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«Mais qu'est-ce que c'est que porter le voile, habiter un corps voilé ? Que signifie être condamnée à l'enfermement dans un corps voilé puisque féminin ? Pourquoi voile-t-on les filles, seulement les filles ? Pourquoi cache-t-on leur corps, leur chevelure ? Qui a le droit d'en parler ?
J'ai porté dix ans le voile. C'était le voile ou la mort. Je sais de quoi je parle.»
Un véritable coup de gueule, de révolte, de tristesse.
Après avoir été contrainte de porter le voile en Iran pendant dix ans, Chahdortt Djavann laisse exploser sa colère dans ce court essai de 47 pages.
Elle explique clairement l’ignominie du port du voile et les conditions imposées aux femmes par l’Islam.
Elle s’indigne contre la religion, contre les intellectuels approximatifs, contre les occidentales qui choisissent délibérément le voile, contre la permissivité généralisée.
Bien qu’évidemment indignée par cette pratique, je n’avais pas pris pleine conscience de sa barbarie
a lire absolument - une réalité à l'avenir si l'on ne fait pas attention à la fragilité de la démocratie aujourd'hui qui bien entendu fragilise la condition de la femme
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