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Séduit par la troublante Phyllis Dietrichson, l'agent d'assurance Walter Neff conspire avec elle le meurtre de son mari après lui avoir fait signer une police prévoyant une indemnité pharaonique en cas de mort accidentelle. Évidemment, la compagnie d'assurance va suspecter la fraude, mais Walter et Phyllis sont intelligents, déterminés et totalement sans scrupules. Le crime parfait existe-t-il ? Peut-on vraiment échapper à une vie rangée pour éprouver le grand frisson aux côtés d'une femme fatale ?
Un roman qui fit scandale avant d'être à l'origine de l'un des plus grands films noirs de tous les temps.
Voici mon retour sur un petit Gallmeister. Petit par la taille pas par le contenu. « Assurance sur la mort » est un classique du roman noir qui sera adapté au cinéma par Billy Wilder.
Walter Neff, agent d'assurances, tombe sous le charme de sa cliente Phyllis Dietrichson, femme fatale, qui le convainc d'échafauder avec elle un plan pour supprimer son mari encombrant et partager l'assurance-vie de ce dernier. Walter connaît tous les rouages des assurances et avec sa complice ils vont mettre au point le meurtre parfait. Mais c'est sans compter sur Keyes, chef du service Indemnisation de la compagnie, fin limier, qui soupçonne très rapidement une fraude.
Comme dans tout bon roman noir, l'action du roman se déroule avant tout sur le plan moral. James M.Cain nous plonge dans le tête d'un Walter Neff pris en plein dilemme, dans une lutte entre vice et vertu. L'enjeu ici n'est pas de trouver l'identité d'un assassin, mais de mettre en scène un conflit moral. Ce duo maléfique de meurtriers (la femme fatale et l'Américain moyen) est magistralement mis en scène et alors que l'on se fait embarquer par une fausse simplicité narrative, l'auteur scotche son lecteur avec un dénouement qui tranche totalement avec le reste de l'histoire.
Ça date des années 30 et pourtant ça n'a pas pris une ride. C'est sans doute ce côté indémodable qui fait que l'on ne peut pas s'arrêter une fois le livre commencé.
Mention spéciale à la postface de François Guerif qui vient apporter un éclairage avisé sur l'auteur et le roman.
Traduit par Simon Baril
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