Découvrez cet inédit de Xavier Boissel paru chez 10/18
Paris, 1966. Le cadavre mutilé d'une femme est retrouvé sur les rails de la Petite Ceinture. Marlin, un flic fraichement muté à la Brigade Criminelle, ancien maquisard, veuf et amateur de jazz, est chargé de l'enquête sous les ordres du Commissaire Baynac. Il va découvrir le monde de l'affairisme politico-financier, un monde corrompu et cynique, où le Service d'Action Civique (SAC), la police parallèle du général de Gaulle, règne souterrainement en maître. Dans ce théâtre d'ombres - où l'on croisera un entrepreneur véreux, un ancien para reconverti en homme de main et un sénateur corrompu - ses convictions républicaines seront ébranlées et l'héritage de la Résistance sérieusement mis à mal.
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Voici un polar bien noir, mêlant intrigues policières et politique. Nous sommes en 1966, la révolution estudiantine s'approche, le conflit des générations s'amplifie.
Une femme, magnifique (sublime, d'une beauté incroyable...) est retrouvée sauvagement mutilée.
L'équipe de policiers s'occupant de l'enquête patauge, s'embourbe et finit par interroger un coupable potentiel. Après une bavure, tout l'équipe est démantelée et chacun continue à mener sa barque.
Enfin non, pas chacun, car l'un d'eux, Marlin, obsédé par cette affaire, continue de fouiner.
Ce polar poisseux est pas mal. Juste pas mal. Le souci c'est ces répétitions de bout de phrases incessants (et en italique), c'est ces phrases hyper courtes (4-5 mots) mais surtout dans la première moitié, étonnant, c'est c'est ces descriptions infinies (il se lève, prends un café, nourrit le chat, va aux toilettes, fait son lit, ...).
Le personnage principal est plein de colère. Les personnages féminins sont sublimes, ... (voir plus haut). La fin n'en est pas vraiment une. Et l'intrigue est complétement incompréhensible. Vraiment. Entre un meurtre, une autoroute, des chiens brûlés (cool -_- ), des biens spoilés, j'ai rien capté à comment Marlin trouve une solution à ce bazar.
Je l'ai lu sans déplaisir (en râlotant de temps en temps quand même) et refermé en soupirant (tout ça pour ça).
Ça m'agace parce qu'on sent le potentiel! Ce personnage, Marlin, il a quelque chose de sombre, de laid. Il aurait été intéressant de l'approfondir! Baynac aussi à un sacré potentiel!
La victime! Il y aurait eu tant de chose à en dire. En fait, l'enquête et sa résolution ne sont rien face à des personnages pareils et c'est triste, je trouve, d'avoir bâclé ces personnages pour juste faire un roman sur une enquête. L'auteur a assez de talent pour nous fournir un gros bouquin bien glauque, j'espère qu'il le fera pour son prochain opus.
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