Un jeune auteur afghan, encensé par la critique et par ses pairs (Spojmai Zariab, Atiq Rahimi, Emmanuel Delloye.)Une découverte forte d'une littérature qui, si elle a trouvé ses repères dans la guerre, veut également les enraciner dans la paix.
Sept nouvelles , dont « bonjour douleur »Toutes se passent en Afghanistan pendant les vingt ans de guerre ( une génération : la sienne) elles expriment l'intérieur, l'âme d'un personnage dans sa subjectivité, confrontés à l'extérieur, aux réalités politique et sociale, objectives - et tragiques.Et si ces personnages diffèrent, ils sont néanmoins toujours les mêmes : lui.Un jeune homme qui appartient à la réalité afghane, à la société des gens simples, cultivés, complètement détruits par la guerre. Des hommes, des femmes qui se frottent tellement l'un à l'autre qu'on finit par les confondre dans leur lutte contre la nature, la société, Dieu. Mais comme dit Khaled Navissa : » Je ne tue personne » la mort serait une échappatoire trop facile. Et si ces nouvelles ont toutes tragiques, quasi inachevées dans un long cheminement circulaire, elles sont néanmoins éclairées par l'humour salvateur, l'ironie afghane, ce que l'on retrouve dans Nasroddine : une sagesse populaire à qui on ne la fait pas !
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