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Publié en 1962 à Buenos Aires quand Alejandra Pizarnik vivait à Paris (elle y séjourne de 1960 à 1964), ce recueil marque un tournant dans son oeuvre. Les 4 parties qui le composent, rassemblant des poèmes de différentes époques (de 1956 à 1961), montrent la volonté de faire un point sur son parcours. La première partie, la seule a ne pas être datée, intitulée elle-même Arbre de Diane est constituée des derniers poèmes écrits à Paris, sa nouvelle vie littéraire et parisienne y apparaît à travers les dédicaces, à Julio Cortazar et à sa traductrice Laure Bataillon, à André Pieyre de Mandiargues, ainsi qu'à travers les poèmes sur un dessin de Wols, un dessin de Klee et sur l'exposition Goya qui nous donne à imaginer sa fréquentation des galeries et expositions. La deuxième partie et la troisième sont constituées chacune de 2 poèmes extraits de ses deux précédents recueils de poèmes - La Dernière innocence et Les Aventures perdues - datés respectivement de 1956 et de 1958. La dernière partie datée 1959 est intitulé Autres poèmes. Ainsi il nous semble trouver le sol qui a permis la naissance de Arbre de Diane. Les éditions contemporaines espagnoles n'ont pas repris le recueil dans son intégralité en omettant les deux parties centrales, il nous paraît fondamental de respecter sa composition originale, nous publions donc la traduction de l'ouvrage tel qu'il parut en 1962.
La préface d'Octavio Paz, qui sera l'un des amis les plus chers et importants de Pizarnik, autant du point de vue personnel que littéraire, introduit merveilleusement ce livre pour qu'on invite à sa lecture par ses quelques mots qui lui sont empruntés : « l'arbre de Diane n'est pas un corps qui puisse se voir : c'est un objet (animé) qui nous permet de voir au-delà, un instrument naturel de vision. [...] [P]lacé face au soleil, l'arbre de Diane reflète ses rayons et les réunit en un foyer central appelé poème»
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