"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1944, pendant l'Occupation. Les Français vivent désormais dans l'espoir d'un débarquement allié et l'inquiétude gagne l'armée allemande, accentuant les crispations et les duretés perpétrées contre la population française. Maximilian von Wreden, officier du Renseignement allemand, est en poste à Paris depuis quelques mois quand il rencontre Marianne, une étudiante en philosophie de vingt et un ans. Sa peau est douce, ses lèvres sont tendres, elle réussit à apaiser ses démons intérieurs. Ce que Maximilian ne sait pas, c'est que la jeune femme travaille en réalité pour un réseau de résistants. Elle a volontairement été jetée dans la gueule du loup pour le séduire et lui soutirer des informations sensibles. Pour elle, il est d'abord l'homme à abattre. Mais pas seulement.
J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire car celle-ci est très longue à démarrer...
Il a fallu que je m'accroche et puis au bout de 200 pages, j'ai enfin trouvé que l'on rentrait dans une partie plus intéressante jusqu'aux dernières pages que j'ai bien aimées.
L'histoire :
2nde guerre mondiale. 1944.
Une résistante censée séduire un officier allemand du renseignement pour lui dérober des informations va réellement en tomber amoureuse.
Parviendra t-elle à ne pas perdre de vue sa mission et à aller jusqu'au bout si jamais cela tourne mal ?
C'est un livre que l'on m'a offert car j'aime tout ce qui touche à l'Histoire. Un peu dépité par la lecture du résumé, je m'attendais à une histoire trop romanesque pour mes goûts. Eh bien non. Quelle divine surprise! C'est un roman qui par petites touches reconstitue la période de l'Occupation sans que ce soit pesant. On a l'impression d'y être (dialogues vraiment très bons, j'avais l'impression d'entendre mes tantes!!). L'histoire est une histoire de cœur mais l'auteur s'est davantage attachée à l'évolution des sentiments dans un contexte difficile: un Allemand du Renseignement, une Française résistante. Et alors, surtout, il y a l'écriture. C'est souvent drôle, cruel. Jamais lu encore un style comme celui-ci sur un sujet tel que la guerre. C'est jouissif!! Mais il y aussi de belles périodes d'émotion. Bref je recommande aux messieurs comme aux dames.
Un beau roman d'amour, sur fond d'occupation allemande en plein Paris 1944. La fin de la guerre est proche, mais chaque camp est sur les dents, la résistance est active et organisée, et rien ne laisse présager que la "mission" de Marianne, jeune aristocrate de 21 ans, deviendra le calvaire de sa vie quand elle se voit contrainte de tirer sur celui qu'elle n'a pas le droit d'aimer. Du suspens, des rebondissements, une écriture attachante qui fait qu'on s'enlève difficilement de ce roman. Des invraisemblances, sans doute, mais le coeur a ses raisons ... et j'ai marché à fond, jusqu'au bout.
C’est vraiment une très belle histoire romanesque (fort bien documentée) que nous propose ici Carole Declercq.
L’atmosphère est admirablement décrite, l’écriture est plus que prometteuse, les thèmes principaux abordés sont non seulement importants mais intéressants (le sacrifice des femmes pendant la guerre, le renoncement de soi au nom d’une cause) et les personnages sont terriblement attachants.
Ne boudez pas ce plaisir de lecture et plongez-vous dans « Ce qui ne nous tue pas… » !
Ma chronique complète sur http://www.arthemiss.com/ce-qui-ne-nous-tue-pas-de-carole-declercq/
Une très belle histoire d’amour dans un contexte particulier qui est la seconde guerre mondiale. Une relation qui ne devait être qu’au départ intéressée pour servir la Résistance et deviendra un amour impossible entre une résistante, Marianne de Sainte Croix et un officier allemand, Maximilian von Wreden. Une histoire très mal vue, aussi bien du côté français que du côté allemand, compte tenu de la fonction qu’occupe l’officier.
Une époque de la guerre très bien décrite, sans rentrer dans le patho, sans chercher à être un roman historique mais avec des références sur des faits marquants pour l’Histoire. Une description des conditions de vie des français en cette période d’occupation, mais également des points de vue des allemands qui n’avaient pas forcément choisi d’être là et bien obligé d’obéir aux ordres sans être d’accord.
On s’attache rapidement à ce couple illégal, mais aussi aux personnages « secondaires » comme Nini et Simone qui ont leur importance dans la survie de Marianne.
Une happy end dont on se doutait dès la fin du premier chapitre mais qui est amenée avec un peu de suspense, des rebondissements qui donnent des doutes sur leur avenir possible.
J’ai aimé ce livre de par son écriture fluide, concrète, décrivant la dure réalité des choses et prouver aussi que les amours interdits sont souvent les plus forts et ce, malgré les différences, quel qu’elles soient.
CE QUI NE NOUS TUE PAS DE L’AUTEUR CAROLE DECLERCQ EDITIONS TERRA NOVA 309 PAGES AOUT 2015
Ma participation à 68 premières fois (lire les premiers romans de la rentrée littéraire 2015, Charlotte Milandri, organisatrice de cet événement).
CHRONIQUE DE REGINE HEINDRYCKX RECCHIUTI
1944, pendant l’occupation, Marianne, jeune fille de vingt et un ans dont les parents ont été tués pendant la guerre va s’investir dans un réseau de résistants.
Sa première mission : Elle doit se mettre dans le lit de Maximilian Von Wreden, officier du renseignement allemand en poste à Paris.
Elle va le séduire pour lui soutirer des renseignements. Cet homme friand du sexe féminin va tomber amoureux de cette femme qui est tendre, spéciale, fière, arrogante par moment. Elle ne va pas rester insensible à l’attrait de cet individu.
Comment leur histoire va-t-elle se terminer ?
Mon avis :
Un roman qui est facile et rapide à lire. Une romance pendant la guerre entre une Française et un Allemand. Une histoire que j’ai apprécié.
Si vous voulez le découvrir laissez-vous tenter et filez en librairie !
Le 12 mai 2012, Sebastian Von Wreden se fait agresser par des hooligans à la fin d'un match de foot. Bilan : des côtes cassées et le visage salement amoché. Sa mère, haute fonctionnaire au gouvernement fédéral allemand n'ayant pas le temps de s'occuper de lui, décide de le conduire à la demeure familiale. Sebastian, connaît très mal sa famille, les relations entre sa mère et sa grand-mère étant très tendues.
Constatant le désir de Sebastian de mieux connaître sa famille, sa grand-mère, Marianne, lui raconte son histoire. Une histoire qui nous transporte à Paris pendant la deuxième guerre mondiale.
Janvier 44 à Paris. Les Parisiens attendent avec impatience un débarquement des troupes alliées qui les libèrera de l'occupation allemande qu'ils subissent depuis quatre ans. Les réseaux de la résistance s'organisent pour préparer le terrain à ce débarquement tant attendu. Le réseau Poitiers, en charge du renseignement, surveille le capitaine Von Wreden, officier à l'Abwehr, le service du contre-espionnage allemand. Cet homme a un péché mignon : les femmes, brunes à la peau laiteuse de préférence. Quand Marianne, membre d'un réseau étudiant, entre dans la pièce dans laquelle son frère a été convoqué par le réseau, les dirigeants n'ont plus aucun doute, c'est elle qu'il leur faut. Elle correspond parfaitement aux goûts du capitaine.
"Voyons, comment présenter en restant polis ? "Bonjour, mademoiselle, nous allons vous fourrer dans le lit d'un officier allemand au beau milieu d'un service de contre-espionnage. Autant vous dire : un panier de crabes. Votre mission sera de tenir le plus longtemps possible, bien qu'il n'aime pas prendre ses aises avec une fille en particulier. Vous devrez photographier les rapports qui vous seront indiqués, contourner la sécurité, nous les faire parvenir sans vous faire prendre, éventuellement lui trouver la peau avec un engin fourni par la maison s'il vous surprend - on vous montrera comment faire le plus de dégâts - et vite vous carapater sans que nous ayons les moyens de vous faire de la souricière." Présenté comme ça elle ne pouvait pas dire non. On pouvait même se laisser aller à lui demander, puisqu'elle parlait allemand, de leur communiquer les petits extras qu'elle entendrait."
Marianne, jeune "oie blanche" qui n'a "vu le loup" qu'une fois, accepte la mission. Nini, habituée de ce genre d'exercice est chargée de la former. Très vite, le jeune capitaine est attiré par la belle brune. Marianne aurait pu tomber plus mal, le capitaine est charmant et bien fait de sa personne mais c'est un ennemi et la jeune femme ne perd pas de vue sa mission. Elle va se retrouver face à un choix cornélien entre son attirance, son amour pour Maximilian et son devoir
Ce qui nous tue pas... c'est le roman de l'engagement, celui de ces femmes qui pour défendre leur patrie n'ont pas hésité à faire don de leur corps. Ces femmes qui comme Nini à la libération ont été insultées, traitées de femmes à boches, violées tondues, souvent par des résistants de la dernière heure trop heureux de masquer leur passé trouble par ce déchaînement de violence. C'est un roman d'apprentissage : Marianne, jeune femme de l'aristocratie délaissée par ses parents trop occupés par leurs mondanités, va devoir apprendre à survivre, à résister, à se battre en ses temps de guerre où toutes les passions humaines sont exacerbées. C'est un roman d'amour, celui d'une rencontre entre deux être que tout aurait dû opposer. Ce roman contient tous les ingrédients du roman populaire dans ce qu'il a de plus noble, il est porté par style vif , brillant plein de verve et d'humour qui donne encore plus de force au récit. Vous l'aurez compris ce premier roman a été pour moi un coup de coeur, je vous le recommande vivement.
"Nini n'eut pas le droit à une tonte en public avec un écriteau et un bain salvateur dans une fontaine parisienne. Elle fut enfermée dans une cave avec deux femmes à Boches authentiques, dont une qui avait déjà eu deux enfants de son soldat de deuxième classe. Toutes les fois où elle voulut ouvrir la bouche pour parler, on la frappa à coups de poings. Une prémolaire se déchaussa. L'ossature de son visage se morcela. Ses lèvres éclatèrent à plusieurs reprises et ses yeux passèrent par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Elle fut violée jusqu'à trois fois par jour pendant une semaine. Et quand tous ces héros glorieux de la Libération eurent fini d'exercer leur traitement purificateur sur ces Françaises infestées par la vermine boche et estimèrent qu'elles pouvaient repasser sans danger de contamination, dans le patrimoine national, on la relâcha complètement folle de douleur sur le pavé parisien.
il a tant été écrit sur ce thème ,on peut craindre le déjà vu ,déjà lu mais la plume est fine et alerte et l 'auteure nous propose un scénario improbable , j ai été heureuse d 'y croire
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