Jérusalem. L'explication théologique est passionnante et amusante à la fois.
Le livre est terrible de lucidité, de beauté, de simplicité et de profondeur, aussi : Et si l'amour signifiait finalement l'oubli de soi pour l'autre...? Boris Le Roy fait preuve de brio dans Celle qui se métamorphose, se démarquant par la subtilité et la finesse de son analyse, nous livrant une belle philosophie de l'existence.
Un livre à lire absolument!
Chaque matin, Nathan a la conviction que sa femme n’est plus tout à fait celle qu’elle était la veille. La forme du visage, une intonation dans la voix, la stature… Quand il fouille dans son sac pour trouver les preuves nécessaires à étayer son sentiment, Nathan découvre que le prénom de sa femme évolue lui aussi. Anne devient Ann puis Anna ou Hannah. Quand sa mère le met en garde contre sa tendance à changer de compagne si fréquemment, plus aucun doute n’est possible.
Mais, comment vivre dans un environnement où, soudain, tout est mouvant ? Comment parler de ce qu’il ressent à sa femme ? Doit-il se réjouir de cette féminité toujours renouvelée et qui le préserve de l’ennui ou s’en inquiéter ? Nathan est-il fou, poète ou victime d’un phénomène inexpliqué?
Un roman fantaisiste.
A lire en gardant un oeil sur son partenaire.
les explos 2021
avis à la p. 100
Drôle d’entrée en matière, le style me déconcerte, l’histoire me déconcerte. Je peine à trouver de l’intérêt tant c’est extravagant et surréaliste. Un vocabulaire psy… qui me dépasse confirmera ma difficulté à trouver plaisir dans cette lecture.
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Drôle d’entrée en matière, le style me déconcerte, l’histoire me déconcerte. Nathan se réveille un matin et il croit rêver, la femme à ses côtés n’est pas sa femme… de fil en aiguille il observe les transformations plus ou moins subtiles qui s’opèrent.
Un récit un peu délirant, une histoire à laquelle je n’ai pas accroché car je n’arrivais pas à y croire. Un vocabulaire (psy…) trop technique à mon goût. Bref je n’ai pas réussi à y voir « le mystère de la féminité » ni « la nécessité d’une réinvention permanente de soi dans la relation à l’autre ». Les thèmes, trop abstraits, à mon goût ont fait que je n’ai trouvé aucun plaisir à cette lecture
Je viens de terminer le livre que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire.
Je découvre avec ce roman une belle plume pleine d'humour, une histoire intriguante et passionnante mais aussi un point de vue original et plein de profondeur sur le couple et la relation à l'autre.
Le livre est à la fois amusant, saisissant et émouvant... Une belle découverte et un vrai coup de coeur !
Les explorateurs de la rentrée :
Un roman original qui commence comme une enquête : la femme de Monsieur Mesme semble ne pas être elle, une inconnue la remplace. Le héros est perplexe puis désemparé devant ce mystère qui s'épaissit. Par le biais de la narration à la première personne, le lecteur est convoqué dans la découverte constante de quelque chose de différent chez l'épouse du héros. Le rythme est haletant, les chapitres s'enchainent et finissent par se chevaucher au rythme des changements qui se multiplient et s'amplifient. Monsieur Mesme devant ce mystère fait preuve d'inquiétude mais aussi d'humour. La lecture est plaisante et amusante. Emportée dans la folie, il en vient à douter de la réalité, un travail de confession avec une psychiatre s'impose. Cette relation est elle aussi perturbée et le récit tourne par moment à la farce.
Sous une apparence simplicité et fantaisie, le roman est extrêmement travaillé, à la façon de Perec ( auquel il semble que l'auteur fait allusion avec La disparition), une sorte de puzzle. L'oeuvre se moque des constructions traditionnelles de classement de récit , les chapitres se suivent sous forme de chapitres, de parties, puis se chevauchent puis portent des numéros, des suites exponentielles,.... Le jeu littéraire se développe aussi avec les nombreuses déclinaisons du prénom Anne Marie exploitées. Ces métamorphoses pourraient aussi être l'identité fantasmée de la femme idéale. Le lecteur se perd aussi dans ces transformations, dans cette folie allant jusqu'à l'absurde . D'autant que viennent s'y adjoindre des raisonnements psychologiques et religieux. Cette partie étant à mon avis moins intéressante, certainement parce que plus confuse.
Ce roman permet d'interroger l'identité et le thème annoncé en début, la relation à l'autre. Tout au long du parcours, avec les questions : qui suis-je ? pour l'autre ? qui est cet autre ? avec moi ? sans moi ?...L'essentiel est la perception du Je sur l'autre.
La psychologie et la psychiatrie utilisées pour reconstruire l'identité et le monde se déconstruisent ici, elles participent à la perte des repères : le narrateur-héros devient anti-héros, sa femme se cherche aussi et doute aussi d'elle, le lecteur se perd dans l'irréel . Eparpillement, éclatement sont les mots clefs.
Choisir la déconstruction de l'identité pour construire un roman, voilà une réelle gageuse, une prouesse agréable.
Avis de la page 100
Le roman démarre très vite : Monsieur Mesme risque la perpétuité ! Ma curiosité a été titillée ;j'ai eu envie de savoir de quoi il en retournait, d'autant que son récit-confession devient de page en page de plus en plus bizarre, de plus en plus fou ! Cette / Ces métamorphose-s-. m'intriguent : le rythme s'accélérant, la réalité rejoint très vite l'irréel...Qu'en est-il réellement ? Qui est la femme de Monsieur Mesme ? Qui est surtout Monsieur Mesme ? Hâte d'en entendre plus !
Quand Nathan se couche au côté d’Anne il n'imagine pas qu'il se lèvera au côté d'Ann, une version un peu différente de sa compagne. Après une journée difficile, il se couche et ... se réveille au côté d'Anna, une version un peu plus éloignée encore d'Anne. Une consultation psychiatrique s'impose pour un Nathan qui ne comprend pas ce qui lui arrive. Mais qui peut croire à cette histoire de métamorphoses ? Ses collègues semblent, eux, reconnaître chaque jour sa nouvelle compagne. Sa mère, elle, ne comprend pas qu'il change si souvent de petite amie. Quant aux professionnels, à défaut de connaitre ces étranges symptômes, ils se demandent s'ils ont face à eux un mythomane.
Cet ouvrage se découpe en trois parties. Il démarre par la mise en place de l'intrigue avec les deux premières métamorphoses.
L’intrigue est singulière, l'idée même développée est inhabituelle. Le style est clair, attrayant, tout en étant philosophique. On est rapidement pris dans l’histoire, on veut comprendre le pourquoi, le comment. Comment peut-il supporter cela ? Pourrions-nous le supporter si cela nous arrivait ?
Suit la liste des métamorphoses, certaines très axées autour du sexe. Une liste à la Prévert qui n'a d’intérêt que de nous donner la clef de lecture de l’évolution entre chaque compagne. Cette partie ne m’a pas du tout intéressée, j’ai même eu la tentation de la sauter.
On termine sur la quête de compréhension de Nathan. Puisque les professionnels ne peuvent l’aider, il décide de partir aux origines, à Jérusalem. Il emmène avec lui trois versions de sa femme, chacune à l’image de l’une des religions représentées dans cette ville. Une quête mystique qui apportera peut-être la réponse à cette énigme. Une nouvelle partie, un nouveau style, ésotérique et de nouveau philosophique.
Pour conclure, même si l’intrigue était originale, je n'ai pas vraiment apprécié ce livre. Le début était prometteur et j'espérais dévorer la suite avec le même plaisir. La seconde partie, rapide a cassé le rythme et finalement, de lassitude et par perte d'intérêt, je n'ai pas réussi à rentrer réellement dans la dernière partie.
Avis de la page 60. Quand Nathan se couche au côté d Anne il n'imagine pas qu'il se lèvera au côté d'Ann, une version un peu différente de sa compagne. Après une journée difficile, il se couche et... se réveille au côté d'Anna, une version un peu plus éloignée encore d'Anne. Une consultation psychiatrique s'impose pour un Nathan qui ne comprend pas ce qui lui arrive. Un parfum de mystère qui laisse présager une suite prometteuse.
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