"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Londres, quartier de Camden. Technicienne à la morgue, Cassie Raven prépare les corps et assiste le médecin légiste. Revêche, elle coche en outre plusieurs cases du stéréotype de la fille bizarre : gothique, criblée de piercings, tatouée... Et persuadée que les morts nous parlent - si on sait les écouter. Un matin, elle trouve comme « cliente » une ancienne prof qui l'a aidée à sortir de la drogue. Officiellement, un décès accidentel par noyade. Cassie, elle, croit plutôt à un assassinat. Mais comment le prouver quand on n'a pas la cote auprès de la police et qu'on a sur le dos la glaciale lieutenante Flyte, qui vous suspecte d'avoir volé un cadavre ?
Le premier volet d'une trilogie décalée, portée par une héroïne charismatique et attachante.On est plongé dans le quotidien de la morgue, on observe le petit monde qu'il constitue, et, paradoxalement, c'est très vivant. Michel Abescat, France Inter.Tout est parfaitement réaliste. Une très très belle découverte. Collectifpolar.fr.Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Claire Breton.
Avant de découvrir le second opus dans le cadre du prix des lecteurs le Livre de Poche 2024 je me suis donc plongé dans le début de cette série.
Cassie Raven jeune femme gothique, tatoué et avec des piercing est technicienne de la morgue de Camden elle prépare les corps et assiste le médecin légiste. Mais la nuit Cassie joue au taxidermiste.
Un matin, elle trouve comme première cliente son ancienne prof, Mme E qui l'avait jadis aidé à se sortir de ses addictions de toxicomane. Cassie ne croit pas au conclusion du légiste, elle pense que Mme E a été assassinée mais comment le prouver ?
Une lecture sous tension avec une héroïne atypique, on retrouve tous les ingrédients d'un bon polar, quelques longueurs malheureusement. Un duo contrasté avec la lieutenante Phillida Flyte. Des personnages bien construits, un scénario rythmé, réaliste et prenant. Un premier volet d’une trilogie qui promet .
"Dès son premier jour de travail à la morgue, cinq ans plus tôt, Cassie avait trouvé tout naturel de parler aux défunts dont elle avait la charge, de les traiter comme s’ils étaient toujours en vie, toujours des personnes.
Et de temps à autre, il leur arrivait de lui répondre."
" Il avait le faux accent semi-populaire qu’affectionnent les jeunes de la haute, le sourire aussi superficiel qu’un ministre, mais à la manière dont son regard glissa sur elle, il l’avait déjà classée dans la case " sous-fifres ". "
Une belle découverte !
En route pour Londres et le quartier populaire de Camden. Cassie Raven , avec ses piercings et son look gothique est bien a l’image de ce quartier alternatif. A la morgue où elle travaille elle parle avec les morts qu’elle est chargée d’autopsier. Un jour, arrive le corps de son ancien professeur qui l’a aidée à sortir de la drogue, retrouvée noyée dans sa baignoire. Cassie pense à un meurtre plutôt qu’a un accident.
Le personnage de Cassie m’a beaucoup touché. Cette écorchée vive, pleine d’empathie pour ses patients est un très beau et très original personnage.
Le lieutenant Flyte glaciale, raide , réglementaire est tout le contraire de Cassie. Second personnage de ce roman, elle apporte une note différente et contradictoire au personnage de Cassie.
J’ai adoré cette lecture complètement décalée et j’ai hâte de découvrir le tome 2.
Body Language - A. K. Turner
Cassie Raven prépare les corps et assiste à la morgue le médecin légiste.
Cassie est un personnage à l’allure gothique, criblée de piercings, tatouée et persuadée que les morts lui parlent. Un matin, elle découvre sur la table d’autopsie une ancienne prof qui l’a aidée à sortir de la drogue.
Si officiellement, la police déclare à un accident, Cassie pense à un assassinat…
L’auteure a été en contact avec une technicienne en anatomopathologie pour écrire son livre et utiliser le vocabulaire adéquat.
Il est dommage que l’effort consacré n’a pas été en avant pour décrire certaines scènes plus marquantes. De même que le personnage donne un genre pour ce polar, il reste néanmoins trop gentil et on attend trop longtemps qu’il se passe quelque chose de plus sensationnel…
Nous sommes à Camden, un quartier de Londres, Cassie Raven est technicienne à la morgue. Elle prend soin de « ses patients » et est persuadée qu’ils sont capables de lui « susurrer » des indices concernant leur mort. C’est elle qui prépare les corps et assiste le médecin légiste. Elle aurait pu l’être elle-même de par son intelligence mais une adolescence chaotique et pleine de rébellion lui a valu de finir dans des squats. C’est Madame Edwards, une professeure de sciences qui a vu les possibilités de cette fille bizarre, gothique, criblée de piercings, partiellement rasée, tatouée et revêche et qui l’a sortie des squats, de la drogue et des problèmes avec la police. Cassie a donc décroché haut la main les diplômes lui permettant d’obtenir ce travail mais quand Madame Edwards, avec qui elle avait noué des liens d’amitié, a tenté de la persuader d’aller plus loin dans les études et de faire médecine, Cassie s’est braquée et a coupé les ponts en prononçant des paroles qui la mortifient encore aujourd’hui. Or, aujourd’hui, le corps de Madame Edwards est amené à la morgue. Elle a été retrouvée morte dans sa baignoire par sa femme de ménage et la police a conclu à un suicide. Cassie culpabilise d’avoir abandonnée celle qui l’a sortie du ruisseau et ne croit pas au suicide, mais rien sur le corps n’indique le contraire. Cassie comprend que cette mort n’est pas ce qu’elle montre quand elle entend Mme Edwards lui susurrer « Cassandra ce n’est pas encore mon heure » et va persuader la lieutenante Flyte, femme stricte, guindée, glaciale, nouvellement nommée, qui plus est, la soupçonne d’avoir volé un cadavre, d’enquêter. Tout les sépare mais elles vont enquêter de pair, parfois difficilement, afin de résoudre l’énigme de la mort de Madame Edwards.
Avec ce thriller, nous sommes plongés dans le quotidien de la morgue. On y découvre tous les acteurs de ce petit monde qui est paradoxalement très vivant et plein d’humanité. La plume est entrainante et donne de la consistance aux personnages habillement construits. Le rythme s’accélère au fil de l’enquête pour nous tenir en haleine jusqu’à la révélation finale.
Ce livre est le premier volet d’une trilogie décalée, portée par des héroïnes attachantes qui chacune ont un vécu traumatique et sont sur le chemin de la reconstruction.
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