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Chloroquine contre COVID-19 : un médicament à l'innocuité reconnue, et un succès spectaculaire en Chine et à l'IHU de Marseille... La chloroquine a pourtant été interdite en France et a valu au Pr Raoult des attaques d'une violence inouïe. Pourquoi ? Parce que c'est un médicament générique, donc pas cher, alors que la distribution internationale du Remdesivir, non dénué de danger mais pas tombé dans le domaine public, a procuré des bénéfices astronomiques au laboratoire qui le fabrique.
Ainsi disparaissent des centaines de vieux remèdes efficaces et sans risque, au profit de nouveaux produits qui n'ont pas toujours fait l'objet d'un contrôle très strict, mais ont bénéficié d'un lancement honteux. Études parfois faussées par des liens d'intérêts avec les laboratoires, journalistes scientifiques et médias de tous bords achetés pour promouvoir ces nouveautés, médecins financés pour les prescrire, et scandales à l'avenant mais trop tard.
Lorsque le professeur Didier Raoult tente de communiquer sur l’intérêt de soigner dès le début les malades du Covid avec de l’hydroxychloroquine et de l’azythromycine, toutes ses interventions sont aussitôt censurées sur FaceBook. Son équipe contacte le responsable, qui s’avère n’être autre qu’un journaliste du « Monde », pour obtenir des explications qui ne seront guère convaincantes. Puis Raoult commence à recevoir toutes sortes de menaces par téléphone et par SMS. Il porte plainte contre le principal auteur, le Professeur Raffi qui sera condamné à lui verser un chèque qu’il n’encaissera même pas. Ce collègue était pétri de conflits d’intérêts. Il avait touché la bagatelle de 600 000€ de Big Pharma. Puis c’est au tour du Conseil de l’Ordre des médecins de lui ordonner de faire silence complet sur son traitement. Mais, en tant qu’universitaire, sa parole est libre et garantie par la Constitution et par la Cour Européenne des droits de l’homme. Sur les plateaux de télévision et dans tous les médias, ses collègues stipendiés, assistés de journalistes tout juste capables de répéter la doxa officielle, se déchainent contre son traitement, le trainent dans la boue, l’insultent et l’invectivent. Et quand une étude bidon, menée par des étudiants sans diplômes et par une ancienne actrice porno, sort dans le « Lancet », c’est l’hallali. Le ministre se précipite pour interdire ce vieux médicament qui avait pourtant de bons résultats depuis 70 années…
Dans ce court témoignage (125 pages) bien documenté et parfaitement sourcé (nombreuses notes de bas de pages), le Professeur Raoult revient sur cette affaire de la Chloroquine qui relève rien de moins que du scandale. Il pointe du doigt les conflits d’intérêts pour ne pas dire la corruption des médecins de plateaux. Certains étaient si présents dans les petites lucarnes qu’on en était à se demander quand ils s’occupaient de leurs services. Il fallait absolument qu’il n’y ait pas de traitement, d’abord pour placer le coûteux Remdésivir inefficace et même dangereux (le pouvoir s’empressa d’en commander pour un milliard de doses), puis pour passer au « vaccin » qui, après quelques mois d’usage, s’avéra incapable d’empêcher de contracter la maladie ni de la transmettre, sans parler des effets indésirables. Preuve que toute cette gestion totalement orientée vers le profit maximal des laboratoires pharmaceutiques ne fut qu’un complet fiasco : tous les pays ayant utilisé la chloroquine comme l’Inde, les pays arabes, ceux du Maghreb et de l’Afrique noire (à l'exception de l’Afrique du Sud) ont obtenu de meilleurs résultats que ceux qui l’avaient interdite. Même chose pour tous les pays (comme la Suède) n’ayant ni masqué, ni confiné, ni instauré de couvre-feux. Ouvrage très facile à lire qui a le mérite de faire un point définitif sur cette affaire, même si Raoult, qui reste très mesuré dans ses propos et ne tombe jamais dans le « complotisme », démontre magistralement à qui a profité ce crime.
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