"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Aucun résumé n'est disponible pour cet ouvrage actuellement...
Le roman qui a été adapté par Coppola pour son Apocalypse now. On y retrouve, avec le plaisir de les débusquer, nombre de scènes et de personnages du célèbre film sur le Vietnam, transposés ici dans leur site et époque d'origine : le cœur de l'Afrique à la fin du 19eme.
Conrad est maître dans la description des sentiments humains, des comportements en situation extrême. il ne juge pas, ne cherche pas à créer des héros avec un grand H. Il décrit juste des caractères différents dans lesquels on se retrouve toujours un peu. Des caractères qui évoluent comme ils le peuvent dans des situations proches de la folie et on se dit qu'ils comprenait comme personne le cœur des hommes.
Il y a aussi cette plongée dans l'Afrique Vierge et sauvage d'une époque où les blancs n'avaient pas encore tout exploré et tout mis en coupe réglée. Saisissant ! On ressent la puissance de cette nature dense, étouffante, gigantesque, où l'homme (blanc) n'est qu'un intrus perturbateur et inadapté.
Seule chose étonnante : il ne fait jamais mention de la faune qui pourtant devait être foisonnante et bruyante jour et nuit.
Un roman à lire sans doute. Pas très facile d'accès avec des digressions dans le récit un peu desarçonnantes mais c'est une œuvre marquante.
Après avoir bourlingué sur toutes les mers du monde, Charlie Marlow obtient, par l’entremise d’une vieille tante, un engagement comme capitaine d’un vieux vapeur sur un grand fleuve africain. Mais à son arrivée à l’embouchure du fleuve, il apprend que son navire a coulé. Il va lui falloir le renflouer et le réparer. Non sans peine, il finit par y parvenir. Sa première mission consistera en une remontée du fleuve jusqu’à atteindre un poste lointain fondé par un certain Kurz qui a obtenu de belles réussites dans le trafic de l’ivoire. Mais, encore à l’approche, Marlow et son équipage sont accueillis par des volées de flèches et de sagaies projetées par des autochtones déchainés. Le poste semble en fort piteux état. Qu’est devenu donc leur correspondant ? Est-il même encore en vie ?
« Au cœur des ténèbres », ouvrage publié en 1899, est à la fois un roman d’aventures et un roman noir, tant le propos est sombre et négatif. L’intrigue simple voire basique a sans doute été inspirée par l’expérience de Conrad qui fut lui-même capitaine d’un steamer et qui remonta le fleuve Congo. Sa description de la réalité des débuts de la colonisation peut fortement déplaire à certains. C’est du « Tintin au Congo » puissance dix ! Les Africains ne sont que de grands enfants apeurés par le timbre impérieux d’une voix d’européen. Lequel est arrivé quasiment seul à se tailler une place de potentat local aussi cruel que divinisé. Les personnages sont pour la plupart pleins de failles, de désenchantement, malades, au bout du rouleau, à la limite de la folie, voire de purs mégalomanes. Le style a pas mal vieilli. Il est très descriptif et un brin « filandreux ». Pas le meilleur ouvrage de Joseph Conrad !
J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans la narration. Les digressions, très nombreuses, m'ont perdue (dans les ténèbres)
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !
C'est vrai que les digressions desarçonnent un peu. Dommage car le roman est saisissant