Suspense, sentiments, humour et jeunesse pour tous les lecteurs !
Ouverts à toutes les sensibilités, nos romans littéraires se singularisent par un goût prononcé pour les histoires puissantes, les personnages intenses : Marc Dugain, La chambre des officiers, Prix des Libraires ; Akli Tadjer, Alphonse ; Marc Durin-Valois, Chamelle ; Vincent Engel, Les Absentes ; Delphine de Vigan ; Fellag ; Abdourahman Waberi...
La maison reste ainsi fidèle à la tradition des éditions J.C Lattès qui furent l'éditeur de Jean d'Ormesson et d'Amin Maalouf...
Suspense, sentiments, humour et jeunesse pour tous les lecteurs !
Je referme le livre à l’instant et je serais tentée de dire « J’ai aimé Boys. De toute manière, il n’y a rien à ajouter. »…mais ce serait bien mal rendre justice au plaisir que sa lecture m’a procuré !
Plaisir assez bref, à bien y réfléchir, et c’est bien le seul reproche que j’adresserai à Pierre Théobald. Car le temps passe vite lorsque l’on est en bonne compagnie et celle de tous ces « boys » est charmante, émouvante, amusante, poignante. Pas de beaufs, dans cette galerie de portraits, pas de « gros dégueulasse » ou de « sale con », pas de caricature en somme, et c’est assez réjouissant de découvrir un auteur capable de s’exonérer du climat ambiant et du cliché bon teint qui aurait pu en inciter certains à fournir un panel exhaustif entre bucheron burné et borné et petite chose fragile hors genre. Non, les boys de Monsieur Théobald sont des mecs comme vous et le mien, des types ni mieux ni pires, des gars qui ont des souvenirs, des envies, des désirs, des angoisses, des enfants ou pas, des nanas ou plus, des coups de bol, des coups de mou, des coups de foudre. Tous, on aurait envie de les suivre encore un peu, d’en savoir plus, et retrouver Samuel de loin en loin, d’âge en âge, c’est comme renouer une conversation avec un ami lointain, être rassuré sur ce qu’il devient. Dans chacun on reconnait un ami, un frangin, un fils, peut-être même une part de soi et de nombreuses parcelles de l’auteur qui évoque ses semblables avec aisance, bienveillance et une lucidité mâtinée d’humour. Ses portraits sont sensibles et d’autant plus subtiles qu’en face d’ « eux », en miroir, on distingue autant d’ « elles » à qui Pierre Théobald a eu l’extrême délicatesse de dédier ce premier ouvrage dont la maîtrise laisse espérer que d’autres suivront. Vite.
Décidément, ils ont du talent ces garçons, surtout Pierre Théobald. Journaliste sportif, il a écrit deux livres sur le sport. Logique ! Cette année il a publié aux Éditions JC Lattès son premier livre de fiction, Boys. Un recueil de nouvelles découvert grâce aux 68 premières fois. Et bien pour une première fois, c'est pas mâle du tout...
Boys s'ouvre sur le refrain que les gens de ma génération ont fredonné dans les années 80, Boy's don't cry de The Cure. Et oui en ce temps là, les hommes ne pleuraient pas. Heureusement le regard sur les hommes a évolué. Ils sont sensibles les hommes d'aujourd'hui. Boys, ce sont des hommes de tous âges, saisis chacun à un instant de bascule. Un mari qui enquête sur la vie secrète de sa femme, un séducteur qui s’apprête à retrouver une fille dont il n’a que faire, un sportif sur le déclin… Des losers magnifiques, des romantiques déraisonnables. Des pères sans enfant, de grands enfants devenus pères. Et, au milieu de tous ces hommes, il y a Samuel, que l’on retrouve à différentes étapes de sa vie, et qui doit faire face au plus difficile des renoncements.
Boys c'est Antoine, Samuel, Steve, Cédric, Sacha, Gilles, Bastien, Greg, Théo, Fred, Marc, Abel, Alex, Léon, Nicolas et Karim. Ils sont jeunes, vieux, célibataires, mariés, séparés, amoureux, apeurés à l'idée de trébucher, pères ou en devenir, enfants, travailleurs, chômeurs, heureux, tristes, losers, malades mais tous ont en commun d'être terriblement touchants. Chacun d'eux évoque un fragment de vie sans fard, ni faux-semblants, fait d'instants de bonheur ou de souffrance, de doute ou de certitude. Ils se livrent ces hommes avec beaucoup de pudeur et de sensibilité. Ils sont tantôt doux, tantôt durs, mais toujours profondément humains.
Pierre Théobald aborde avec délicatesse et subtilité le thème trop souvent occulté en littérature, la masculinité. Il l'aborde avec une infinie tendresse. Boys c'est une plongée dans le cœur et la tête des hommes. À travers différents portraits, différentes histoires qui se croisent, s'entrecroisent, se complètent, l'auteur évoque leurs désirs profonds, leurs craintes, leurs succès, leurs déceptions. En quelques pages, il fend la carapace de ces hommes, les met à nu. Il les rend beaux, touchants, terriblement touchants. Loin des clichés, ces hommes oscillent entre virilité et romantisme, force et faiblesse.
De surcroît, la plume ciselée, juste et précise de Pierre Théobald rend cette radiographie des hommes infiniment émouvante. Parce qu'il n'y a pas d'hommes sans femmes, l'auteur dédicace son livre aux femmes. "Pour elles" écrit-il. C'est un joli cadeau qu'il nous fait, ils sont beaux ces hommes avec leur faille, leur sensibilité. En refermant Boys, on n'a qu'une envie, étreindre ces Messieurs et leur déclarer "Hommes, je vous aime !".
Boys est un recueil à lire, Boys ce sont des hommes à aimer et Pierre Théobald, un auteur à suivre.
https://the-fab-blog.blogspot.com/2019/07/mon-avis-sur-boys-de-pierre-theobald.html
Ce sont des hommes. Ce sont des fragments de vie. Ce sont des points de jonction. Ce sont des points de rupture.
Pierre Théobald dresse le portrait des hommes d’aujourd’hui, à un moment ou un autre, faisant de nous, les lecteurs, les spectateurs de tranches de vie.
Qu’il s’agisse d’une rupture, d’une liaison, d’une filiation, d’un deuil ou bien d’un père, d’un sportif, d’un mari, chacun fait face à une étape cruciale de sa vie, de celles qui chamboulent tout.
Antoine, Hatem, Samuel, Steve, Cédric… des nouvelles pour autant d’instants de vie, capturés avec sensibilité et authenticité. Pierre Théobald met des mots sur la condition masculine, pas celle pleine de testostérone, détrompez-vous. Bien au contraire, cette condition est fragile, mise à nue devant nos yeux. L’homme est vulnérable. En quelques pages nous nous immisçons dans l’existence de chacun, dans cette fragilité qui plane, cette souffrance qui bat, ce mal qui ronge et brise. Mais l’amour est là, à chaque fois, pour notre plus grand bonheur.
Un premier roman étonnant, sincère et émouvant.
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2019/07/07/37483423.html
Boys ou la parole des hommes
J'ai aimé
Ces hommes qui racontent
Ces hommes qui se dévoilent
Ces hommes qui osent
Ces hommes fragiles
Ces hommes tourmentés
J'ai été touchée
Par leurs parcours chaotiques
Par leurs vies cabossées
Par leurs envies, leurs espoirs ou leurs désirs
Par leurs détresses ou leurs doutes
J'ai été émue
Par ces instants en suspension où la vie bascule
Vers un avenir tracé ou incertain
Lumineux ou sombre
J'y ai vu tellement de choses venant d'eux...
De ces hommes qui gardent au fond d'eux
Leurs fragilités
Leurs pudeurs
Leurs sentiments
Samuel, Antoine, Hatem, Steve, Cédric, Sacha, Bastien, Gilles, Fred, Théo, Abel, Alex, les voix de ces hommes qui se libèrent d'un monde si énigmatique parfois.
Dans Boys, c'est de séparation, de dépression, d'infertilité, de rencontres, d'abandon, de vieillesse, et d'autres réalités aussi importantes dont on nous parle.
De relations humaines...
On peut y voir tant de choses en se laissant emporter par ce texte fort
On peut y voir tant de choses en étant à l'écoute de ces hommes
Rarement il me semble, en littérature, la parole des hommes est aussi criante de vérités.
Alors qu'est ce qu'un homme aujourd'hui ?
Peut-être trouverez-vous la réponse en le lisant.
Moi, il m'aura éclairée, il m'aura remuée, il m'aura fait battre le cœur.
Boys est un beau roman ou recueil ou nouvelles ? Peu importe...Ce qu'il faut juste retenir, c'est la beauté qui s'y dégage.
Ces portraits d'hommes sensibles.
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2019/06/boys.html
Il aurait pu être photographe, tant ses récits semblent être des instantanés de vies absolument jubilatoires à lire. Tout d’abord si comme moi vous êtes de l’autre sexe car quelle joie de lire ces sentiments, ces désirs, ces interrogations qui nous montrent que pour chacun d’entre nous la vie est un éternel questionnement.
Qu’ils soient Théo ou Fred, père ou frère, amis ou amants, ils ont tous su me séduire par leur humanité, leurs tâtonnements, leurs hésitations et leurs certitudes. Mais tous, absolument tous nous parlent d’amour. Celui qu’on attend, qu’on espère, qu’on regrette, qu’on pleure. Amour pour une femme, un homme, un enfant, amour sous toutes ses formes, qui rassure ou qui inquiète, qui déstabilise ou qui rend plus fort. Qu’ils soient forts ou faibles, sûr d’eux ou fragilisés, ils sont hommes avant tout, avec leurs sentiments et leurs espoirs, leurs doutes et leurs peurs, leur jeunesse et leur vieillesse, et nous avons tellement envie de les entendre.
Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/08/30/boys-pierre-theoblad/
Une série de nouvelles écrites par un homme sur le cœur des hommes, l'intimité des hommes... Les hommes vus de l'intérieur en quelque sorte... Attirant n'est-ce pas? Terriblement réussi !
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Car en réalité, c'est plus qu'un simple recueil de nouvelles. Avec une quinzaine d'hommes, de différents âges et milieu social, l'auteur dessine un portrait des hommes d'aujourd'hui très attachant.
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Pour certains juste quelques pages, pour d'autres, un portrait plus fouillé, comme Samuel dont l'histoire va apparaitre huit fois depuis la veille de son entrée en sixième en 1983 jusque beaucoup plus tard après 2019. Ils sont tous à un instant de bascule de leur vie, et avec beaucoup de tendresse et d'empathie, l'auteur nous fait partager leurs espoirs, leurs amours, leurs douleurs, leurs failles...
J'en ai aimé certains plus que d'autres, mais tous sont émouvants à un titre ou un autre...
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"J'ai aimé nos instants minuscules, nos instants de rien, ce que l'on croit être l'ennui, le quotidien, mais qui n'est rien autre que la manifestation sincère de l'amour, son expression nue et désintéressée. L'amour n'existe que là, dans ces intervalles dépourvus de consistance"
Une très jolie écriture , un auteur à suivre...
Les Boys de Pierre Théobald sont ceux à qui l’on ne donne pas souvent la parole : les hommes.
La fiction les met souvent en scène dans des rôles de caïds, de durs à cuire, de flics, d’agents du FBI. Elle leur laisse souvent des rôles secondaires, effacés par une nouvelle génération de femmes en manque d’attention, mais à quel moment s’intéresse-t-elle de si près à la psychologie des hommes ? Leurs maux, plus ou moins grands, et les mots qu’eux seuls peuvent poser dessus ?
Antoine, Samuel, Steve, Sacha et les autres peinent à se remettre d’une rupture, d’un décès ou à garder le cap en proie à une réalité dont ils ne veulent pas. Ils font de leur mieux pour « assurer », car c’est ce qu’on attend d’eux. La douleur, l’incompréhension, ce sentiment d’être perdu ou de devoir se saisir de chaque sourire qui passe pour panser les plaies sont pourtant bien réels. La vie de chacun va basculer, pour différentes raisons, et en acteurs et témoins, chacun va se livrer sous la plume de l’auteur au fil de ces nouvelles. Un assemblage de petits morceaux d’existences qui dessinent un portrait de l’homme très actuel et empreint de sensibilité.
« Boys » est un recueil de nouvelles mais pas que au final. Pierre Théobald nous parle de ses personnages masculins en 2 pages ou en plusieurs pages, chacun a droit à son chapitre sauf un, Samuel. Samuel revient plusieurs fois, le lecteur le suit en fait dans différents moments de sa vie, Samuel devient le fil conducteur de « Boys ». C’est le seul personnage pour lequel nous en savons plus. Mais quand je lis les différentes histoires, j’y ai retrouvé des personnages communs et surtout des points communs. Donc c’est plus qu’un roman de nouvelles selon moi!
« Boys », c’est vivre un moment instantané, fugace avec ces hommes, avec les hommes de Pierre Théobald. « Boys », c’est découvrir des hommes fragiles, blessés, aimants. « Boys », c’est les voir tel qu’ils sont, des êtres qui vivent, respirent, aiment, détestent, espèrent, pleurent, croient, s’impatientent. « Boys », c’est donner une autre image de l’homme, une image réelle, sensible. « Boys », c’est parler d’amour, d’amitié, de parents, d’enfants, de désir, d’envie, de tristesse, de remord. « Boys », c’est un ami, un père, un fiancé, un homme croisé dans le bus. « Boys », c’est eux, les hommes qui partagent nos vies, les hommes que nous avons croisés, les hommes que nous allons rencontrer.
J’ai lu « Boys » avec envie car j’ai aimé tous ces hommes avec leurs failles, blessures, envies, amour. Cela fait du bien de lire autant d’amour masculin dans un seul livre. J’ai ressenti leurs émotions, leur espoir, leur tristesse. Tous dégagent une sensibilité à fleur de peau. Tous sont en quête de quelque chose. Tous ont besoin d’amour. Je me suis attachée à eux et j’ai ressenti un peu de frustration de ne pas en savoir plus sur chacun, savoir ce qu’ils devenaient, savoir s’ils avaient trouvé ce qu’ils cherchaient. Mais c’est le jeu des nouvelles!! Il y a tout de même Samuel qui apparaît à plusieurs moments de sa vie, Samuel qui nous en livre plus. Et surtout la dernière nouvelle, la dernière de Samuel qui est juste belle avec des mots si beaux et touchants. C’est finir en beauté ma lecture de « Boys »!
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