"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Chargé de protéger le président d'un syndicat infiltré par la mafia à New York, John Blacksad va mener une enquête qui s'avèrera particulièrement délicate... et riche en surprises. Dans cette histoire pour la première fois conçue en deux albums, nous découvrons à la fois le quotidien des travailleurs chargés de la construction du métro dans les entrailles de la ville, mais également la pègre et le milieu du théâtre, contraste absolu entre l'ombre et la lumière, le monde d'en bas et celui d'en haut incarné par l'ambitieux Solomon, maître bâtisseur de New York. Le grand retour de la série star de la bande dessinée !
J'avais un peu lâché Blacksad, et du coup, je n'ai plus trop les références des tomes passés.
Si bien que cette nouvelle aventure ne m'a pas réellement embarqué. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup d'installation et je reste assez frustré de ma lecture, frustration qui ne pourra être levée qu'avec la fin du dyptique.
À suivre donc pour corriger la note ?
Quel plaisir de retrouver le détective John Blacksad ! Il faut dire qu'avec "Les Indes fourbes", Juanjo Guarnido a eu fort à faire, ce qui explique ces huit années d'absence de son héros. En espérant que la suite arrive dans un délai plus court, car cette première partie est excellente. Blacksad est chargé de protéger le président du syndicat des travailleurs du métro new-yorkais, infiltré par la mafia. Un mécène bâtisseur, Solomon, laisse planer une atmosphère de menace diffuse : quel est exactement son rôle, que cherche-t-il ? c'est ce qui nous sera révélé dans le prochain tome... La réapparition du personnage d'Alma m'a aussi permis de relire avec bonheur le tome 3 de la série.
En bref, des dessins fabuleux, une atmosphère de roman noir avec cette voix off qui nous met au plus près d'un héros attachant et mélancolique, un pur bonheur ! Plongez dans la série si ce n'est déjà fait !
Cela fait des années que j’attendais la suite des aventures de Blacksad, une tête de chat sur un corps musclé et grand d’humain. Dans ce monde où les animaux sont rois et se conduisent comme des humains, Blacksad est là pour faire régner l’ordre et la sécurité.
Cette fois-ci, on retrouve notre héros décontracté, assis dans l’herbe, regardant une pièce de théâtre en plein air à New York. C’est là que les ennuis commencent…et que l’enquête de notre détective privé préféré va le mener à travers la ville de la grosse pomme, aussi bien dans les bas-fonds du métro qu’à la surface. Un parcours intéressant.
Ce 6e opus est plus coloré que les précédents, les bulles sont moins minimalistes, cela donne un aspect plus convivial à la BD. L’histoire est prenante, les meurtres s’enchainent, le suspense est présent. Dommage qu’il faille attendre encore pour connaitre la fin, car cette BD n’est que la 1ere partie de l’histoire. Hâte d’en connaitre la suite.
Il est ENFIN de retour !
Après 8 ans d'absence, j'avoue que je me languissais grandement de notre chat-détective favori... Et, si je mettais beaucoup d'espoir dans ces retrouvailles, je n'ai pas boudé mon plaisir.
Juanjo Guarnido signe un sixième tome qui le hisse au sommet de son art : le bestiaire animal continue à s'enrichir (chauve-souri, ratopnus, alpaga...) et les couleurs chatoyantes nous en mettent plein les yeux. Visuellement, chaque case est une œuvre d'art en soi, qu'on ne se lasse pas d'inspecter dans les moindres détails, en quête d'une référence intertextuelle bien placée ou, tout simplement, en étant admiratif des expressions bluffantes de ces animaux tellement humains.
Si les illustrations sont à la hauteur des tomes précédents, le scénario de Juan Diaz-Canales n'est pas en reste non plus. Après un cinquième tome inspiré par les "roadtrips" à l'américaine qui, sans que je comprenne pourquoi, avait déçu quelques lecteurs, ce nouvel opus vise clairement à renouer avec le polar dans tout ce qu'il a de plus classique et d'efficace. Et c'est diablement réussi.
Blacksad est de retour à New-York, sa ville fétiche, et se retrouve à devoir évoluer dans un milieu syndical gangrené par la mafia et les enjeux de pouvoir, dans le but de protéger Kenneth, son nouveau client, de la menace d'assassinat qui pèse sur ses épaules.
Pendant ce temps, Solomon, un politicien visionnaire et inquiétant, œuvre pour démanteler le système de transports en commun new-yorkais afin de le remplacer par de gigantesques autoroutes. Visiblement, ce dernier est prêt à tout, même aux moyens les moins orthodoxes, pour arriver à ses fins...
Librement inspiré du projet de Robert Moses, célèbre figure américaine, cet album introduit la thématique de l'urbanisme pour étendre le propos à de nombreux enjeux contemporains, tels que le nouveau journalisme, l'art, et quelques clins d’œil bien placés au mouvement "me-too", qui ne sont pas sans rappeler la société du XXIème siècle.
Le personnage de Weekly prend une envergure plus importante dans ce tome, et sort de son rôle de bon copain comique pour suivre sa propre trajectoire narrative... À ses risques et périls.
Les nouveaux protagonistes sont aussi fascinants que ceux que nous connaissions déjà, et nous sommes même amenés à en retrouver certains que nous pensions ne plus revoir...
Quant à Blacksad, il demeure égal à lui-même, en grande forme physique et intellectuelle, bien qu'il semble encore plus triste et désabusé que dans ses aventures précédentes.
Il me tarde déjà de découvrir le dénouement de ce diptyque, d'autant que le "cliffhanger" final promet une suite riche en émotions ! Heureusement, cette fois, l'attente devrait être moins longue, puisque le septième volet est supposé paraître dès le début d'année 2022...
Ça a été si long… 8 ans, 8 longues années… Le moins qu’on puisse dire c’est que j’attendais le retour du détective félin avec impatience. Il fallait être à la hauteur et c’est le cas.
D’abord il y a le plaisir instantané de retrouver ces personnages, Blacksad et Weekly en tête, ces ambiances de vieux roman noir américain, ces couleurs, ces cadrages, ces gueules animales plus vivantes que jamais… le talent de Guarnido n’est plus à démontrer, je m’efforce juste de continuer à m’extasier devant le dynamisme et la force de ses cases…
L’attente se situait surtout sur le scénario, le choix de retrouver New-York et les sources de la série est fort et replace l’intrigue et le personnage de Blacksad là où il résonne le plus : dans la lutte pour les plus faibles, pour le monde d’en bas face au monde d’en haut. D’un côté les bâtisseurs du métro et leur syndicat, de l’autre la mafia et les ambitieux symbolisés par Salomon qui veut construire un énorme pont…
No spoil bien sûr mais la fin de cette première partie m’a laissé pantois… vivement la suite !
Au final, une série indispensable dont ce tome 6 signe un retour marquant, un retour aux sources, si tu ne connais pas encore, je t’envie d’avoir tout un univers à découvrir… si tu connais, savoure et fais comme moi, relis tout !
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